Les travailleurs du métro d’Alger observent depuis le 21 novembre dernier une grève illimitée pour protester contre des conditions du travail « insoutenables ». Aujourd’hui, samedi 16 décembre, ils poursuivent leur mouvement de grève en se rassemblant devant l’un des chantiers du métro qui se trouve à la Place des Martyres.
Les travailleurs du métro d’Alger observent depuis le 21 novembre dernier une grève illimitée pour protester contre des conditions du travail « insoutenables ». Aujourd’hui samedi 16 décembre, ils poursuivent leur mouvement de grève en se rassemblant devant l’un des chantiers du métro qui se trouve à la Place des Martyres.
Le groupement métro d’Alger centre (GMAC) qui s’occupe de la réalisation du tronçon Place des Martyrs – place Emir Abdelkader est sévèrement critiqué par les travailleurs grévistes qui déclarent «évoluer dans des conditions inhumaines». Ils pointent de doigt, notamment les responsables du groupement qui sont de nationalité portugaise. «Tenez par exemple si c’est un algérien qui fait marcher la grue on le paie à 60 000 da, si c’est un portugais, on le paie à 500 000 Da», s’exclame un travailleur à notre adresse. Avant d’ajouter: «dès que je mets les pieds au chantier, je ne sens plus que je suis en Algérie mais en Portugal».
300 travailleurs sont en grève et quatre chantiers sont aujourd’hui à l’arrêt. «Nous nous sommes plaints auprès de l’inspection du travail. Nous avons eu droit à des insultes», nous déclare le représentant des ouvriers du métro d’Alger.
Hamida Mechaï - El Watan.
Les travailleurs du métro d’Alger observent depuis le 21 novembre dernier une grève illimitée pour protester contre des conditions du travail « insoutenables ». Aujourd’hui samedi 16 décembre, ils poursuivent leur mouvement de grève en se rassemblant devant l’un des chantiers du métro qui se trouve à la Place des Martyres.
Le groupement métro d’Alger centre (GMAC) qui s’occupe de la réalisation du tronçon Place des Martyrs – place Emir Abdelkader est sévèrement critiqué par les travailleurs grévistes qui déclarent «évoluer dans des conditions inhumaines». Ils pointent de doigt, notamment les responsables du groupement qui sont de nationalité portugaise. «Tenez par exemple si c’est un algérien qui fait marcher la grue on le paie à 60 000 da, si c’est un portugais, on le paie à 500 000 Da», s’exclame un travailleur à notre adresse. Avant d’ajouter: «dès que je mets les pieds au chantier, je ne sens plus que je suis en Algérie mais en Portugal».
300 travailleurs sont en grève et quatre chantiers sont aujourd’hui à l’arrêt. «Nous nous sommes plaints auprès de l’inspection du travail. Nous avons eu droit à des insultes», nous déclare le représentant des ouvriers du métro d’Alger.
Hamida Mechaï - El Watan.
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