A Alger, Constantine ou Annaba poussent des tours construites pour moitié par des entreprises chinoises. Avec son regard très personnel, le photographe Edouard Caupeil a capté la naissance de ces quartiers où se croisent ouvriers chinois et chômeurs algériens.
Depuis quelques années, les relations commerciales entre la Chine et l'Algérie s'intensifient au point que 50% de ce qui est consommé en Algérie est d'origine chinoise. L'Algérie est d'ailleurs aujourd'hui, le premier partenaire commercial de la Chine.
Outre le secteur de l'énergie, axe primordial de la coopération sino-algérienne, les chinois investissent massivement le secteur de la construction pour répondre aux besoins de logement des algériens. Rappelons que le gouvernement a promis de construire un million de logements. Ainsi donc, à Alger, Constantine ou Annaba, dans les villes nouvelles algériennes, des logements "à la chinoise" fleurissent de partout. Dans la banlieue de Constantine, un entrepreneur chinois a promis de bâtir 1200 logements en 20 mois !
Pour réaliser ces exploits, les entreprises chinoises importent leur main d'œuvre. Ces travailleurs assurent les trois huit, vivent sur place mais n'entretiennent aucun lien avec la population locale. Alors que les chinois investissent, les algériens survivent. Car ce boom de la construction contraste de façon inquiétante avec le taux de chômage et le peu de débouchés offerts à la jeunesse algérienne.
Plus qu’un "choc", les photographies d'Edouard Caupeil nous aident à observer ce qui résulte d’une des formes de la mondialisation et des transferts d’activités qui lui sont corollaires. En prolongement d'une exposition qui s'est tenue à l'espace Confluence en juin dernier, retrouvez quelques unes de ces images qui convergent toutes vers une approche a minima dans le traitement du sujet et évite le stéréotype, la répétition, le genre seul.
lien photos: [URL=http://www.lemoniteur-expert.com/diaporama/diaporama.asp?id=35]
Depuis quelques années, les relations commerciales entre la Chine et l'Algérie s'intensifient au point que 50% de ce qui est consommé en Algérie est d'origine chinoise. L'Algérie est d'ailleurs aujourd'hui, le premier partenaire commercial de la Chine.
Outre le secteur de l'énergie, axe primordial de la coopération sino-algérienne, les chinois investissent massivement le secteur de la construction pour répondre aux besoins de logement des algériens. Rappelons que le gouvernement a promis de construire un million de logements. Ainsi donc, à Alger, Constantine ou Annaba, dans les villes nouvelles algériennes, des logements "à la chinoise" fleurissent de partout. Dans la banlieue de Constantine, un entrepreneur chinois a promis de bâtir 1200 logements en 20 mois !
Pour réaliser ces exploits, les entreprises chinoises importent leur main d'œuvre. Ces travailleurs assurent les trois huit, vivent sur place mais n'entretiennent aucun lien avec la population locale. Alors que les chinois investissent, les algériens survivent. Car ce boom de la construction contraste de façon inquiétante avec le taux de chômage et le peu de débouchés offerts à la jeunesse algérienne.
Plus qu’un "choc", les photographies d'Edouard Caupeil nous aident à observer ce qui résulte d’une des formes de la mondialisation et des transferts d’activités qui lui sont corollaires. En prolongement d'une exposition qui s'est tenue à l'espace Confluence en juin dernier, retrouvez quelques unes de ces images qui convergent toutes vers une approche a minima dans le traitement du sujet et évite le stéréotype, la répétition, le genre seul.
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