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Le gouvernement israélien est en train de détruire lentement le village palestinien de Umm al-Sahali (district de Haïfa). Les 80 habitants répartis en 13 petites maisons de ce village à l'intérieur de la ligne verte sont privés d'électricité et il leur est interdit de construire de nouvelles maisons sur leur propre terre, en contraste frappant avec les villes israéliennes voisines qui, bien qu'elles appartiennent à la même municipalité que Umm al-Sahali, jouissent de l'équipement nécessaire. Tous les jours, les habitants palestiniens se demandent quel sera leur lendemain. Périodiquement, un article relate, en dernières pages des quotidiens israéliens, la démolition d'une maison palestinienne. Ce mois-ci, c'est tout un village non reconnu qui est menacé de destruction.
Au début des années 50, Atif Mohammad Sawaed (Abu Walid), bédouin arabe, a acheté une petite parcelle à la municipalité de Shafa 'Amr. 60 ans après, le gouvernement israélien a décidé que le village qui a poussé sur cette terre, Umm al-Sahali, n'avait pas le droit d'exister.
Au début, Abu Walid voulait simplement construire une maison pour sa nouvelle femme et sa famille. La terre qu'il a achetée se trouve au sommet d'une colline, à moins de 2 km au sud de Shafa 'Amr, en basse Galilée. C'est un endroit magnifique. Depuis les marches du perron de la maison qu'il a construite, on voit scintiller les eaux bleues de la Méditerranée, la ville d'Haïfa et vers le nord, par temps clair, on peut même voir le Liban.
Au fur et à mesure que la famille Sawaed a grandi, Israël a fait de même tout autour. Dans les premières années de l'existence d'Israël, le gouvernement a institué une politique de "judaïsation" en Galilée. Sur la recommandation de David Ben Gourion, qui avait dit que voyager en Galilée n'était pas pareil que voyager en Israël, le gouvernement a saisi des milliers d'hectares de terre pour créer trois centres urbains pour les nouveaux immigrants juifs.
En plus de ces villes, de nombreuses banlieues juives ont été créées. Le but du projet était de réduire les menaces perçues d'un déséquilibre démographique de la nature juive de l'Etat. Bien que le terme de "judaïsation" soit passé de mode, les hommes politiques d'aujourd'hui continuent de parler ouvertement de défense contre "la menace arabe".
Les Palestiniens vivant à l'intérieur de la ligne verte sont confrontés à un choix difficile. Il y a trop de pauvreté pour déménager dans les riches quartiers juifs, et les municipalités arabes sont surpeuplées. Il faut choisir soit de vivre dans des maisons déjà bondées, soit d'enfreindre la loi et de construire une maison sans permis.
Le gouvernement israélien est en train de détruire lentement le village palestinien de Umm al-Sahali (district de Haïfa). Les 80 habitants répartis en 13 petites maisons de ce village à l'intérieur de la ligne verte sont privés d'électricité et il leur est interdit de construire de nouvelles maisons sur leur propre terre, en contraste frappant avec les villes israéliennes voisines qui, bien qu'elles appartiennent à la même municipalité que Umm al-Sahali, jouissent de l'équipement nécessaire. Tous les jours, les habitants palestiniens se demandent quel sera leur lendemain. Périodiquement, un article relate, en dernières pages des quotidiens israéliens, la démolition d'une maison palestinienne. Ce mois-ci, c'est tout un village non reconnu qui est menacé de destruction.
Au début des années 50, Atif Mohammad Sawaed (Abu Walid), bédouin arabe, a acheté une petite parcelle à la municipalité de Shafa 'Amr. 60 ans après, le gouvernement israélien a décidé que le village qui a poussé sur cette terre, Umm al-Sahali, n'avait pas le droit d'exister.
Au début, Abu Walid voulait simplement construire une maison pour sa nouvelle femme et sa famille. La terre qu'il a achetée se trouve au sommet d'une colline, à moins de 2 km au sud de Shafa 'Amr, en basse Galilée. C'est un endroit magnifique. Depuis les marches du perron de la maison qu'il a construite, on voit scintiller les eaux bleues de la Méditerranée, la ville d'Haïfa et vers le nord, par temps clair, on peut même voir le Liban.
Au fur et à mesure que la famille Sawaed a grandi, Israël a fait de même tout autour. Dans les premières années de l'existence d'Israël, le gouvernement a institué une politique de "judaïsation" en Galilée. Sur la recommandation de David Ben Gourion, qui avait dit que voyager en Galilée n'était pas pareil que voyager en Israël, le gouvernement a saisi des milliers d'hectares de terre pour créer trois centres urbains pour les nouveaux immigrants juifs.
En plus de ces villes, de nombreuses banlieues juives ont été créées. Le but du projet était de réduire les menaces perçues d'un déséquilibre démographique de la nature juive de l'Etat. Bien que le terme de "judaïsation" soit passé de mode, les hommes politiques d'aujourd'hui continuent de parler ouvertement de défense contre "la menace arabe".
Les Palestiniens vivant à l'intérieur de la ligne verte sont confrontés à un choix difficile. Il y a trop de pauvreté pour déménager dans les riches quartiers juifs, et les municipalités arabes sont surpeuplées. Il faut choisir soit de vivre dans des maisons déjà bondées, soit d'enfreindre la loi et de construire une maison sans permis.
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