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L'horrible John Bolton

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  • L'horrible John Bolton

    L'HORRIBLE JOHN BOLTON
    Par Jean-François Goulon

    John Bolton a reçu la nomination de George Bush au poste d'ambassadeur des Etats-Unis à l'ONU. Mais auparavant, il doit se soumettre à une audition devant un panel de sénateurs républicains et démocrates. C'est la procédure démocratique habituelle aux Etats-Unis. Son audition a commencé lundi après une campagne acharnée contre sa nomination par le CGS (Citizens for a Global System). D'ailleurs le New York Times du 7 avril a noté que cette nomination ressemble à une course d'obstacles.

    Un ancien haut fonctionnaire du Département d'Etat, Carl W. Ford Jr, accuse Bolton d'avoir intimidé des fonctionnaires du renseignement. Bolton aurait essayé de les remplacer parce qu'ils étaient en désaccord avec lui au sujet des programmes d'armement de l'Irak, de Cuba et d'autres pays.

    D'anciens hauts fonctionnaires ont accusé Mr Bolton d'avoir contourné irrégulièrement des canaux du Département d'Etat pour obtenir l'accès à des rapports sensibles provenant des services des renseignements.

    Selon un autre haut fonctionnaire de la CIA, Bolton aurait cherché à le virer lui aussi de son poste parce qu'il s'était plaint que les affirmations faites par Bolton en 2002 au sujet d'un programme d'arme biologique à Cuba ne reflétaient pas les vues de l'Agence.

    L'usage qu'a fait Bolton des informations sensibles est depuis longtemps une source de disputes au sein de l'administration, surtout au Département d'Etat. Des fonctionnaires du renseignement se sont plaints qu'il utilise les renseignements de manière sélective pour faire la promotions de ses vues concernant Cuba, l'Irak, la Syrie et d'autres pays.

    Mais qui est-il vraiment ?

    Beaucoup en disent le plus grand mal, mais n'y aurait-il pas un peu d'exagération dans tout cela ?

    Aujourd'hui, nous allons tenter de découvrir qui est vraiment ce type.

    John Bolton est devenu le symbole des tendances les plus extrêmes de l’unilatéralisme de l’administration Bush, et nous savons que de nombreux Républicains modérés, de même que des Démocrates, ont émis de profondes réserves sur sa nomination.

    A la différence d'un Wolfowitz, dont le sérieux, la curiosité intellectuelle, la capacité diplomatique, et la longue carrière internationale lui ont fait gagner un soutien substantiel parmi les Démocrates (et il a su persuader les Européens de ne pas bloquer sa sélection, notamment Jack Straw, le ministre des affaires étrangères britanniques, et Gerhard Schröder) Bolton est très largement considéré comme une vraie tête à claque par tous ceux qui croient que les Nations-Unies ont un rôle important à jouer sur la scène mondiale.

    Bolton qui accéda en 2001 au poste de sous-secrétaire d’état en charge du contrôle de l’armement et de la sécurité internationale est mieux connu comme le plus belliqueux et celui le plus dénué d’humour de toute l’administration Bush. C'est vrai qu'il n'a pas fait l'école du rire! Enfin, il a une réputation d’ardent partisan de l’unilatéralisme.

    Républicain très à droite depuis son engagement volontaire dans la campagne présidentielle ratée de Barry Goldwater en 1964, alors qu’il n’était encore qu’élève de l’enseignement secondaire, Bolton a tenu des postes de haut rang à l’Agence pour le Développement International et au Ministère de la Justice sous Ronald Reagan. Puis il est devenu assistant du secrétaire d’état en charge des organisations internationales sous l’ancien Président George H.W. Bush.

    Sous l’administration Clinton, Bolton travailla à des postes élevés dans des groupes de réflexion de droite, notamment le très néoconservateur American Enterprise Institute et le PNAC qui a pondu en 1997 le fameux PNAC du même nom (Project for a New American Century, le projet pour un nouveau siècle américain, annonciateur du projet impérial de l'administration actuelle)

    Son rôle au PNAC était de lancer des attaques répétées contre toutes les sortes de traités relatifs au contrôle de l’armement. Il y a défendu l’indépendance de Taïwan, mis en garde contre les menaces terribles posées à la souveraineté des Etats-Unis par les Nations-Unies et les organisations non-gouvernementales (ONG) qui font la promotion des traités et des conventions qui pourraient entraver la liberté de Washington de mener des actions sur d’autres continents ou qui pourraient influencer les lois américaines.

    En février 1994, eut lieu un débat pour discuter des questions clé sur le rôle de l'ONU après la fin de la guerre froide. Le sujet: les droits de l'homme, un gouvernement global et le renforcement des Nations-Unies. Y participaient deux hauts fonctionnaires de l'ONU, un ancien candidat à la présidence des Etats-Unis, un représentant d'une organisation pour les droits de l'homme, deux hauts fonctionnaires de la défense américaine, et John Bolton, en tant qu'ancien assistant du Secrétaire d'Etat pour les organisations internationales.

    John Bolton eut l'occasion d'étaler son point de vue sur l'ONU et l'organisation du monde et son style "élégant" fut particulièrement remarqué.

    Extraits :

    John Bolton : La remarque que je veux vous laisser de cette très brève présentation se trouve là où j'ai commencé. C'est qu’il n’y a pas de nations unies. Il y a une communauté internationale qui peut, de temps en temps, être conduite par les Etats-Unis, lorsque cela sert nos intérêts et quand nous pouvons obtenir que les autres se joignent à nous.

    * * *

    John Bolton : L’immeuble de l’ONU à New York comporte 38 étages. Si vous perdiez dix étages aujourd’hui, cela ne ferait aucune différence.

    * * *

    John Bolton : Cette sorte de création débile que sont les Nations-Unies est quelque chose de différent que ce qui est dans l’intérêt des Etats-Unis de faire. On ne nous le fera pas avaler, ni ici, ni ailleurs.

    * * *

    Erskine Childers : Je ne crois pas une seule minute que tous les bons Américains qui ont travaillé à obtenir ce siège sur le sol américain accepteraient le moindre argument que nous venons d’entendre ici. En fait, je pense que certains se retourneraient dans leur tombe, comme nous disons en Irlande, après ce que nous venons d’entendre.

    * * *

    John Bolton : Les Etats-Unis s’arrangent pour que l’ONU marche quand ils veulent qu’elle marche. Et c’est exactement comme ça que cela doit être, car la seule question, LA SEULE QUESTION, aux Etats-Unis est de savoir ce qui est dans notre intérêt. Et si vous n’aimez pas cela, je suis désolé, c’est comme ça !

  • #2
    ce cowboy veut (voulait) dissoudre les nations unis pour faire place a l'unilateralisme,lisez un peu ce papier qu'il a écrit pour ce rendre un peu compte de la manière de penser de ces neocons,pour lui les nations unis sont une organisation gauchiste et anti américaine.

    American foreign policy must be based on identifying our vital
    national interests and then advancing and defending those interests
    around the world. We can do so in a variety of ways—through
    formal alliances such as NATO, through informal coalitions as we
    did in Desert Storm, or on our own if necessary, as we did in Grenada
    and Panama. Those were the successful ways in which Presidents
    Reagan and Bush protected American lives and interests for 12 years.
    By contrast, the Clinton administration, from its outset, chose to
    rely heavily on the United Nations. The administration scorned
    traditional definitions of the national interest, welcomed the watering
    down of American influence that UN-centric diplomacy entailed,
    and ignored the loss of American independence and flexibility
    caused by becoming wrapped around the UN axle.



    During the 1960s and 1970s anti-Western and anti-American UN
    General Assembly majorities regularly and enthusiastically trashed
    our values. Led by the Communist bloc, those dictatorial or authoritarian
    governments mocked democracy through resolutions in the
    General Assembly and other UN bodies in an attempt to advance a
    thoroughly anti-democratic agenda. They assaulted America’s world
    leadership and integrity in resolutions condemning U.S. foreign policies,
    year after year after year. They attacked our friends and allies,
    for example, in the 1975 General Assembly resolution that equated
    ‘‘Zionism’’ with ‘‘racism,’’ a blood libel of the legitimacy of the state
    of Israel


    http://www.cato.org/pubs/books/bolton-chapter.pdf

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    • #3
      “If you think education is expensive, try ignorance”
      Derek Bok

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      • #4
        Bolton: pas d'équivalence morale dans les pertes civiles

        Bolton: pas d'équivalence morale dans les pertes civiles

        Agence France-Presse

        New York


        L'ambassadeur des États-Unis à l'ONU John Bolton, a jugé «tragique» la mort de civils dans le conflit au Liban, tout en soulignant que l'on ne pouvait englober dans la même condamnation morale les attaques terroristes et les pertes dues aux conséquences de «l'auto-défense» israélienne.

        M. Bolton était interrogé sur les pertes civiles à la suite de raids israéliens au Liban et en particulier sur la mort de sept ressortissants canadiens d'origine libanaise tués dimanche dans un bombardement israélien au Sud-Liban.

        «C'est un grand sujet de préoccupation pour nous et pour le président (George W. Bush) qu'il y ait des pertes civiles. C'est une tragédie», a-t-il dit à l'issue de consultations à huis-clos du Conseil de sécurité sur le Liban.
        «Mais je pense que ce serait une erreur d'établir une équivalence morale entre les victimes d'actes terroristes et les morts de civils qui sont la conséquence tragique et malheureuse d'actions militaires dictées par l'auto-défense», a ajouté l'ambassadeur américain.

        «Dans notre système moral et juridique, il y a une énorme différence entre différents actes en fonction des intentions qui les motivent et on ne peut comparer l'acte de prendre pour cible délibérément des civils (...) et les conséquences très malheureuses de l'auto-défense», a-t-il poursuivi.

        «Il ne fait aucun doute que toutes les morts civiles sont tragiques», a conclu M. Bolton en répétant que si le Hezbollah libérait les soldats israéliens qu'il a enlevés «ce serait la meilleure façon d'arriver rapidement à une solution pacifique».

        Avant la réunion du Conseil, M. Bolton avait de nouveau insisté sur le droit d'Israël à se défendre et répété qu'«avant d'arriver à un cessez-le-feu, il fallait examiner les causes du conflit». «La question de l'exercice légitime du droit à l'auto-défense d'Israël, doit être pris en compte très clairement», avait-il dit.


        Dans notre système moral et juridique, il y a une énorme différence entre différents actes en fonction des intentions qui les motivent et on ne peut comparer l'acte de prendre pour cible délibérément des civils (...) et les conséquences très malheureuses de l'auto-défense
        Je pense qu il pas tout a fait tord

        Notre prophète S.W.S lui répond,

        ا لا سواء، قتلانا في الجنة وقتلاكم في النار

        Ils sont pas égaux, Nos morts vont au paradis et vos morts vont à l’enfer

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