Bonjour, objectif, quatre-vingts milliards de dirhams à l'horizon 2012
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Le Maroc vient d'être classé 1er pays dans le secteur des télécoms et des Technologies de l'information et de communication (TIC) par l'Union internationale des télécoms. Il est également la 3e destination de délocalisation parmi les pays francophones en terme d'offshoring. Signe de l'importance que revêt le Royaume aux yeux des poids lourds de ce secteur.
Quelque 50 multinationales se sont, déjà, installées dans le pays. Une présence qui leur permet d'exploiter la plate-forme Maroc en bénéficiant des différents avantages liés aux accords de libre-échange signés avec les Etats-Unis, la Turquie et la région Afrique du Nord et Moyen-Orient (MENA) sans parler de l'accord d'association avec l'Union européenne ou le prochain accord avec la Communauté économique des pays de l'Amérique du Sud (Mercosur).
Ces sociétés internationales sont également intéressées par le savoir-faire marocain en la matière : monétique, gestion intégrée des budgets et des dépenses, conseil ingénierie et intégration des Systèmes d'information (SI), gestion intégrée du patrimoine immobilier et mobilier, système d'information géographique, développement de contenu électronique en langue arabe et systèmes décisionnels. Pour arriver à ce niveau, le Maroc dépourvu de ressources énergétiques, a choisi de miser sur ce secteur à forte valeur ajoutée.
Pour ce faire, le gouvernement a préparé la Stratégie contrat-progrès 2006-2012, un plan qui a pour objectif la mise en place, entre autres, d'une industrie forte en TIC, la consolidation de l'ingénierie nationale, la création d'emplois hautement qualifiés et pérennes (+33 000 dans l'industrie des TIC et +90 000 dans l'offshoring), le développement national du système e-gov, l'amélioration et la capitalisation d'un véritable savoir-faire national exportable.
Cet effort permettra un retour sur investissement assuré pour l'Etat avec plus de 10,5 milliards de dirhams de recettes fiscales sur cette période et favorisera l'arrivée d'investisseurs étrangers dans ce secteur. « Pour nous approcher encore plus du but, la vision a été déclinée en un plan opérationnel chiffré et planifié dans le temps.
Ce programme inclut pas moins de dix axes. La garantie de la pérennité du développement du secteur passe par le développement de trois éléments : ressources humaines, soutien à l'innovation et encouragement de la recherche et développement», indique Bachir Rachdi, président de la Fédération marocaine des technologies de l'information, des télécommunications et de l'offshoring (ex-APEBI),qui ajoute que les hypothèses sur lesquelles les objectifs sont fondés, ont été détaillées et analysées de très près avec les acteurs concernés. Les résultats attendus sont très ambitieux et réalistes. Pas moins de 8 milliards de dollars à l'horizon 2012 dont plus du quart réalisé à l'export.
La suite...
http://www.lematin.ma/Economic/Article.asp?id=12133
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Le Maroc vient d'être classé 1er pays dans le secteur des télécoms et des Technologies de l'information et de communication (TIC) par l'Union internationale des télécoms. Il est également la 3e destination de délocalisation parmi les pays francophones en terme d'offshoring. Signe de l'importance que revêt le Royaume aux yeux des poids lourds de ce secteur.
Quelque 50 multinationales se sont, déjà, installées dans le pays. Une présence qui leur permet d'exploiter la plate-forme Maroc en bénéficiant des différents avantages liés aux accords de libre-échange signés avec les Etats-Unis, la Turquie et la région Afrique du Nord et Moyen-Orient (MENA) sans parler de l'accord d'association avec l'Union européenne ou le prochain accord avec la Communauté économique des pays de l'Amérique du Sud (Mercosur).
Ces sociétés internationales sont également intéressées par le savoir-faire marocain en la matière : monétique, gestion intégrée des budgets et des dépenses, conseil ingénierie et intégration des Systèmes d'information (SI), gestion intégrée du patrimoine immobilier et mobilier, système d'information géographique, développement de contenu électronique en langue arabe et systèmes décisionnels. Pour arriver à ce niveau, le Maroc dépourvu de ressources énergétiques, a choisi de miser sur ce secteur à forte valeur ajoutée.
Pour ce faire, le gouvernement a préparé la Stratégie contrat-progrès 2006-2012, un plan qui a pour objectif la mise en place, entre autres, d'une industrie forte en TIC, la consolidation de l'ingénierie nationale, la création d'emplois hautement qualifiés et pérennes (+33 000 dans l'industrie des TIC et +90 000 dans l'offshoring), le développement national du système e-gov, l'amélioration et la capitalisation d'un véritable savoir-faire national exportable.
Cet effort permettra un retour sur investissement assuré pour l'Etat avec plus de 10,5 milliards de dirhams de recettes fiscales sur cette période et favorisera l'arrivée d'investisseurs étrangers dans ce secteur. « Pour nous approcher encore plus du but, la vision a été déclinée en un plan opérationnel chiffré et planifié dans le temps.
Ce programme inclut pas moins de dix axes. La garantie de la pérennité du développement du secteur passe par le développement de trois éléments : ressources humaines, soutien à l'innovation et encouragement de la recherche et développement», indique Bachir Rachdi, président de la Fédération marocaine des technologies de l'information, des télécommunications et de l'offshoring (ex-APEBI),qui ajoute que les hypothèses sur lesquelles les objectifs sont fondés, ont été détaillées et analysées de très près avec les acteurs concernés. Les résultats attendus sont très ambitieux et réalistes. Pas moins de 8 milliards de dollars à l'horizon 2012 dont plus du quart réalisé à l'export.
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http://www.lematin.ma/Economic/Article.asp?id=12133
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