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Industrie mécanique : une trentaine d’entreprises sous-traitantes pour accompagner les projets en partenariat

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  • Industrie mécanique : une trentaine d’entreprises sous-traitantes pour accompagner les projets en partenariat

    ALGER - Une trentaine d’entreprises sous-traitantes dans la mécanique ont été retenues dans le cadre des projets du développement de l’industrie mécanique et automobile réalisés avec des partenaires américains et français, a indiqué, mardi à Alger, le ministre de l’Industrie, de la PME et de la promotion de l’investissement, Cherif Rahmani.

    Spécialisées dans la fabrication des composants, éléments et pièces de rechange utilisés dans le machinisme agricole et l’automobile, ces PME privées bénéficieront "d’une mise à niveau financière et technique en Algérie et à l’étranger avec l’aide de l’expertise étrangère", a déclaré le ministre à des journalistes en marge d’une cérémonie de remise du prix algérien de la qualité.

    Selon lui, le développement de la sous-traitance dans la mécanique autour de l’usine de Constantine qui fabrique des tracteurs sous la marque américaine Massey Ferguson ou la future usine Renault, vise à limiter les importations car, a-t-il souligné, "l’automobile, le tracteur ou le produit pharmaceutique doit être de qualité".

    Des formations dans le domaine de la mécanique seront aussi prévues tant au niveau des usines qu’au niveau des entreprises de sous-traitance, parallèlement à la création de centres de formation spécialisés dans cette filière industrielle.

    "Il y aura des centres de formation qui seront dédiés à l’apprentissage de la mécanique, et de l’automobile en particulier où des jeunes seront formés par des experts étrangers sur les technologies et le savoir-faire", a-t-il expliqué.

    M. Rahmani a également affirmé que l’Algérie s’est dotée d’une stratégie de relance de son industrie mécanique "filière par filière", relevant l’importance d’une telle démarche sur l’emploi et l’acquisition du savoir-faire industriel.

    "L’industrie automobile permet de créer des milliers d’emplois, elle a un effet démultiplicateur et structurant sur le territoire, comme elle introduit un savoir-faire et un esprit industrieux ce qui permet de faire évoluer le savoir-faire algérien", a insisté le ministre.

    Faisant référence au projet algéro-amércian de fabrication de tracteurs à Constantine qui vient d’entrer en la production et à la future usine automobile que doit réaliser le français Renault en Algérie, il a souligné que ces deux projets sont "des unités algériennes".

    "Contrairement à ce qui se fait au Maroc (avec l’usine Renault de Tanger, Ndlr), où ce sont des unités étrangères. Ici, ce sont des unités algériennes où l’investisseur est dans le capital avec nous et prend tous les risques", a-t-il dit à ce propos.

    Interrogé sur la future usine automobile de Renault en Algérie, dont un accord sera signé mercredi lors de la visite du président français François Hollande à Alger, M. Rahmani a répondu : "ce qu’a dit M. Sellal suffit".

    Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a confirmé lundi soir à la télévision France 3, la signature d’un contrat entre Renault et la Société nationale de véhicules industriels (SNVI), lors de la visite de Hollande à Alger.

    L’usine de fabrication de véhicules Renault, financée à hauteur de 51% par l’Algérie et 49% par Renault, sera implantée à Oran et emploiera quelque 6.000 travailleurs.

    Le ministre s’est également refusé à commenter des informations rapportées par la presse en France sur une possible participation de l’Algérie dans le capital du groupe automobile français Peugeot. "Je ne parle pas des industries étrangères en Algérie. Ne vous laissez pas abuser par des informations qui viennent d’ailleurs. Ecoutez ce que vous disent les médias algériens", a-t-il répondu.

    Malika.S
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