François Hollande a été accueilli en grande pompe mercredi à l'aéroport d'Alger par le président Abdelaziz Bouteflika, les deux hommes devant ensuite s'offrir un bain de foule sur le front de mer d'une capitale algérienne sous haute surveillance. Vingt et un coups de canon, hymnes nationaux et revue des troupes : le président français a été reçu avec faste par les autorités algériennes, qui célèbrent cette année les 50 ans d'indépendance de l'ancienne colonie française.
Les façades des immeubles ont été repeintes, les artères nettoyées et les arbres taillés, mais le zèle avec lequel les autorités ont donné un coup de jeune à leur capitale amuse et irrite les Algérois, connus pour leur esprit moqueur. "Merci Hollande, votre visite a permis un relooking de la capitale", plaisante Mohamed Khelfa, un habitant interrogé aux abords de la place Maurice-Audin. Le président français doit se rendre jeudi sur ce lieu pour rendre hommage au militant communiste et indépendantiste mort, selon sa famille, entre les mains de l'armée française. François Hollande a promis d'ouvrir les archives pour faire toute la lumière sur cet épisode obscur de la période coloniale.
Des centaines de policiers et militaires sont déployés le long des routes menant à Alger et dans la capitale, où des centaines de drapeaux français et algériens ont été hissés. Mais cet impressionnant déploiement de sécurité, dans un pays qui a été en proie pendant une décennie à la violence de groupes armés, agace certains Algérois excédés par les embarras de circulation provoqués par la visite de François Hollande. "C'est déjà un enfer en temps normal, mais avec cette visite cela devient cauchemardesque", explique un client attablé à la table d'un café du centre d'Alger.
Internet désactivé
Les connexions internet ont également été désactivées dans le centre de la ville ainsi que certaines lignes téléphoniques, des mesures qui empêchent les gens de travailler normalement. Les autorités algériennes ont aussi brouillé les téléphones portables aux alentours du cortège. Juchés sur trois camions, plus d'une centaine de journalistes devaient assister à la "déambulation" algéroise des deux chefs d'État en début d'après-midi. Les deux présidents rejoindront ensuite la résidence d'État de Zéralda pour un tête-à-tête à l'issue duquel une déclaration commune devait être rédigée.
Ce texte est très attendu, car le protocole ne prévoit aucune prise de parole commune des deux chefs d'État en public. François Hollande tiendra plus tard dans l'après-midi de mercredi une conférence de presse. Le président français doit ensuite faire une allocution devant la communauté française d'Alger, puis rejoindre son homologue algérien pour une cérémonie de signature d'une quinzaine d'accords. Enfin, François Hollande et une délégation pléthorique - comprenant neuf ministres, une dizaine d'élus, plus d'une trentaine de patrons et des représentants du secteur culturel, comme le comédien Kad Merad - seront les hôtes d'un dîner d'État au Palais du peuple d'Alger.
Source : le point
Les façades des immeubles ont été repeintes, les artères nettoyées et les arbres taillés, mais le zèle avec lequel les autorités ont donné un coup de jeune à leur capitale amuse et irrite les Algérois, connus pour leur esprit moqueur. "Merci Hollande, votre visite a permis un relooking de la capitale", plaisante Mohamed Khelfa, un habitant interrogé aux abords de la place Maurice-Audin. Le président français doit se rendre jeudi sur ce lieu pour rendre hommage au militant communiste et indépendantiste mort, selon sa famille, entre les mains de l'armée française. François Hollande a promis d'ouvrir les archives pour faire toute la lumière sur cet épisode obscur de la période coloniale.
Des centaines de policiers et militaires sont déployés le long des routes menant à Alger et dans la capitale, où des centaines de drapeaux français et algériens ont été hissés. Mais cet impressionnant déploiement de sécurité, dans un pays qui a été en proie pendant une décennie à la violence de groupes armés, agace certains Algérois excédés par les embarras de circulation provoqués par la visite de François Hollande. "C'est déjà un enfer en temps normal, mais avec cette visite cela devient cauchemardesque", explique un client attablé à la table d'un café du centre d'Alger.
Internet désactivé
Les connexions internet ont également été désactivées dans le centre de la ville ainsi que certaines lignes téléphoniques, des mesures qui empêchent les gens de travailler normalement. Les autorités algériennes ont aussi brouillé les téléphones portables aux alentours du cortège. Juchés sur trois camions, plus d'une centaine de journalistes devaient assister à la "déambulation" algéroise des deux chefs d'État en début d'après-midi. Les deux présidents rejoindront ensuite la résidence d'État de Zéralda pour un tête-à-tête à l'issue duquel une déclaration commune devait être rédigée.
Ce texte est très attendu, car le protocole ne prévoit aucune prise de parole commune des deux chefs d'État en public. François Hollande tiendra plus tard dans l'après-midi de mercredi une conférence de presse. Le président français doit ensuite faire une allocution devant la communauté française d'Alger, puis rejoindre son homologue algérien pour une cérémonie de signature d'une quinzaine d'accords. Enfin, François Hollande et une délégation pléthorique - comprenant neuf ministres, une dizaine d'élus, plus d'une trentaine de patrons et des représentants du secteur culturel, comme le comédien Kad Merad - seront les hôtes d'un dîner d'État au Palais du peuple d'Alger.
Source : le point
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