«L’élection en catimini et en dehors du délai légal est un piétinement de la souveraineté populaire par l’administration», pour B. Boudiaf, président du bureau régional du RCD qui s’est livré dans un point de presse organisé, hier mardi, à un bilan critique des résultats des élections locales du 29 novembre dernier.
Le responsable du RCD considère que la situation ainsi dénoncée est la conséquence des amendements apportés à la loi organique portant sur les modalités d’élection du maire et sur la constitution des majorités au sein des assemblées locales. «Une loi bricolée et faite à la hussarde», s’indignera le responsable de wilaya du parti de Mohcine Bellabas.
Mais au-delà des nombreuses failles et limites de cette loi qui est l’origine de la confusion et des débordements qui ont émaillé les cérémonies d’élection des P/APC, c’est surtout l’interprétation de façon sélective et aléatoire par les représentants de l’administration de certaines dispositions de la loi organique qui gêne et que décrie l’orateur qui qualifie de « clandestine et en catimini» l’élection des 7 P/APC pour des raisons de contestation en dehors de la date butoir du 14 décembre dernier.
En effet, ces opérations électorales dont le déroulement est en cours, se sont faites au niveau des sièges de daïra ou de la wilaya pour éviter d’exacerber la colère des citoyens de certaines municipalités qui considèrent qu’il y a eu détournement de leur choix électoral. «Nous sommes entrain de ramasser des preuves sur ces installations illégales et que nous verserons dans un dossier qui fera l’objet d’une présentation devant les instances judicaires concernées », dira le responsable du RCD qui est revenu sur le score électoral du RCD au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou où «le RCD reste toujours la première force», et pour qui les enjeux de l’alliance post-électorale FFS-RND-FLN sont ailleurs que dans la constitution des majorités et le partage des commissions au niveau des APC et APW.
«L’objectif pour ces trois partis s’inscrit dans la perspective des échéances électorales de 2014», dira B. Boudiaf qui parle «d’un plan diabolique qui vise la normalisation de la Kabylie» qui est un préalable aux élections présidentielles de 2014, selon le même orateur qui a abordé le plan d’action des P/APC RCD et, notamment, à Tizi-Ouzou, où le P/APC élu, Ouahab Ait Menguellet est attendu sur beaucoup de chantiers comme celui de l’état civil, de l’amélioration du cadre de vie…
Pour le RCD qui promet de mettre sur pied une association des élus locaux, impose des exigences à ces derniers dont il est attendu de présenter un bilan annuel devant les citoyens et une gouvernance transparente. A cet égard, le responsable du RCD n’a pas manqué de citer en exemple la gestion du maire d’Iferhounène. Pour Hamid Ait Saïd, le maire doit tenir un discours de vérité devant les citoyens et faire preuve de courage. Il vient d’être réélu à la majorité écrasante au niveau de sa commune.
S. Aït Mébarek, Le Soir
Le responsable du RCD considère que la situation ainsi dénoncée est la conséquence des amendements apportés à la loi organique portant sur les modalités d’élection du maire et sur la constitution des majorités au sein des assemblées locales. «Une loi bricolée et faite à la hussarde», s’indignera le responsable de wilaya du parti de Mohcine Bellabas.
Mais au-delà des nombreuses failles et limites de cette loi qui est l’origine de la confusion et des débordements qui ont émaillé les cérémonies d’élection des P/APC, c’est surtout l’interprétation de façon sélective et aléatoire par les représentants de l’administration de certaines dispositions de la loi organique qui gêne et que décrie l’orateur qui qualifie de « clandestine et en catimini» l’élection des 7 P/APC pour des raisons de contestation en dehors de la date butoir du 14 décembre dernier.
En effet, ces opérations électorales dont le déroulement est en cours, se sont faites au niveau des sièges de daïra ou de la wilaya pour éviter d’exacerber la colère des citoyens de certaines municipalités qui considèrent qu’il y a eu détournement de leur choix électoral. «Nous sommes entrain de ramasser des preuves sur ces installations illégales et que nous verserons dans un dossier qui fera l’objet d’une présentation devant les instances judicaires concernées », dira le responsable du RCD qui est revenu sur le score électoral du RCD au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou où «le RCD reste toujours la première force», et pour qui les enjeux de l’alliance post-électorale FFS-RND-FLN sont ailleurs que dans la constitution des majorités et le partage des commissions au niveau des APC et APW.
«L’objectif pour ces trois partis s’inscrit dans la perspective des échéances électorales de 2014», dira B. Boudiaf qui parle «d’un plan diabolique qui vise la normalisation de la Kabylie» qui est un préalable aux élections présidentielles de 2014, selon le même orateur qui a abordé le plan d’action des P/APC RCD et, notamment, à Tizi-Ouzou, où le P/APC élu, Ouahab Ait Menguellet est attendu sur beaucoup de chantiers comme celui de l’état civil, de l’amélioration du cadre de vie…
Pour le RCD qui promet de mettre sur pied une association des élus locaux, impose des exigences à ces derniers dont il est attendu de présenter un bilan annuel devant les citoyens et une gouvernance transparente. A cet égard, le responsable du RCD n’a pas manqué de citer en exemple la gestion du maire d’Iferhounène. Pour Hamid Ait Saïd, le maire doit tenir un discours de vérité devant les citoyens et faire preuve de courage. Il vient d’être réélu à la majorité écrasante au niveau de sa commune.
S. Aït Mébarek, Le Soir
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