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Le contrat de l’usine Renault à Oran sera signé

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    Abdelmalek Sellal met fin au suspense

    Le Premier ministre a indiqué que ce projet, soumis à la règle des 51/49, sera bénéfique pour les deux pays. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a mis, lundi soir, fin au suspense en annonçant sur France 3 que le contrat pour la construction d’une usine Renault à Oran sera bel et bien signé à l’occasion de la visite du président français, François Hollande, aujourd’hui et demain.
    Le Premier ministre a indiqué que ce projet, soumis à la règle des 51/49, sera bénéfique pour les deux pays, en essayant de rassurer l’opinion publique française qui se montre sceptique, voire opposée aux délocalisations des usines françaises.

    Mais le Premier ministre évoquera également les autres questions qui seront au menu de cette visite. Pour lui, cette dernière devrait marquer une nouvelle étape dans les relations entre les deux pays. Abdelmalek Sellal estime que “l’important est de se tourner vers l’avenir… et ne pas rester prisonnier des conflits séculiers”. La visite devrait être couronnée, selon lui, par la signature d’un pacte d’amitié et de coopération.
    T
    outefois, le Premier ministre a, encore une fois, dû marquer la divergence entre Alger et Paris sur le dossier malien. Tout en estimant que les deux pays convergent sur l’objectif, vers la stabilité et l’unité du Mali, Abdelmalek Sellal rappellera la position de principe de l’Algérie, qui a toujours refusé d’intervenir militairement dans un pays étranger. Il estime que le dialogue, l’isolation des groupuscules terroristes, le renforcement du gouvernement de Bamako et l’aide au développement des régions du nord du Mali sont autant d’étapes à ne pas négliger. Bien sûr, dira-t-il, après, il faudra s’attaquer aux groupuscules terroristes qui y sévissent.

    Sur la question du Printemps arabe et de la poussée des mouvements islamistes, le chroniqueur de France 3 fait un parallèle avec la situation vécue par l’Algérie au début des années 1990 et la décision prise de dissoudre le FIS. Il demande au Premier ministre algérien : “Aviez-vous raison en 1992 ?” Abdelmalek Sellal rétorquera que le pays a vécu une tragédie. “Nous étions seuls à combattre le terrorisme, jusqu’aux attentats du 11 septembre qui ont réveillé le monde.”

    Tout en s’interdisant de juger les expériences vécues présentement par les pays arabes où les mouvements islamistes ont pris le pouvoir, estimant que chaque peuple est libre de décider de son sort, il se contentera de dire : “Laissons le temps au temps.”

    Par Azzeddine Bensouiah , Liberté
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