Source Atlantico Publié le 19 décembre 2012
Le dernier classement de Thomson-Reuters sur les 100 entreprises les plus innovantes au monde est sorti début décembre.
"L'innovation est le fondement de la prospérité économique et du progrès technologique", a déclaré David Brown, directeur général, Thomson Reuters IP Solutions. En 2011, la France comptait déjà le plus grand nombre d’entreprises innovantes d’Europe selon le classement annuel mondial établi par Thomson Reuters qui répertorie les 100 entreprises les plus innovantes au monde. Le leadership français s'est encore renforcé en 2012 avec deux sociétés de plus que l'an dernier, soit 13 sociétés françaises figurent sur les 21 européennes. Quant à l'Allemagne, elle est présente à travers une seule entreprise : Siemens.
Trois nouvelles entreprises françaises font leur entrée dans le classement : Renault, Thales et Valeo. Rhodia n'en fait plus partie. Voici la liste :
Alcatel-Lucent
Arkema
Le CNRS
Le Commissariat à l'énergie atomique (CEA)
EADS
IFP Energies Nouvelles
L'Oréal
Michelin
Renault
Saint-Gobain
Snecma
Thales
Valeo
Selon l'étude la France est en bonne position grâce à ses centres de recherche IFP Energies Nouvelles, le CNRS et le CEA : ces organisations "ont prouvé leur capacité à innover et à jouer un rôle dans les technologies futures".
Au niveau mondial. La France décroche la place de 3ème, après les Etats-Unis (47 entreprises) en tête et le Japon (25 entreprises).
Côté secteur. Celui des semi-conducteurs et électrique est le plus innovant en 2012 avec 18 entreprises, soit 29% de plus qu’en 2011. Autre progression notable, celle du secteur des équipements automobiles qui croît de 133%.
Emploi. Les 100 entreprises du classement ont créé 125 000 emplois entre 2011 et 2012.
Méthodologie. Le classement de Thomson Reuters se base sur quatre critères : le taux de succès (c'est-à-dire la différence entre les brevets déposés et ceux validés), la dimension mondiale (reconnaissance du brevet au-delà du pays d'origine), le fait qu'il repose sur des innovations réelles (et non sur l'amélioration de techniques existantes), et enfin l'influence (le nombre de fois où un brevet d'origine est cité par d'autres demandeurs). Cela explique, par exemple, que la Chine, premier déposant de brevets en volume dans le monde, soit absente du Top 100.
Marie Théobald
Le dernier classement de Thomson-Reuters sur les 100 entreprises les plus innovantes au monde est sorti début décembre.
"L'innovation est le fondement de la prospérité économique et du progrès technologique", a déclaré David Brown, directeur général, Thomson Reuters IP Solutions. En 2011, la France comptait déjà le plus grand nombre d’entreprises innovantes d’Europe selon le classement annuel mondial établi par Thomson Reuters qui répertorie les 100 entreprises les plus innovantes au monde. Le leadership français s'est encore renforcé en 2012 avec deux sociétés de plus que l'an dernier, soit 13 sociétés françaises figurent sur les 21 européennes. Quant à l'Allemagne, elle est présente à travers une seule entreprise : Siemens.
Trois nouvelles entreprises françaises font leur entrée dans le classement : Renault, Thales et Valeo. Rhodia n'en fait plus partie. Voici la liste :
Alcatel-Lucent
Arkema
Le CNRS
Le Commissariat à l'énergie atomique (CEA)
EADS
IFP Energies Nouvelles
L'Oréal
Michelin
Renault
Saint-Gobain
Snecma
Thales
Valeo
Selon l'étude la France est en bonne position grâce à ses centres de recherche IFP Energies Nouvelles, le CNRS et le CEA : ces organisations "ont prouvé leur capacité à innover et à jouer un rôle dans les technologies futures".
Au niveau mondial. La France décroche la place de 3ème, après les Etats-Unis (47 entreprises) en tête et le Japon (25 entreprises).
Côté secteur. Celui des semi-conducteurs et électrique est le plus innovant en 2012 avec 18 entreprises, soit 29% de plus qu’en 2011. Autre progression notable, celle du secteur des équipements automobiles qui croît de 133%.
Emploi. Les 100 entreprises du classement ont créé 125 000 emplois entre 2011 et 2012.
Méthodologie. Le classement de Thomson Reuters se base sur quatre critères : le taux de succès (c'est-à-dire la différence entre les brevets déposés et ceux validés), la dimension mondiale (reconnaissance du brevet au-delà du pays d'origine), le fait qu'il repose sur des innovations réelles (et non sur l'amélioration de techniques existantes), et enfin l'influence (le nombre de fois où un brevet d'origine est cité par d'autres demandeurs). Cela explique, par exemple, que la Chine, premier déposant de brevets en volume dans le monde, soit absente du Top 100.
Marie Théobald
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