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France-Algérie: Nous (France et l’Algérie) avons préféré une méthode beaucoup plus simple, plus forte ..

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    ALGER - Les relations algéro-françaises traversent une étape qualitative rehaussée par la Déclaration d’Alger sur l’amitié et la coopération ainsi que par un document cadre de partenariat, a affirmé mercredi à Alger le président français François Hollande.


    "Nous (France et l’Algérie) avons préféré une méthode beaucoup plus simple, plus forte et efficace, à travers une déclaration d’amitié et de coopération et un document cadre de partenariat", a indiqué le président Hollande lors d’une conférence de presse.

    Après avoir rappelé que le traité d’amitié entre l’Algérie et la France, évoqué en 2003, "n’avait été ni signé ni paraphé et a été une source de malentendu", le chef de l’Etat français a souligné que la déclaration et le document cadre sont basés sur trois points.

    Il a expliqué, à ce propos, que les deux parties ont décidé de changer de méthode, à travers la mise en oeuvre d’une déclaration et d’un document cadre, en raison d’un changement de moment. "50 ans après un nouvel âge commence", a-t-il dit.

    Il a ajouté que le contenu a connu, aussi, des changements avec la signature de plusieurs accords touchant tous les domaines.
    "Ce qui nous est apparu plus fort ce n’est pas de nommer le mot mais les actions. L’amitié se démontre et se prouve", a-t-il affirmé.

    Interrogé sur le choix de l’Algérie comme première visite au Maghreb, le président Hollande a indiqué qu’avec l’Algérie, "nous avons des choses à nous dire et surtout à faire et parce que j’ai moi-même, a-t-il dit, une relation personnelle avec l’Algérie".

    Sur le devoir de mémoire, il a insisté sur une approche "lucide" du passé, pourvu, a-t-il estimé, qu’elle émane d’un désire "de faire avancer la France et l’Algérie, en donnant une nouvelle impulsion à leurs relations, un nouveau souffle et un nouvel élan" qu’il a qualifié de "nouvel âge".
    S’agissant de l’affaire des moines de Tibhirine, le chef de l’Etat français a indiqué que c’était à la justice des deux pays de faire toute la lumière sur ce qui s’était produit.

    En ce qui concerne la loi Morin de 2010 portant sur l’indemnisation des victimes des essais nucléaires français, il a appelé à ce qu’elle soit appliquée "pleinement".

    "Je veux que cette loi soit pleinement appliquée car elle ne l’a pas été avec la détermination nécessaire", a-t-il ajouté.

    Répondant à une question relative à la portée de son recueillement devant la plaque commémorative de Maurice Audin, disparu en juin 1957 en plein Bataille d’Alger, il a expliqué avoir souhaité ce temps de recul, ajoutant avoir demandé à son ministre de la Défense de recevoir la veuve de Maurice Audin, pour que toutes les informations puissent lui être communiquées "en toute transparence".

    Commentant, par ailleurs, l’état des droits de l’homme en Algérie, il a affirmé qu’en Algérie, "il n’y a pas de limite au droit d’information".
    "Il y a une presse libre et indépendante que peu de pays connaissent", a-t-il dit, rendant hommage au "combat" de cette presse pour "rester libre et indépendante pendant les périodes les plus éprouvantes pour la presse algérienne".

    Le président Hollande a indiqué, lors de sa conférence de presse, avoir invité le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, à effectuer une visite d’Etat en France.

    Meryam.F
    Dernière modification par MEK, 20 décembre 2012, 08h29.
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