Sonia Lyes
L’usine algérienne de Renault va créer dans un premier temps 350 emplois directs, a indiqué ce vendredi Jean‑Christophe Kugler, directeur du groupe pour la zone Euromed‑Afrique, lors d’une conférence téléphonique organisée deux jours après la signature de l’accord avec les autorités algériennes. Le démarrage de la production est prévu pour le deuxième semestre 2014, a‑t‑il précisé. La production initiale consistera en assemblage de kits importés de Roumanie ou de Turquie, tandis que les moteurs viendront de France, a‑t‑il expliqué, cité par l’agence AFP. On est loin du taux d’intégration de 42 % promis par Cherif Rahmani.
Jean‑Christophe Kugler a commenté l’estimation de l’investissement faite par Cherif Rahmani. « Le ministre a dû faire une estimation de l'ensemble des travaux qui vont au-delà du périmètre de l'usine », a‑t‑il estimé. « Il y a des modifications assez importantes à faire du port d'Oran, au niveau de l'infrastructure routière, d'approvisionnement en eau et en électricité etc », a‑t‑il expliqué. M. Rahmani a indiqué mercredi que l’investissement sera d’un milliard d’euros. La garantie d'exclusivité de trois ans obtenue par Renault offrira « le maximum de chances de réussir à cette opération », a souligné M. Kugler. « Une fois que cette opération aura bien démarré, ça nous pose aucun problème que l'Algérie prospecte au niveau d'autres constructeurs automobiles ».
Selon Jean‑Christophe Kugler, l'Algérie pourrait devenir à terme le premier marché automobile du continent africain. « L'Algérie est aujourd'hui le deuxième marché d'Afrique, largement devant le Maroc. Le premier marché va certainement être l'Afrique du Sud cette année […] et on pourrait très bien avoir un marché algérien qui devient le premier marché d'Afrique, ce n'est pas impossible », a‑t‑il affirmé.
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L’usine algérienne de Renault va créer dans un premier temps 350 emplois directs, a indiqué ce vendredi Jean‑Christophe Kugler, directeur du groupe pour la zone Euromed‑Afrique, lors d’une conférence téléphonique organisée deux jours après la signature de l’accord avec les autorités algériennes. Le démarrage de la production est prévu pour le deuxième semestre 2014, a‑t‑il précisé. La production initiale consistera en assemblage de kits importés de Roumanie ou de Turquie, tandis que les moteurs viendront de France, a‑t‑il expliqué, cité par l’agence AFP. On est loin du taux d’intégration de 42 % promis par Cherif Rahmani.
Jean‑Christophe Kugler a commenté l’estimation de l’investissement faite par Cherif Rahmani. « Le ministre a dû faire une estimation de l'ensemble des travaux qui vont au-delà du périmètre de l'usine », a‑t‑il estimé. « Il y a des modifications assez importantes à faire du port d'Oran, au niveau de l'infrastructure routière, d'approvisionnement en eau et en électricité etc », a‑t‑il expliqué. M. Rahmani a indiqué mercredi que l’investissement sera d’un milliard d’euros. La garantie d'exclusivité de trois ans obtenue par Renault offrira « le maximum de chances de réussir à cette opération », a souligné M. Kugler. « Une fois que cette opération aura bien démarré, ça nous pose aucun problème que l'Algérie prospecte au niveau d'autres constructeurs automobiles ».
Selon Jean‑Christophe Kugler, l'Algérie pourrait devenir à terme le premier marché automobile du continent africain. « L'Algérie est aujourd'hui le deuxième marché d'Afrique, largement devant le Maroc. Le premier marché va certainement être l'Afrique du Sud cette année […] et on pourrait très bien avoir un marché algérien qui devient le premier marché d'Afrique, ce n'est pas impossible », a‑t‑il affirmé.
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