Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a déclaré, hier à la radio française Europe 1, qu’il était «trop tôt pour parler» d’une résolution onusienne permettant une intervention militaire au Nord-Mali.
«Je crois qu’il faut laisser la possibilité à ceux qui la rédigent d’aller vers un consensus», a-t-il ajouté. Or, hier, la France avait soumis, selon l’AFP qui cite des diplomates, au vote de ses partenaires du Conseil de sécurité un projet de résolution autorisant le déploiement d’une force internationale au Mali par étapes et sans calendrier précis. Le soir même, le président François Hollande a déclaré, lors de sa conférence de presse à Tlemcen, que la résolution a été adoptée, indiquant que Paris et Alger était d’accord pour combattre le terrorisme. Le texte comporte un volet politique appelant Bamako à rétablir l’ordre constitutionnel et à engager des négociations avec certains des groupes armés, notamment les Touareg, présents dans le nord du pays. Le volet militaire comportera «deux étapes», a précisé un diplomate à l’AFP.
Décalage
Il s’agira d’abord de reconstruire l’armée malienne et d’entraîner les troupes africaines qui feront partie de la force afin de les rendre prêtes à reconquérir le nord. Au-delà des déclarations de bonnes intentions entre Paris et Alger sur la «convergence» des positions, ne s’agit-il pas là d’un décalage flagrant entre les deux pays ? En tout cas, mercredi, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a réaffirmé la nécessité d’un dialogue politique au Mali, avant une éventuelle intervention militaire dans le nord du pays, occupé par des groupes armés. Il avait, dans un rapport soumis récemment au Conseil de sécurité, mis en garde contre les dangers d’une intervention militaire dans le nord du Mali. Lundi, l’Union africaine (UA) et des pays d’Afrique de l’Ouest ont réitéré, de leur côté, leur appel à l’envoi d’une force africaine au Mali.
Bamako et la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) avaient soumis à l’ONU des plans pour une force internationale de 3300 hommes et demandent au Conseil de sécurité d’autoriser rapidement son déploiement. Le secrétaire d’Etat américain adjoint aux Affaires africaines, Johnnie Carson, avait estimé que les plans de la Cédéao «ne répondent pas à plusieurs questions essentielles», dont les «capacités des forces maliennes et internationales de réaliser les objectifs de la mission» et son financement, estimé à haut moins 200 millions d’euros.
el watan
«Je crois qu’il faut laisser la possibilité à ceux qui la rédigent d’aller vers un consensus», a-t-il ajouté. Or, hier, la France avait soumis, selon l’AFP qui cite des diplomates, au vote de ses partenaires du Conseil de sécurité un projet de résolution autorisant le déploiement d’une force internationale au Mali par étapes et sans calendrier précis. Le soir même, le président François Hollande a déclaré, lors de sa conférence de presse à Tlemcen, que la résolution a été adoptée, indiquant que Paris et Alger était d’accord pour combattre le terrorisme. Le texte comporte un volet politique appelant Bamako à rétablir l’ordre constitutionnel et à engager des négociations avec certains des groupes armés, notamment les Touareg, présents dans le nord du pays. Le volet militaire comportera «deux étapes», a précisé un diplomate à l’AFP.
Décalage
Il s’agira d’abord de reconstruire l’armée malienne et d’entraîner les troupes africaines qui feront partie de la force afin de les rendre prêtes à reconquérir le nord. Au-delà des déclarations de bonnes intentions entre Paris et Alger sur la «convergence» des positions, ne s’agit-il pas là d’un décalage flagrant entre les deux pays ? En tout cas, mercredi, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a réaffirmé la nécessité d’un dialogue politique au Mali, avant une éventuelle intervention militaire dans le nord du pays, occupé par des groupes armés. Il avait, dans un rapport soumis récemment au Conseil de sécurité, mis en garde contre les dangers d’une intervention militaire dans le nord du Mali. Lundi, l’Union africaine (UA) et des pays d’Afrique de l’Ouest ont réitéré, de leur côté, leur appel à l’envoi d’une force africaine au Mali.
Bamako et la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) avaient soumis à l’ONU des plans pour une force internationale de 3300 hommes et demandent au Conseil de sécurité d’autoriser rapidement son déploiement. Le secrétaire d’Etat américain adjoint aux Affaires africaines, Johnnie Carson, avait estimé que les plans de la Cédéao «ne répondent pas à plusieurs questions essentielles», dont les «capacités des forces maliennes et internationales de réaliser les objectifs de la mission» et son financement, estimé à haut moins 200 millions d’euros.
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