Armée syrienne libre (ASL)
«Notre ennemi c’est Bachar, et non pas Israël»
Par Lyes Sadoun
«Nous sommes exclusivement contre Bachar el-Assad et son régime. Si Sharon (ex-Premier ministre de l’État hébreu Ariel Sharon), vient chez moi et me dit qu’il est contre Bachar, il aura ma confiance.» C’est ce qu’affirme le commandant Abou Fadhi, aux deux journalistes israéliens qui le filment. Ainsi, en ce lundi 17 décembre 2012, la deuxième chaîne de la télévision israélienne «Chanel 2» diffuse en soirée un reportage filmé dans le nord du territoire syrien.
Il a été rediffusé jeudi par France 24. La Chaîne israélienne était l’invitée de l’armée syrienne libre ASL dans le village de Khribet el-Djoz à Idleb, un village au nord de la Syrie, non loin d’Alep et frontalier avec la Turquie. Dans son intervention, le journaliste explique s'y être rendu en compagnie d'un guide syrien, en passant par la Turquie.
Le journaliste dit avoir été bien accueilli par les miliciens syriens, l’escortant dans leurs différents repaires et lui accordant plusieurs entretiens. Signe d’hospitalité : le commandant lui accorde une interview sous sa tente. Mais une des déclarations d’Abou Fadh, sonne dans un premier temps, comme une menace aux oreilles de l’interviewer. «Nous sommes exclusivement contre Bachar el-Assad et son régime. Si Sharon, vient chez moi et me dit qu’il est contre Bachar, il aura ma confiance», déclare le commandant au journaliste.
A l’évocation du nom de Sharon, il pense avoir été démasqué. «Je suis inquiet», déclare le journaliste. Et comme pour le rassurer Abou Fadhi, relance : «Nous n’avons aucun problème avec Israël, notre seul ennemi, c’est Bachar». Ce qui a pour effet de le rassurer. Il pensait que le commandant rebelle tentait de lui tirer «les vers du nez», puisqu’il affirme ne pas avoir déclaré son identité et s’être fait passer pour un Européen.
La Syrie et Israël sont officiellement toujours en guerre depuis 1967 après que l’Etat hébreux lui eut pris une partie du plateau du Golan. D’autres sources pourtant, notamment, des médias syriens, la télévision libanaise Al-Manar, (chaîne du Hezbollah), mais aussi certains observateurs européens et russes, affirment que les rebelles syriens étaient «bel et bien» au courant de la nationalité des deux journalistes…
http://www.infosoir.com/edit.php?id=148298
«Notre ennemi c’est Bachar, et non pas Israël»
Par Lyes Sadoun
«Nous sommes exclusivement contre Bachar el-Assad et son régime. Si Sharon (ex-Premier ministre de l’État hébreu Ariel Sharon), vient chez moi et me dit qu’il est contre Bachar, il aura ma confiance.» C’est ce qu’affirme le commandant Abou Fadhi, aux deux journalistes israéliens qui le filment. Ainsi, en ce lundi 17 décembre 2012, la deuxième chaîne de la télévision israélienne «Chanel 2» diffuse en soirée un reportage filmé dans le nord du territoire syrien.
Il a été rediffusé jeudi par France 24. La Chaîne israélienne était l’invitée de l’armée syrienne libre ASL dans le village de Khribet el-Djoz à Idleb, un village au nord de la Syrie, non loin d’Alep et frontalier avec la Turquie. Dans son intervention, le journaliste explique s'y être rendu en compagnie d'un guide syrien, en passant par la Turquie.
Le journaliste dit avoir été bien accueilli par les miliciens syriens, l’escortant dans leurs différents repaires et lui accordant plusieurs entretiens. Signe d’hospitalité : le commandant lui accorde une interview sous sa tente. Mais une des déclarations d’Abou Fadh, sonne dans un premier temps, comme une menace aux oreilles de l’interviewer. «Nous sommes exclusivement contre Bachar el-Assad et son régime. Si Sharon, vient chez moi et me dit qu’il est contre Bachar, il aura ma confiance», déclare le commandant au journaliste.
A l’évocation du nom de Sharon, il pense avoir été démasqué. «Je suis inquiet», déclare le journaliste. Et comme pour le rassurer Abou Fadhi, relance : «Nous n’avons aucun problème avec Israël, notre seul ennemi, c’est Bachar». Ce qui a pour effet de le rassurer. Il pensait que le commandant rebelle tentait de lui tirer «les vers du nez», puisqu’il affirme ne pas avoir déclaré son identité et s’être fait passer pour un Européen.
La Syrie et Israël sont officiellement toujours en guerre depuis 1967 après que l’Etat hébreux lui eut pris une partie du plateau du Golan. D’autres sources pourtant, notamment, des médias syriens, la télévision libanaise Al-Manar, (chaîne du Hezbollah), mais aussi certains observateurs européens et russes, affirment que les rebelles syriens étaient «bel et bien» au courant de la nationalité des deux journalistes…
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