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L'Algerie satisfaite apres l'adoption de la resolution de l'onu sur le deploiement des troupes au nord -mali

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  • L'Algerie satisfaite apres l'adoption de la resolution de l'onu sur le deploiement des troupes au nord -mali

    L’Algérie « se reconnaît parfaitement dans les termes de la résolution 2085 » du Conseil de sécurité onusien, a indiqué, ce samedi 22 décembre, un haut responsable algérien dans une déclaration à TSA.
    Jeudi, le Conseil de sécurité de l'ONU a donné son feu vert pour le déploiement d’une force militaire étrangère au Mali, dont le nord est occupé depuis six mois par des groupes islamistes armés. Il a adopté, à l'unanimité, une résolution autorisant, « pour une période initiale d'un an », le déploiement d'une force mondiale au Mali.

    L’Algérie « partage l'économie générale » de cette résolution a indiqué notre source. D’abord, « cette résolution valide l'approche globale que nous avons développée depuis le début de la crise malienne, c'est‑à‑dire la nécessité d'apporter une réponse multiple à une crise multidimensionnelle pour traiter à la fois les aspects politiques, humanitaires et sécuritaires de cette crise », a‑t‑elle précisé. Ensuite, poursuit notre source, la résolution « identifie Aqmi et le Mujao comme étant la véritable menace qui pèse sur la région du Sahel ».

    Pour l’Algérie, la résolution « accorde une importance majeure au dialogue politique inclusif et aux négociations crédibles à engager entre le gouvernement malien, les groupes touareg armés et les représentants des autres communautés vivant au nord du Mali », selon la même source. « Elle fait du renforcement de l'armée malienne l'élément central et l'objectif principal du déploiement de la force internationale sous conduite africaine (Misma) », précise‑t‑elle. « Ce déploiement sous conditions, souligne notre source, doit encore obtenir l'aval du Conseil de sécurité qui a demandé d'affiner la planification et de revoir la chaîne de commandement avant le lancement de l'offensive ».

    Cette satisfaction n’est‑elle pas en contradiction avec la position défendue par l’Algérie jusqu’à présent dans le dossier malien ? Pour notre source, la réponse est non. Elle rappelle les positions récentes d’Alger sur le dossier. En octobre dernier, dans une déclaration à l’APS, Amar Belani, porte‑parole des Affaires étrangères, soulignait notamment que l’Algérie « n’est pas exclusivement pour le tout politique » et qu’elle avait toujours affirmé qu’il était « légitime » de recourir à tous les moyens, « y compris la force », pour éradiquer les groupes terroristes et leurs affiliés du crime transnational organisé dans le Sahel
    TSA

  • #2
    le déploiement d’une force militaire étrangère au Mali>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>IL FAUT preciser qu il s agisse d un continent formé de pays africains dits CEDEAO!!!!!
    بارد وسخون
    M.Alhayani

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    • #3
      [b]il parait que mouradia est contre toute inervention militaire et n'importe sa couleur

      subhan allah[/b]

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      • #4
        ...

        Pour l’Algérie, la résolution « accorde une importance majeure au dialogue politique inclusif et aux négociations crédibles à engager entre le gouvernement malien, les groupes touareg armés et les représentants des autres communautés vivant au nord du Mali », selon la même source. « Elle fait du renforcement de l'armée malienne l'élément central et l'objectif principal du déploiement de la force internationale sous conduite africaine (Misma) », précise‑t‑elle. « Ce déploiement sous conditions, souligne notre source, doit encore obtenir l'aval du Conseil de sécurité qui a demandé d'affiner la planification et de revoir la chaîne de commandement avant le lancement de l'offensive ».
        ayant rencontré, une fois, un représentant académique sincère et non armé d'une "partie" Touareg, voilà un message, assez récent, et donné en site...

        Intox et manipulations : A qui profite le crime ?

        jeudi 25 octobre 2012


        Depuis le samedi 20 octobre 2012, la presse internationale reprend à satiété une information AFP signée de son tristement célèbre correspondant à Bamako. Cette information émanant d’une source officielle malienne, dont ni vous, ni personne ne connaîtra jamais le nom, déclame que des jihadistes affluent par colonnes entières dans l’Azawad dans une dynamique solidaire avec les islamo narco terroristes sous la menace pendante d’une intervention militaire africaine sous les couleurs internationales.


        Au-delà du caractère sensationnel de la dépêche reprise par de nombreux médias de grande pointure, rivalisant de titres plus accrocheurs les uns que les autres pendant que les contenus demeurent drastiquement plus secs que les oueds du Sahara et les crevasses du Sahel d’un mois de mai, l’information officiellement anonyme relève des plus vulgaires intoxications et manipulations.


        D’abord, l’information ne repose que si le témoignage d’un membre de groupes islamo narco terroristes, seule source nommément citée. Toue porte à croire que c’est celle-ci qui alimente la voie officielle malienne. Rien d’étonnant, pour qui connaît les liens étroits entre le MUJAO et la nébuleuse islamo terroristes et les milieux du pouvoir malien depuis bientôt une quinzaine d’années. Le changement de régime et les révolutions de palais n’y font rien.

        Ensuite, pour ceux qui ont une profondeur connaissance et se livrent à des analyses fines du contexte géopolitiques du contexte global du sahel jusqu’au moyen orient, il est peu probable qu’il y ait une mobilisation d’une telle envergure en direction du sahel alors même que chaque terrain depuis la Syrie jusqu’en Libye a localement besoin de plus de forces jihadistes.
        Par ailleurs, l’information nous apprend que les colonnes sont arrivées de Libye en passant par le nord du Niger. Or, il est peu probable que la coalition Toubou du commandant Barka contrôlant l’extrême su libyen adossé au nord Niger ait laissé passer librement de telles colonnes. Cette coalition est bien connue pour son anti islamo terroriste et travaille sur des plans de lutte anti terroriste avec le MNLA.


        Avec le dispositif multiforme en place depuis quelques temps, notamment, de surveillance dans le cadre de l’initiative sahel de l’UE, la vigilance de l’armée nigérienne, le quadrillage surveillance de Africom…. Comment de telles colonnes auraient pu parcourir toute cette distance jusqu’à l’Azawad sans être signalées à défaut d’être interceptées ? sinon à quoi servent tous ces conciliabules autour de la lutte anti islamo narco terroristes dans le cadre de joutes oratoires qui n’en finissent pas ?


        Le désert est vaste mais ses habitants le connaissent parfaitement et l’arrivée de la moindre gerboise aurait été signalée. Le MNLA sur la base d’une immersion profonde sur le territoire de l’Azawad aurait été le premier à s’inquiéter d’un tel afflux et à partager cette préoccupation avec ceux des Etats qui ont véritablement à cœur la lutte contre l’islamo narco terrorisme !!!


        Connaissant parfaitement toute la fourberie dont sont capables ces groupes, il ne s’agit que d’une minable mise en scène visant à leurrer quelques sédentaires incrédules qui témoigneraient qu’ils ont vu des colonnes de véhicules arrivant de partout du monde dans les alentours de Gao pour venir en renfort aux frères menacés par les nouvelles croisades. Or, ces convois arrivaient simplement de Tombouctou ou d’ailleurs dans le désert de l’Azawad. Une telle ruse, dans l’ambiance actuelle, est de bonne guerre…malheureusement, une certaine presse en mal de sensation l’a reprise à son compte et la relaie largement sans aucune analyse profonde. Le MNLA et les analystes avertis tout comme les chancelleries occidentales ne sont pas dupes.

        Rien que la préparation de l’intervention fait que la peur change de camp tout comme une autre réalité est que les groupes actuels ne font pas le poids même face aux forces du MNLA si celles- ci bénéficiaient seulement d’un appui logistique (carburant, pièces de rechanges, assistance médicale, vivres, munitions) et en communication.

        Et c’est bien là que réside toute la complexité du problème, du seul fait que le MNLA est considéré comme avoir commis le péché éternel celui de revendiquer la libération du peuple de l’Azawad et qu’il ait accompli une étape décisive vers cet objectif en chassant définitivement l’armée et les symboles de l’Etat malien du territoire de l’Azawad le 1er avril 2012.
        Punir le MNLA et le Peuple de l’Azawad qui ne demande que sa dignité et de réhabiliter sa souveraineté sur sa terre ancestrale, est il moins dangereux que de laisser proliférer les islamo narco terroristes aux frontières méridionales de l’Europe, et in fine de l’Occident, sans parler de toute l’Afrique subsaharienne ?.

        Gare aux lendemains qui déchantent !!!


        Kitou

        Salam, merci...
        ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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        • #5
          y'a eu un accord en Algérie ces derniers jours non ?

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          • #6
            L'Algerie satisfaite apres l'adoption de la resolution de l'onu sur le deploiement des troupes au nord -mali
            .
            @haddou !

            -Les autorités algériennes savaient avant jeudi que le Conseil de sécurité de l'ONU allait voter une résolution autorisant le déploiement d'une force d'intervention internationale au nord du Mali

            Ce n est pas un hasard , l accord de MNLA - Azawad a Alger le même jour de l annonce de l adoption de l onu sur déploiement des troupes au nord -mali..
            je te laisse deviner ou va la politique extérieure algérienne :

            Le «rejet du terrorisme et de la criminalité organisée sous toutes ses formes»
            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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            • #7
              ...

              sans jouer de la grandeur des pesanteurs, l'Algérie mérite, si Elle le souhaite en conscience et du Peuple à venir, les bonnes marques de l'Universel, oui bien sûr tout n'est pas parfait de l'instant et des surfaces qui l'incombe en ce sens, mais bon qui ne sait que même dans l'Univers quelques voyageurs ne sont pas des moins inconsistants tout en se promenant librement de la réalité, surtout celle passée des connaissances à cet exemple imagé ou imageant, donc plus qu'un "rejet", c'est une faculté, à qui sait comprendre...

              Salam, merci...
              ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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              • #8
                nedjmala !!!

                par nedjmala : donc plus qu'un "rejet", c'est une faculté, à qui sait comprendre

                PS
                aptitude intellect à qui sait comprendre
                A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                • #9
                  ...

                  c'est Universel qui vous donne le plus à ce rejet...et puis essayer de répondre partout, c'est un plus qui vous manque parmi des sujets, en attente, bon visite...

                  Salam, merci
                  ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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                  • #10
                    sil y aurai interventiuon militaire au nord du mali il y aura guerre

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                    • #11
                      Alors la c'est la meilleure tgelbat lvista retournement de position

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                      • #12
                        Alors la c'est la meilleure tgelbat lvista retournement de position
                        C'est ce que je pensais, je me suis dit aw j'ai luope une partie du film . En tout cas c'est bien qu'Alger ait rejoint la position marocaine sur la question
                        "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

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                        • #13
                          je ne sais pas si nos frere algerien vivent dans ce monde ou pas.

                          Ansar Dine regrette la résolution de l’ONU portant déploiement de la Mission internationale de soutien au Mali

                          ALGER – Le porte-parole du groupe armé Ansar Dine (nord du Mali), Mohamed Ahrib a regretté vendredi à Alger, l’adoption, la veille, par le Conseil de sécurité des Nations Unies une résolution autorisant « pour une période initiale d’un an » le déploiement de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA).



                          « Nous regrettons le feu vert donné pour une intervention militaire au Mali. Nous disons qu’il n’y a pas lieu de le faire », a déclaré M. Ahrib, en marge d’un point de presse organisé à l’issue de la signature d’une déclaration de partenariat entre Ansar Dine et le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).

                          Le porte-parole de Ansar Dine a qualifié cette résolution de « complot » monté par « la France et les Occidentaux qui n’ont pas comme objectif, a-t-il dit, de laisser le « Mali récupérer son intégrité ».

                          « Il y a un risque de déstabiliser des pays qui sont déjà fragiles tels que le Niger, la Mauritanie et surtout la Libye », a-t-il ajouté.

                          Selon le Conseil de sécurité la MISMA sera chargée, notamment, d’aider les autorités maliennes à reprendre les zones du nord du pays contrôlées par des groupes armés terroristes et extrémistes.

                          L’organe de décision de l’ONU autorise une force d’intervention africaine à prendre « toutes les mesures nécessaires », en conformité avec les lois internationales, afin de prendre le contrôle du nord du Mali.

                          M. Ahrib a insisté, dans ce contexte, sur la nécessité d’aller vers une solution politique, car, « la solution militaire, a-t-il expliqué, est contre d’abord notre communauté et notre religion ».

                          Par ailleurs, le porte-parole du groupe armée Ansar Dine a tenu à remercier les autorités algériennes pour leur volonté de trouver une solution politique au Mali.
                          Dernière modification par auscasa, 23 décembre 2012, 13h49.

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                          • #14
                            qui sont d'abord Anssar dine qui veulent parler au nom des millions de maliens occuper sur leur terre.

                            Ansar Dine (en arabe : أنصار الدين‎) est un groupe islamique dirigé par Iyad ag Ghali. Ce groupe, apparu en mars 2012, est l'un des principaux groupes participants à l'insurrection malienne de 2012, avec le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO) et le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), ce dernier étant fortement marginalisé depuis la fin juin 2012.

                            Ansar Dine milite pour l'instauration de la charia au Mali. Il est suspecté d'avoir des liens avec l'organisation Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI).

                            Le 12 octobre 2012, le Conseil de sécurité des Nations unies charge les pays de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) de mobiliser les forces armées ouest-africaines et de définir un plan de reconquête militaire du Nord Mali1 qui se trouve entre les mains d'AQMI, du MUJAO et d'Ansar Dine.
                            alors on parle d'un groupe qui a ete creer en mars 2012 par les services secret algerien pour representer le peuple malien occuper .

                            Commentaire


                            • #15
                              C'est ce que je pensais, je me suis dit aw j'ai luope une partie du film .
                              Non, c'est tout le film qui a été loupé !
                              En tout cas c'est bien qu'Alger ait rejoint la position marocaine sur la question
                              LAquelle position ?
                              Mali : Le Maroc ne sait pas ce qu’il veut

                              Publié le 11.12.2012 à 17h53 |
                              Par Julie Chaudier

                              La crise malienne connaît aujourd'hui de nouvelles secousses, mais le Maroc reste incapable, en dépit de sa position de président du Conseil de sécurité de l'ONU, d'adopter une position claire. Partisan d'une intervention militaire africaine au nord-Mali sans être membre de l'Union africaine, il reste en dehors des débats cruciaux pour le Mali.

                              Ce matin, mardi 11 décembre, le premier ministre malien, Cheik Modibo Diarra, a annoncé sa démission, avant d’être arrêté par l’armée. Alors que des évènements graves se succèdent au Mali et que la perspective d’une intervention militaire s’éloigne, le Maroc est, pour tout le mois de décembre, président du Conseil de sécurité des Nations unies. « En soi, un tel poste n’offre aucun pouvoir, il donne simplement pour un mois, une tribune particulière au pays qui préside », explique Kader Abderrahim, chercheur associé à l’Institut français de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS). Le Maroc dispose d’une belle tribune en pleine crise malienne, mais pour y dire quoi ? Pas grand-chose ; car le royaume ne sait pas ce qu’il veut « il navigue à vue », estime le chercheur.

                              A deux jours d’intervalle, deux articles, le premier algérien, le second marocain, tentent de définir la position du Maroc dans la crise politique et sécuritaire malienne actuelle. Une même réalité, pour deux analyses opposées. « Loin de constituer une surprise, la position du Maroc sur la crise malienne rejoint en tout point celle exprimée par la Cédéao au lendemain de la publication par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, de son rapport sur le Mali. Tout ce monde semble pressé d’aller faire la guerre dans l’Azawad », indique El Watan, dimanche 9 décembre.

                              Non puis oui à l'intervention armée
                              « Le Maroc souhaite une « démarche plus globale et mieux coordonnée » ! Autrement dit, la crise du Mali, contrairement à ce qui se laisse entendre dans les couloirs des Nations Unies, ne comporte pas que l’aspect militaire et les partisans de l’intervention armée, au nord du Mali, sont conviés à revoir leur copie », souligne le quotidien marocain Le Soir, deux jours plus tard. Pour Le Soir, le Maroc ne veut pas de l’intervention militaire, et selon El Watan, il milite pour cette même intervention.

                              La contradiction qui apparaît dans la presse ne s’explique pas par l’incompétence des journalistes, ni seulement par leurs nationalités respectives, mais par la confusion réelle qui règne au plus haut sommet de l’Etat marocain. Le 2 août, Saâd Dine El Othmani, ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, se prononçait clairement contre une intervention militaire, privilégiant, comme l’Algérie, les négociations politiques. Depuis le 11 novembre, pourtant, le Maroc soutien la proposition de la Communauté Economique des Etats d’Afriques de l’Ouest (CEDEAO) d’une intervention militaire africaine.

                              Internationaliser la crise malienne

                              Depuis, il est encore très difficile de comprendre la position marocaine. Le royaume continue à soutenir l’intervention armée africaine « tout retard ou temporisation [...] ne fera que renforcer l'emprise et le contrôle des réseaux terroristes ou criminels sur cette région », presse Saâd Dine El Othmani, devant le Conseil de sécurité des Nations unies, hier, lundi 10 décembre.

                              En parallèle, « le Maroc tente d’internationaliser la crise malienne de la même façon qu’il le fait pour la question du Sahara », note Kader Abderrahim. Hier, le même ministre insiste encore devant le Conseil : « Le moment est venu d’asseoir une coopération et une coordination interrégionale inclusive entre les États du Sahel et ceux du Maghreb pour la stabilité de cet espace stratégique de l’Afrique. Les différentes organisations, rassemblées ici aujourd’hui, constituent une plateforme idoine pour asseoir une telle coopération. »

                              Le Maroc marginalisé

                              Plus explicitement, le Maroc voudrait devenir un acteur du débat autour de l’affaire malienne, or il n’a pas du tout le même poids que son voisin. « L’Algérie, sur le dossier du Mali, a été extrêmement sollicitée et entendue car elle dispose d’une expérience en matière de lutte anti-terroriste très forte. Ces éléments sont déjà parvenus à infiltrer AQMI (Al Qaida au Maghreb Islamique) », remarque Kader Abderrahim. Mi-novembre, l’Algérie a fait ses preuves, en obtenant d’Ansar Dine, le groupe islamiste et sécessionniste du nord du Mali, qu’il se retire d’Aqmi.

                              Le Maroc, en comparaison, est dépassé « et un peu envieux de la position de force de l’Algérie sur ce dossier. Les Marocains se sentent marginalisés. Aujourd’hui, au Mali, tout se joue entre l’Algérie, la France, et les Etats Unis. Le Maroc voudrait entrer dans la boucle mais pour cela encore faudrait-il avoir une idée claire de ce qu’il veut pour la région », explique Kader Abderrahim.

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