Les Algériens ne sont pas en sécurité chez eux. Après quinze ans de terrorisme, l’insécurité a pris depuis quelques années de nouvelles formes. Alors que nos villes, notamment Alger, sont quadrillées en permanence par d’impressionnants dispositifs de la police et de la gendarmerie, l’insécurité n’a jamais été aussi importante.
Jeudi dernier, des inconnus ont kidnappé une fillette à son domicile parental, à Mahelma, près de Zeralda, dans la banlieue ouest de la capitale. La petite fille, âgée de 8 ans, a été retrouvée morte le lendemain. Les ravisseurs courent toujours. Ils n’ont pas été arrêtés alors que la capitale est sous haute surveillance policière. Le gouvernement observe le silence. Aucun ministre ne s’est rendu sur les lieux du drame. Aucune déclaration de condamnation.
Cette affaire, au‑delà de son caractère choquant, illustre la facilité avec laquelle les délinquants, les voyous et les kidnappeurs d’enfants opèrent dans les cités algériennes. Ils y font régner la terreur, obligeant les habitants à se barricader dans leurs appartements. La police et la gendarmerie, en charge d’assurer la sécurité des citoyens, sont étrangement absentes et évitent d’intervenir, même en cas de dépôt de plainte de la part des habitants.
Les gendarmes et les policiers se contentent d’une présence très visible au niveau des barrages fixes dressés sur les routes. Les policiers n’effectuent pas de patrouilles pédestres et les gendarmes se déplacent rarement dans les cités pour prévenir d’éventuelles agressions, vols et kidnappings. Les gendarmes et les policiers s’abstiennent d’intervenir en cas de plainte pour éviter que d’éventuelles arrestations musclées ne conduisent à des émeutes consécutives. Ils laissent ainsi la voie libre aux voyous, kidnappeurs et trafiquants de drogue.
Le pouvoir ne réagit pas parce qu’il ne se sent pas directement concerné par le phénomène. Les enfants de dirigeants vivent dans des endroits sécurisés, au Club des Pins, à Moretti, Hydra ou El Biar. Les délinquants, contrairement aux terroristes, n’ont pas de revendications politiques. Ils ne menacent pas directement la survie du pouvoir. C’est aussi ce qui explique le laxisme à leur égard.
TSA
Ryad Hamadi
Jeudi dernier, des inconnus ont kidnappé une fillette à son domicile parental, à Mahelma, près de Zeralda, dans la banlieue ouest de la capitale. La petite fille, âgée de 8 ans, a été retrouvée morte le lendemain. Les ravisseurs courent toujours. Ils n’ont pas été arrêtés alors que la capitale est sous haute surveillance policière. Le gouvernement observe le silence. Aucun ministre ne s’est rendu sur les lieux du drame. Aucune déclaration de condamnation.
Cette affaire, au‑delà de son caractère choquant, illustre la facilité avec laquelle les délinquants, les voyous et les kidnappeurs d’enfants opèrent dans les cités algériennes. Ils y font régner la terreur, obligeant les habitants à se barricader dans leurs appartements. La police et la gendarmerie, en charge d’assurer la sécurité des citoyens, sont étrangement absentes et évitent d’intervenir, même en cas de dépôt de plainte de la part des habitants.
Les gendarmes et les policiers se contentent d’une présence très visible au niveau des barrages fixes dressés sur les routes. Les policiers n’effectuent pas de patrouilles pédestres et les gendarmes se déplacent rarement dans les cités pour prévenir d’éventuelles agressions, vols et kidnappings. Les gendarmes et les policiers s’abstiennent d’intervenir en cas de plainte pour éviter que d’éventuelles arrestations musclées ne conduisent à des émeutes consécutives. Ils laissent ainsi la voie libre aux voyous, kidnappeurs et trafiquants de drogue.
Le pouvoir ne réagit pas parce qu’il ne se sent pas directement concerné par le phénomène. Les enfants de dirigeants vivent dans des endroits sécurisés, au Club des Pins, à Moretti, Hydra ou El Biar. Les délinquants, contrairement aux terroristes, n’ont pas de revendications politiques. Ils ne menacent pas directement la survie du pouvoir. C’est aussi ce qui explique le laxisme à leur égard.
TSA
Ryad Hamadi
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