«Nous sommes parmi les gens qui disent qu'en cas d’enlèvements d’enfants suivis d’agressions sexuelles et d’assassinats, la peine de mort doit être rétablie, car dans ce genre de situations, c’est la société qui est ébranlée et ce sont ses fondements qui sont touchés», a déclaré ce dimanche sur les ondes de la radio Chaine III, Pr Khiati, président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et du développement de la recherche (FOREM).
Avec l’enlèvement, la semaine dernière, de la petite Chaima, âgée de 8 ans, le nombre d’enfants ayant subit le même sort en 2012 s’élève à 36. 1000 enlèvements sont enregistrés depuis 2001 selon l’invité de la radio. Le cas de Chaima va jusqu’à ébranler les fondements de notre société, estime le professeur qui dit que «chaque enlèvement d’enfants est une disparition de trop ».
L’inintervenant regrette par ailleurs que des plans de recherche immédiate n’aient pas été établis dans ces cas d’enlèvements. Il y a utilité, selon lui, de recourir au radio locales, à l’affichages, aux contrôle au niveau des barrage dans les 2 heures qui suivent l’enlèvement car «c’est là que tout se joue ». «C’est sûr qu’il faut agir à plusieurs niveaux. Les services de sécurités seuls ne peuvent pas régler tout le problème», précise-t-il.
10 000 enfants violés
Le dernier rapport annuel de la Forem fait état de 50 000 enfants mal traités, 10 000 violés, 350 000 travaillent de façon permanente et au noir. 20 000 sont livrés à eux même et sont dans la rue et 15 000 sont présentés devant les tribunaux
Selon le Pr Khiati, face à ces chiffres effarants, «il faut une restructuration et une réadaptation des textes juridiques» afin de bien prendre en charge les enfants en danger.
Aussi, il suggère la création d’une structure de coordination entre les différents ministères afin de bien faire face à ces fléaux et ce tout en considérant la société civile comme partenaire.
El Watan
Mina Adel
Avec l’enlèvement, la semaine dernière, de la petite Chaima, âgée de 8 ans, le nombre d’enfants ayant subit le même sort en 2012 s’élève à 36. 1000 enlèvements sont enregistrés depuis 2001 selon l’invité de la radio. Le cas de Chaima va jusqu’à ébranler les fondements de notre société, estime le professeur qui dit que «chaque enlèvement d’enfants est une disparition de trop ».
L’inintervenant regrette par ailleurs que des plans de recherche immédiate n’aient pas été établis dans ces cas d’enlèvements. Il y a utilité, selon lui, de recourir au radio locales, à l’affichages, aux contrôle au niveau des barrage dans les 2 heures qui suivent l’enlèvement car «c’est là que tout se joue ». «C’est sûr qu’il faut agir à plusieurs niveaux. Les services de sécurités seuls ne peuvent pas régler tout le problème», précise-t-il.
10 000 enfants violés
Le dernier rapport annuel de la Forem fait état de 50 000 enfants mal traités, 10 000 violés, 350 000 travaillent de façon permanente et au noir. 20 000 sont livrés à eux même et sont dans la rue et 15 000 sont présentés devant les tribunaux
Selon le Pr Khiati, face à ces chiffres effarants, «il faut une restructuration et une réadaptation des textes juridiques» afin de bien prendre en charge les enfants en danger.
Aussi, il suggère la création d’une structure de coordination entre les différents ministères afin de bien faire face à ces fléaux et ce tout en considérant la société civile comme partenaire.
El Watan
Mina Adel
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