Damas opposé à une force internationale au Liban, le chef de la diplomatie iranienne à Beyrouth
LE CAIRE (AP) - La Syrie a fait savoir à l'Egypte qu'elle était opposée à la création d'une nouvelle force internationale, mais ne serait pas contre un élargissement de l'actuelle FINUL, la Force intérimaire des Nations unies au Liban.
De son côté, le président syrien Bachar el-Assad a appelé son armée à "intensifier ses efforts d'entraînement et à travailler à accroître son état de préparation", selon l'agence officielle SANA.
Par ailleurs, le chef de la diplomatie iranienne Manouchehr Mottaki est arrivé lundi à Beyrouth, première visite d'un responsable iranien au Liban depuis le début de la guerre. Mottaki avait auparavant discuté de la crise en cours à Damas, considéré avec Téhéran comme le "parrain" du Hezbollah.
"Les Syriens parlent de renforcer la FINUL", a déclaré le chef de la diplomatie égyptienne Ahmed Aboul Gheit. Damas ne s'est pas exprimé publiquement sur le sujet depuis le début des affrontements entre Israël et le Hezbollah.
En privé, des diplomates au Caire expliquent que le ministre égyptien, qui était dimanche à Damas pour rencontrer le "raïs" syrien a "cherché à convaincre Assad de ne pas s'interposer sur le chemin d'une solution diplomatique" et de ne pas exprimer son opposition si une force internationale est dépêchée au Liban.
Le Caire mène actuellement une médiation, avec l'Arabie saoudite, pour tenter de convaincre Damas de mettre un terme à son soutien au Parti de Dieu libanais et de s'éloigner de Téhéran.
A Beyrouth, le ministre iranien des Affaires étrangères a quant à lui rencontré lundi soir son homologue Faouzi Salloukh, et devait voir mardi le président Emile Lahoud et le Premier ministre Fouad Siniora.
De son côté, Assad a déclaré, au cours de son allocution annuelle aux forces armées, qu'à l'heure de "circonstances internationales et de défis régionaux qui requièrent la prudence, la vigilance et la préparation", "chaque effort et chaque goutte de sueur aujourd'hui à l'entraînement, épargneront une goutte de sang lorsque le moment viendra".
Alors que certains voyageurs en provenance de Syrie ont fait état du rappel de réservistes, ce que Damas n'a jamais annoncé officiellement, Assad a ajouté que "tous les hurlements menaçants des forces hégémoniques soutenant l'agression ne nous empêcheront pas de continuer sur le chemin de la libération, et de soutenir nos frères et la résistance" du Hezbollah, toujours selon l'agence SANA. AP
nc/v
LE CAIRE (AP) - La Syrie a fait savoir à l'Egypte qu'elle était opposée à la création d'une nouvelle force internationale, mais ne serait pas contre un élargissement de l'actuelle FINUL, la Force intérimaire des Nations unies au Liban.
De son côté, le président syrien Bachar el-Assad a appelé son armée à "intensifier ses efforts d'entraînement et à travailler à accroître son état de préparation", selon l'agence officielle SANA.
Par ailleurs, le chef de la diplomatie iranienne Manouchehr Mottaki est arrivé lundi à Beyrouth, première visite d'un responsable iranien au Liban depuis le début de la guerre. Mottaki avait auparavant discuté de la crise en cours à Damas, considéré avec Téhéran comme le "parrain" du Hezbollah.
"Les Syriens parlent de renforcer la FINUL", a déclaré le chef de la diplomatie égyptienne Ahmed Aboul Gheit. Damas ne s'est pas exprimé publiquement sur le sujet depuis le début des affrontements entre Israël et le Hezbollah.
En privé, des diplomates au Caire expliquent que le ministre égyptien, qui était dimanche à Damas pour rencontrer le "raïs" syrien a "cherché à convaincre Assad de ne pas s'interposer sur le chemin d'une solution diplomatique" et de ne pas exprimer son opposition si une force internationale est dépêchée au Liban.
Le Caire mène actuellement une médiation, avec l'Arabie saoudite, pour tenter de convaincre Damas de mettre un terme à son soutien au Parti de Dieu libanais et de s'éloigner de Téhéran.
A Beyrouth, le ministre iranien des Affaires étrangères a quant à lui rencontré lundi soir son homologue Faouzi Salloukh, et devait voir mardi le président Emile Lahoud et le Premier ministre Fouad Siniora.
De son côté, Assad a déclaré, au cours de son allocution annuelle aux forces armées, qu'à l'heure de "circonstances internationales et de défis régionaux qui requièrent la prudence, la vigilance et la préparation", "chaque effort et chaque goutte de sueur aujourd'hui à l'entraînement, épargneront une goutte de sang lorsque le moment viendra".
Alors que certains voyageurs en provenance de Syrie ont fait état du rappel de réservistes, ce que Damas n'a jamais annoncé officiellement, Assad a ajouté que "tous les hurlements menaçants des forces hégémoniques soutenant l'agression ne nous empêcheront pas de continuer sur le chemin de la libération, et de soutenir nos frères et la résistance" du Hezbollah, toujours selon l'agence SANA. AP
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