Par RFI
Une nouvelle affaire de pédophilie mobilise les associations de défense de l’enfance marocaines. Fin septembre, s’est ouvert le procès de deux Marocains qui auraient aidé un Français à avoir accès à des adolescents. Le principal suspect, le Français Patrick Finet, a quitté le Maroc l’été dernier et n’est, à ce jour, pas poursuivi.
Au départ l’affaire se résume à un différend commercial. Jaouad Kadiri, PDG d’une compagnie hôtelière porte plainte contre le Français Patrick Finet en charge de la construction de son hôtel, pour une histoire de facture non réglée. Mais au cours de l’enquête, la police découvre un ordinateur qui aurait appartenu au Français. Le disque dur est chargé de photos pornographiques d’adolescents marocains.
Le procureur du roi décide donc d’ouvrir une instruction judiciaire. Mais sont convoqués à la barre, non pas Patrick Finet qui a quitté le Maroc en juillet 2011, mais ses deux chauffeurs. Les deux Marocains sont accusés d’« aide à la prostitution et participation à l’exploitation d’enfants pour du matériel pornographique ».
Patrick Finet, lui, est sous le coup d’un mandat de recherche marocain mais pas de mandat d’arrêt international. Il n’est donc pas dans l’obligation de revenir au Maroc. Hier, deux témoins ont comparu à la barre. Ils auraient vu Patrick Finet en compagnie de mineurs à la piscine et dans sa maison. De son côté, le Français qualifie ce procès de chantage suite au différend commercial. Le verdict est attendu le 14 décembre.
Une nouvelle affaire de pédophilie mobilise les associations de défense de l’enfance marocaines. Fin septembre, s’est ouvert le procès de deux Marocains qui auraient aidé un Français à avoir accès à des adolescents. Le principal suspect, le Français Patrick Finet, a quitté le Maroc l’été dernier et n’est, à ce jour, pas poursuivi.
Au départ l’affaire se résume à un différend commercial. Jaouad Kadiri, PDG d’une compagnie hôtelière porte plainte contre le Français Patrick Finet en charge de la construction de son hôtel, pour une histoire de facture non réglée. Mais au cours de l’enquête, la police découvre un ordinateur qui aurait appartenu au Français. Le disque dur est chargé de photos pornographiques d’adolescents marocains.
Le procureur du roi décide donc d’ouvrir une instruction judiciaire. Mais sont convoqués à la barre, non pas Patrick Finet qui a quitté le Maroc en juillet 2011, mais ses deux chauffeurs. Les deux Marocains sont accusés d’« aide à la prostitution et participation à l’exploitation d’enfants pour du matériel pornographique ».
Patrick Finet, lui, est sous le coup d’un mandat de recherche marocain mais pas de mandat d’arrêt international. Il n’est donc pas dans l’obligation de revenir au Maroc. Hier, deux témoins ont comparu à la barre. Ils auraient vu Patrick Finet en compagnie de mineurs à la piscine et dans sa maison. De son côté, le Français qualifie ce procès de chantage suite au différend commercial. Le verdict est attendu le 14 décembre.
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