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Les arabes et le Mossad

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  • Les arabes et le Mossad

    Des pays arabes comme la Jordanie, l'Egypte et le Maroc echangent régulierement des informations avec les services secrets israéliens. Le Roi Hussein de Jordanie etait connu pour ses liens avec le Mossad et de hauts dignitaires marocains font de frequents sejours au siége de cet organisme à Tel Aviv. Au vu de tout se qui se passe au proche orient comme tragédie dont les populations arabes sont les premiéres victimes, pensez vous qu'il n'est pas encore temps pour les gouvernements arabes de dénoncer cette mascarade et de mettre au défi ces pays arabes surtout le Maroc et la Jordanie de cesser de comploter avec l'Etat sioniste

  • #2
    Exaspération

    Dans son discours du Trône, Sa Majesté a tenu à condamner fermement l’agression déclenchée par Israël, contre les Palestiniens, et contre le Liban et les Libanais. Cette condamnation est importante. Le Maroc a toujours prôné le dialogue dans le conflit israélo-arabe. Le Maroc est allé très loin en jouant un rôle actif à travers la communauté israélienne d’origine marocaine. Nul ne peut taxer le Maroc d’extrémisme. Mais trop, c’est trop! Le Maroc est l’un des pays les plus occidentalisés du monde arabe tout comme le Liban, idéologiquement, culturellement et politiquement. Le Maroc veut continuer à s’intégrer à l’Occident, c’est indéniable, mais pas à n’importe quel prix. Israël et les Etats-Unis devraient prêter sérieusement attention au monarque de ce pays arabe, ami et allié de l’Occident. Dans la voie qu’ils ont choisie, ils ne trouveront pas d’alliés dans le monde arabe. Le fait que le Premier ministre libanais Fouad Signora ait refusé de recevoir Condoleezza Rice va dans le même sens.
    Le Maroc souhaiterait certes se préoccuper du développement de son économie et de la construction de la démocratie chez lui. Mais il ne peut pas rester insensible au désordre et à la violence qui se déclenchent dans la région. Les coupables ont été clairement désignés.
    L’intervention sur ce thème du Roi du Maroc exprime l’exaspération des Marocains et même des franges les plus occidentalisées d’entre eux. Outre les liens de fraternité avec les Libanais et les Palestiniens, nous savons que les effets néfastes de l’agressivité israélienne et américaine ne manqueront pas d’avoir des répercussions négatives même sur nous.
    Les Etats-Unis et Israël ne raisonnent plus qu’en termes de capitulation du monde arabe; cette logique, le Maroc et son Roi la rejettent.

    Abdelmounaïm DILAMI

    Source: l'economiste

    Lis le discours royal ^^
    Nous sommes ouvert au dialogue mais nous ne sommes pas des vendus Sarminov.

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    • #3
      Ouakha a khay Quasard la derniere fois tu trouvais beaucoup de vertus à ce sioniste d'Amir Peretz que tu traitais d'"authentique marocain" plus proche de vous que certains ressortissant d'un "pays voisin".

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      • #4
        Le chef du parti travailliste Israelien t'a fait quelque chose?

        Aussi il faut arreter de me faire dire ce que je n'ai pas dit, je le repete encore une fois nous avons des relations privilégiée avec notre diaspora vivant en Israel ce qui nous permet de developper un canal de dialogue diplomatique pour eviter le pire aux palestiniens et aux libanais, sans pour autant sortir les violons et les phrases propagantistes toutes faites qui n'ont mené les arabes nul part.

        Au moins nous on se bouge alors que d'autres ne font que parler.

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        • #5
          Quasard: Le chef du parti travailliste Israelien t'a fait quelque chose

          je le repete encore une fois nous avons des relations privilégiée avec notre diaspora vivant en Israel ce qui nous permet de developper un canal de dialogue diplomatique pour eviter le pire aux palestiniens et aux libanais

          Ya akhi Quasard, à moi personnellement il ne m'a rien fait ce sioniste d'Amir Peretz mais aux palestiniens et aux libanais si et comme je me sens solidaire d'eux alors je n'aime pas ce sinistre personnage que tu aimes presenter comme un "sujet de sa majesté".

          Pour ce qui est de ce canal diplomatique qui est la conséquence des dividences que vous tirez pour les services et les courbettes que vous faites aux sionistes, ils sont tous canalisées pour mettre les instances internationales devant le fait accompli concernant le Sahara occidental et cela avec la complicité de la chiraquerie francaise.

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          • #6
            Pourtant le pire les Palestiniens et les Libanais le subissent depuis 1948 ?

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            • #7
              Et nous n'avons cessé de les soutenir depuis.

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              • #8
                SAMIRNOV

                QUE DE MAUVAISE FOI !
                Dernière modification par moumed, 01 août 2006, 18h39.

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                • #9
                  SAMIRNOV

                  Ton discours est dépassé.

                  La guerre froide est terminée.

                  Le peuple marocain sort par millions ( oui par millions) dans la rue pour soutenir la cause arabes quant, chez certains , les meetings se font dans des salles.Tu me suis ?

                  S'il pouvait faire mieux, le citoyen marocain le ferait.

                  Alors épargne nous ton nationalisme arabe des salons.
                  Dernière modification par moumed, 01 août 2006, 18h41.

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                  • #10
                    Et nous n'avons cessé de les soutenir depuis
                    veux tu expliquer, stp? Le Maroc a cessé de soutenir qui depuis 48?

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                    • #11
                      Nous n'avons cessé de soutenir les palestiniens depuis la creation d'Israel que ca soit militairement, diplomatiquement ou economiquement.

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                      • #12
                        Nous n'avons cessé de soutenir les palestiniens depuis la creation d'Israel que ca soit militairement, diplomatiquement ou economiquement.
                        C'est vrai pour le cas des palesteniens.
                        entre temps une aide accrue aux isrealiens: informations, traité militaire et échanges commerciale.



                        Oufkir et Israel

                        Dans son livre Hassan II et les Juifs, Agnès Bensimon affirma que vers la fin décembre 1959 et au début janvier 1960, le Mossad organisa plusieurs rencontres à Paris entre Oufkir et un diplomate israélien en fonction à Paris . Cette rencontre a été rendue possible grâce à des Juifs marocains, avec lesquels le colonel Oufkir entretenait de bonnes relations. Il s'agissait à son avis de David Amar, président du Conseil des Communautés Juives, de Robert Assaraf, collaborateur du ministre de l'intérieur de l'époque, Reda Guedira et surtout d’Elie Torjman le frère de lait d'Oufkir. Par la suite, le Mossad, aurait fourni à Oufkir des renseignements sur les comploteurs de février 1960, et mis en garde le Palais contre un coup d'état qui se préparait. La plupart des chercheurs considèrent que le complot de février a aussi servi de prétexte par le Palais pour sanctionner ses adversaires politiques afin de préserver l'hégémonie du pouvoir. Sur ordre de Mohamed V, Oufkir se serait rendu à cette époque en Israël pour définir les modalités d'une coopération entre les services secrets des deux pays. Ainsi commencèrent, selon Bensimon, de fructueux contacts entre Oufkir et le Mossad.
                        Toujours d’après Bensimon, les intermédiaires qui servirent de passerelles pour établir des négociations entre le roi et Tel-Aviv étaient Robert Assaraf et Sam Benazeraf, membre du PDI (Parti Démocratique pour l'Indépendance) et ancien directeur de cabinet de Abdelkader Benjeloun lorsque ce dernier étais ministre de finances en 1956 et qui en 1961 occupait le poste de ministre du Travail et des questions sociales. Grâce à ces deux intimes, explique Agnès Bensimon, le roi appris qu’Israël lui faisait des propositions dignes d'intérêt en vue de négocier le départ de la communauté juive. La deuxième étape s'effectua entre Oufkir et le porte parole de la Misgeret le plus indiqué pour la circonstance Elie Torjman.
                        Selon l'historien israélien Yigal Bin-Nun, des relations entre les autorités israéliennes et le Palais marocain ne pouvaient en aucun cas avoir eu lieu en décembre 1959. ہ cette époque Oufkir était aide de camp de Mohammed V et Mohamed Laghzaoui était directeur de la Sûreté Nationale. Une rencontre entre le chef du Mossad et du Shin Bet Isser Harel et le colonel Oufkir dans le domaine de l'immigration ne pouvait s’éffectuer à cette date. Si non, comment expliquer la poursuite des opérations clandestines du Mossad dans le domaine de l’émigration et aussi le naufrage du Pisces, bateau clandestin, et les arrestations qui en ont découlé.
                        Muni de ses sources, il affirme que l’accord entre les deux pays n’a été conclu qu’en août 1961, avec l’avènement de Hassan II. ہ cet “accord de compromis” précédèrent la mission de Bensalem Guessous à Jérusalem pour rencontrer le ministre des Affaires étrangères Golda Meir en mars 1960 et les entretiens préliminaires entre Moulay Hassan avec Alexandre Easterman et Jo Golan, délégués du Congrès Juif Mondial, en août de la même année .
                        Le 27 février 1961 Isser Harel avait adressé à son homme de confiance à Paris Ephraim Ronel, une lettre où il évoquait l'émigration des Juifs du Maroc et l'attitude du Palais à cet égard: “En conclusion j'estime qu'il est souhaitable et envisageable de trouver un lien direct avec le nouveau monarque. Si nous créons ce lien, nous aurons besoin en premier lieu de lui fournir toutes les informations et les renseignements indispensables qu'il serait intéressé à connaître. Ses principaux ennemis, s'ils prennent le pouvoir, ne manifesteront pas une attitude positive à l'égard des Juifs de leur propre initiative. Ils y ont même fait obstacle. Aujourd’hui, nous ne leur devons rien”. Cette attitude, explique Bin-Nun, marque un virement dans la politique des israéliens, qui jusqu’alors avait entretenu des contacts assidus avec Ben Barka, après que celui-ci demanda par l’intermédiaire d’un délégué du Mossad à Paris, une aide militaire à Israël pour prendre le pouvoir au Maroc par la force des armes.
                        Encore à cette époque, une ouverture d'esprit concernant l'émigration des Juifs Maroc suscitait de fortes réticences. Le journal de l'Istitqlal écrivit en effet le 10 mai 1961: "l'émigration des Juifs marocains pour Israël devrait être puni de mort car elle équivaut à un acte de haute trahison. La peine frappant 20 Juifs arrêtés alors qu'ils essayaient de quitter illégalement le pays et récemment condamnés à trois mois de prison par le tribunal de Nador, est insuffisant ".
                        Cette date d'octobre-décembre 1959 a été reprise dans plusieurs publications, dont les livres de René Faligot et Remy Kaufer, Jacques Derogy et Hesy Carmel, Stephen Smith, Ahmed Boukhari et d’autres, qui tous citent le livre d’Agnès Bensimon, sans la nommer . Mais Yigal Bin-Nun est formel. Selon ses sources, un "accord de compromis" n’a été conclu dans le domaine de l'immigration qu’en août 1961. En outre, Robert Assaraf, Elie Torjman n’avaient aucun lien avec cet accord qui fut réalisé par l'intermédiaire de deux personnalités juives locales : Isaac Cohen-Olivar et Sam Benazeraf et avec le concours de deux personnalités proches du Palais : le cousin du roi Moulay Ali et le ministre du travail Abdelkader Benjeloun.
                        Dans un hôtel à Genève, l’ambassadeur d’Israel à Paris, Walter Eitan, accompagné d’un émissaire du Mossad et du représentant de l’Agence juive remirent le montant d’un demi million de dollars en espèces à Moulay Ali et Benjelloun et s'engagèrent à verser aux Marocains la montant de 250 dollars par émigrant qui serait autorisé à quitter le Maroc à partir du 28 novembre 1961. Ainsi commença l’Opération Yakhin dans le cadre de laquelle les Israélien évacuèrent vers Israël jusqu’à la veille de la Guerre des Six jours, à l’aide de passeports collectives signés par le ministre de l’intérieur Oufkir, un peu moins de 80 000 Juifs .
                        Mon père appris avec retard les retombés pécuniaires de ce dossier. Il en fut scandalisé. Il comprenait que le Maroc puisse tirer parti de l'opération mais seulement s'il bénéficiait au développement du pays. Ceci dit, pour moi l'attitude d'Hassan II envers les juifs dans le contexte de l'époque non seulement pragmatique mais aussi audacieuse et courageuse. Quel dommage que ce geste politique fort a été entaché de vils profits. Néanmoins s'il y a une chose qu'on peut mettre à l'active d'Hassan II c'est bien sa politique extérieure, laquelle fut un exemple d'intelligence, d'anticipation, de réalisme. Au cours de 38 années de son règne, le roi a entretenu avec une finesse et un talent rares des relations internationale judicieuse et... hautement rentable. Elles furent la clef de sa longévité politique exceptionnelle.
                        Concernant les relations diplomatiques entre Israël et le Maroc, selon Bin-Nun, elles ne commencèrent qu'en début février 1963. L'historien a réussi à identifier la personne qui a servi d'intermédiaire entre Oufkir et le bras droit d’Isser Harel. Il s'agit du commissaire français Emile Benhamou, ami d'Oufkir de l'époque de leur service militaire en Algérie, qui plus tard représenta son pays à l’Interpol. Cette rencontre s'effectua au domicile de la famille Benhamou à la rue Victor Hugo à Paris. Ce n’est qu’à cette date que débuta une coopération étroite et assidue entre le Palais marocain et Israël dans divers domaines : la formation de la garde royal, les techniques du renseignement, la formation d’officiers, les projet d’irrigation et de coopération rurale et autres.
                        L'historien israélien affirme aussi que le premier voyage d'Oufkir en Israël ne s'est effectué que le 3 janvier 1964. Les documents israéliens provenant du gouvernement et du Mossad sont unanime à affirmer : “Oufkir est incorruptible”, ce qui ne fut pas le cas de plusieurs ministres et hauts fonctionnaires marocains qui ont travaillé avec les émissaires israéliens. Quand à Harel, il n’a jamais effectué un voyage autorisé au Maroc et n’a jamais rencontré Oufkir étant donné qu’il avait démissionné de ses fonctions en mars 1963. Par contre, il avait effectivement effectué un voyage au Maroc en octobre 1959, à la suite de trois visites précédentes, mais tous ces voyages étaient clandestins, à l'insu d'autorités marocaines. Leur but n’était que de vérifier la sécurité de voies de départs clandestins du nord du Maroc .

                        A. Ben Simon, Hassan II et les juifs, Histoire d'une émigration secrète, pp. 129-131, 161-162.
                        Y. Bin-Nun, « La quête d'un compromis pour l'évacuation des Juifs du Maroc », L'exclusion des Juifs des pays arabes, Pardes n؛ 34, (In press éditions 2003)
                        R. Faligot & R. Kauffer, Les maîtres espions, Histoire mondiale du rensegnement. tome 2, De la Guerre froide à nos jours. pp. 277. 290-291. J. Derogy & H. Carmel, Le siècle d’Israël 1895-1995 Les secrets d’une épopée, p. 538. A. Boukhari, Le secret, Ben Barka et le Maroc, un ancien agent des services speciaux parle, pp. 53-54, 103-105.
                        Inès Bel Aiba, Younes Alami, Ali Amar et Aboubaker Jamai, « Le Maroc et le Mossad », Dossier, Le Journal Hebdomadaire, N°167, (Casablanca, 3 au 9 juillet 2004)
                        Y. Bin-Nun, Les relations secrètes entre le Maroc et Israël, 1955-1967, manuscrit et cycle de conférences au Centre Communautaire de Paris, 2004

                        Tiré du livre de son fils Raouf Oufkir: Les invités, Edition de Poche J'ai Lu, Paris 2005, Edition revue et corrigée, pp.370-373.

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                        • #13
                          Le Maroc et le Mossad

                          Dès le début des années 60, le Maroc et les services secrets israéliens ont tissé des liens. Ils débutèrent avec la question de l'exode des juifs marocains vers Israël pour s'étendre à une coopération plus étroite.
                          L'histoire des relations entre l'un des services secrets les plus emblématiques du monde, le Mossad israélien, et le royaume chérifien remonte aux premières années de l'indépendance du Maroc. A l'époque, Israël, polygone territorial façonné par les grandes puissances au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, recherche à tout prix des moyens de survivance dans un environnement arabe en ébullition et forcément hostile. L'Etat hébreu est conscient que son avenir dépend avant tout de sa démographie et de sa capacité à entretenir des relations stratégiques avec nombre de jeunes nations encore non-alignées. Le Maroc correspond aux desseins des sionistes.
                          Selon Agnès Bensimon, auteur du célèbre « Hassan II et les Juifs », c'est parce que les services secrets israéliens ont fourni des renseignements très précis quant à un complot visant à tuer le prince héritier en février 1960 que les relations entre le Maroc et Israël ont débuté. L'historien Yigal Bin-Nun dément une telle version des faits. Pour lui, c'est en 1963 que la coopération officielle entre les deux pays a commencé.
                          Quel intérêt pour Hassan II ?
                          Les Israéliens avaient contacté Emile Benhamou, un ami d'enfance de Mohamed Oufkir, afin qu'il les fasse entrer en contact avec le chef des services de sécurité marocains. Après plusieurs tentatives, la rencontre est finalement arrangée en février 1963 chez Benhamou lui-même, rue Victor Hugo à Paris, entre l'agent Yaakov Karoz et Oufkir. Les Marocains craignent qu'un membre de l'opposition ne se fasse passer pour un représentant du Palais pour acheter des armes. Le Mossad confirmera plus tard qu'il s'agissait d'une fausse alerte. Les relations entre le Maroc et Israël deviennent dès lors officielles. Hassan II craignait que son trône ne soit menacé par le panarabisme. Il faisait mine de sympathiser avec la vague nassérienne qui submergeait le monde arabe ; en réalité, il le faisait pour ne pas se laisser distancer par l'opposition. Selon Yigal Bin-Nun, le Roi a peut-être voulu se rapprocher d'Israël parce qu'il était attiré par ce qu'on appelait alors le « miracle israélien ». Beaucoup étaient fascinés par la capacité qu'avait eu ce jeune Etat à « fleurir le désert », selon l'expression consacrée. L'inexistence des relations israélo-arabes était propice à un rapprochement entre le Palais et les dirigeants israéliens, d'autant plus que Ben Gourion avait décidé d'opter pour la politique dite des Etats périphériques : il fallait développer une ceinture d'Etats lointains mais conciliants.
                          L'intrusion du Mossad au Maroc s'est faite par des voyages clandestins de nombreux agents du Mossad et de leur chef Isser Harel, entre 1958 et 1960. Le premier eut lieu le 1er septembre 1958. Si les autorités marocaines eurent vent de sa visite, elles n'en laissèrent rien paraître, préparant ainsi le terrain à "l'accord de compromis" conclu entre le Palais et Israël favorisant l'exode des Juifs marocains. Plus tard, les officiers Oufkir, Dlimi et bien d'autres se rendirent clandestinement en Israël et des politiques et militaires israéliens firent durant de longues années le chemin inverse.

                          Des liens ambivalents

                          Les archives nationales d'Israël regorgent de documents historiques qui retracent ces liens. Les Marocains auraient souvent demandé aux Israéliens de les renseigner sur les Etats arabes favorables à un renversement de la monarchie alaouite. Israël aurait aussi soutenu le Maroc dans sa "Guerre des Sables" avec l'Algérie en livrant des blindés . Des officiers de Tsahal et du Mossad ont formé et encadré la jeune armée royale et les services de sécurité dont le célèbre Cab-1, l'embryon de la DST. En retour, et malgré l'envoi de troupes au Golan jugé "anecdotique", le Maroc n'a eu de cesse de normaliser l'existence de l'Etat hébreu auprès du monde arabe, en jouant par exemple un rôle capital dans l'accord de paix avec l'Egypte qui coûta la vie à Anouar Sadate ou encore d'ouvrir à Rabat et à Tel-Aviv des antennes diplomatiques. Plus récemment, Israël aurait continué à aider "technologiquement" le Maroc au Sahara, notamment dans la sécurisation du Sud par la construction du Mur de défense, ceinture modernisée de la fameuse ligne Barleev expérimentée dans le Sinaï ou diplomatiquement via le lobby pro-israélien aux Etats-Unis.


                          Par Inès Bel Aiba (à PARIS) Younès Alami, Ali Amar & Aboubakr Jamaï

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                          • #14
                            Tiens le même mais dans un magazine .....

                            Le Maroc et le mossad
                            Dès le début des années 60, le Maroc et les services secrets israéliens ont tissé des liens. Ils débutèrent avec la question de l'exode des juifs marocains vers Israél pour s'étendre à une coopération plus étroite.


                            L’histoire des relations entre l'un des services secrets les plus emblématiques du monde, le Mossad israélien, et le royaume chérifien remonte aux premières années de l'indépendance du Maroc. A l'époque, Israél, polygone territorial faonné par les grandes puissances au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, recherche à tout prix des moyens de survivance dans un environnement arabe en ébullition et forcément hostile. L'Etat hébreu est conscient que son avenir dépend avant tout de sa démographie et de sa capacité à entretenir des relations stratégiques avec nombre de jeunes nations encore non-alignées. Le Maroc correspond aux desseins des sionistes.
                            Selon Agnès Bensimon, auteur du célèbre ´ Hassan II et les Juifs , c'est parce que les services secrets israéliens ont fourni des renseignements très précis quant à un complot visant à tuer le prince héritier en février 1960 que les relations entre le Maroc et Israèl ont débuté.
                            L'historien Yigal Bin-Nun dément une telle version des faits. Pour lui, c'est en 1963 que la coopération officielle entre les deux pays a commencé.
                            Quel intérêt pour Hassan II ?
                            Les Israéliens avaient contacté Emile Benhamou, un ami d'enfance de Mohamed Oufkir, afin qu'il les fasse entrer en contact avec le chef des services de sبcuritب marocains. Aprثs plusieurs tentatives, la rencontre est finalement arrangبe en fبvrier 1963 chez Benhamou lui-mحme, rue Victor Hugo ‡ Paris, entre l'agent Yaakov Karoz et Oufkir. Les Marocains craignent qu'un membre de l'opposition ne se fasse passer pour un reprبsentant du Palais pour acheter des armes. Le Mossad confirmera plus tard qu'il s'agissait d'une fausse alerte. Les relations entre le Maroc et Israخl deviennent dثs lors officielles. Hassan II craignait que son trظne ne soit menacب par le panarabisme. Il faisait mine de sympathiser avec la vague nassبrienne qui submergeait le monde arabe ; en rبalitب, il le faisait pour ne pas se laisser distancer par l'opposition. Selon Yigal Bin-Nun, le Roi a peut-حtre voulu se rapprocher d'Israخl parce qu'il بtait attirب par ce qu'on appelait alors le ´ miracle israبlien ھ. Beaucoup بtaient fascinبs par la capacitب qu'avait eu ce jeune Etat ‡ ´ fleurir le dبsert ھ, selon l'expression consacrبe. L'inexistence des relations israبlo-arabes بtait propice ‡ un rapprochement entre le Palais et les dirigeants israبliens, d'autant plus que Ben Gourion avait dبcidب d'opter pour la politique dite des Etats pبriphبriques : il fallait dبvelopper une ceinture d'Etats lointains mais conciliants.
                            L'intrusion du Mossad au Maroc s'est faite par des voyages clandestins de nombreux agents du Mossad et de leur chef Isser Harel, entre 1958 et 1960. Le premier eut lieu le 1er septembre 1958. Si les autoritبs marocaines eurent vent de sa visite, elles n'en laissثrent rien paraسtre, prبparant ainsi le terrain ‡ "l'accord de compromis" conclu entre le Palais et Israخl favorisant l'exode des Juifs marocains. Plus tard, les officiers Oufkir, Dlimi et bien d'autres se rendirent clandestinement en Israخl et des politiques et militaires israبliens firent durant de longues annبes le chemin inverse.

                            Des liens ambivalents
                            Les archives nationales d'Israخl regorgent de documents historiques qui retracent ces liens. Les Marocains auraient souvent demandب aux Israبliens de les renseigner sur les Etats arabes favorables ‡ un renversement de la monarchie alaouite. Israخl aurait aussi soutenu le Maroc dans sa "Guerre des Sables" avec l'Algبrie en livrant des blindبs . Des officiers de Tsahal et du Mossad ont formب et encadrب la jeune armبe royale et les services de sبcuritب dont le cبlثbre Cab-1, l'embryon de la DST. En retour, et malgrب l'envoi de troupes au Golan jugب "anecdotique", le Maroc n'a eu de cesse de normaliser l'existence de l'Etat hبbreu auprثs du monde arabe, en jouant par exemple un rظle capital dans l'accord de paix avec l'Egypte qui co?ta la vie ‡ Anouar Sadate ou encore d'ouvrir ‡ Rabat et ‡ Tel-Aviv des antennes diplomatiques. Plus rبcemment, Israخl aurait continuب ‡ aider "technologiquement" le Maroc au Sahara, notamment dans la sبcurisation du Sud par la construction du Mur de dبfense, ceinture modernisبe de la fameuse ligne Barleev expبrimentبe dans le Sinaش ou diplomatiquement via le lobby pro-israبlien aux Etats-Unis.

                            Tiré du magazine Le Journal Hebdomadaire N°167, 3-9 Juillet 2004



                            Juillet 86, Shimon Perez et H2 à Ifrane

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                            • #15
                              Les relations entre le Maroc et Israel sont dues à la forte et influente communauté juive marocaine qui n'a jamais rompue ses liens avec le Maroc.

                              Des photos de mohamed V sont encore accrochés dans des maisons juives en ISRAEL.Ces juifs marocains n'ont jamais oublié que ce monarque s'était élevé contre la loi de Vichy qui voulait que les juifs marocains portent l'étoile de David arguant que c'était des marocains avant d'être des juifs.

                              La prière dans les synagogues se fait encore en référence aux rois du Maroc.

                              C'est autant de liens qui font que le Maroc est sollicité, par les palestiniens eux même ,pour servir d'intermédiaire pour la recherche de la paix.

                              Quant il s'est agit de la guerre ,le Maroc n'a jamais hésité à mobiliser son armée pour combattre, au golan et au sinai , l"état sioniste.

                              Il faut donc arrêter avec cette histoire de ce complot marocco-sioniste hérité de la guerre froide.

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