Tweet
Au lendemain d'affrontement mortels à Benghazi, les forces de sécurité appellent les citoyens libyens à désamorcer les conflits et à éviter toute effusion de sang supplémentaire.
Le samedi 22 décembre à Tripoli, dans le cadre d'une conférence de presse, le porte-parole du ministère de l'Intérieur Majdi Al-Araffi a déclaré que les autorités poursuivraient les auteurs des affrontements de jeudi contre la Direction de la sécurité à al-Hawari, où quatre personnes ont trouvé la mort.
Le chef d’état-major de l'armée libyenne, Youssef al-Mangoush, a exhorté vendredi dernier les citoyens de Benghazi à se maîtriser et à ignorer les rumeurs susceptibles de menacer la sécurité de l'état. Il les a également invités à coopérer avec les autorités pour ramener la stabilité et le calme dans la ville.
Le Grand Moufti Sadeq al-Ghariani s'est aussi exprimé, déclarant que les Libyens "ne doivent pas exposer leur patrie, leur ville et leurs familles à quelque risque, ruine et destruction que ce soit ; ils ne doivent pas réveiller les feux de la discorde qui, s'ils s'allumaient, ne sèmeraient que dévastation et destruction."
La violence "n'est pas seulement source de tristesse et de désolation, mais elle justifie condamnation et critiques dans les termes les plus sévères", a déclaré vendredi Mohamed Magarief, président du Congrès général national (CGN).
"Benghazi suffisamment souffert de l'oppression, de la tyrannie, de l'injustice, de privations, de marginalisation, de négligence au cours des quatre dernières décennies," a-t-il ajouté.
Ces affrontements mortels ont débuté jeudi, après qu'une centaine de manifestants se furent rassemblés devant la Direction de la sécurité de Benghazi pour demander la libération de deux détenus. Leur colère aurait également été causée par le transfert vers Tripoli de l'assassin présumé du colonel Faraj Drissi, le chef de sécurité de la ville de Benghazi, nommé après l'attentat contre le consulat américain et abattu le mois dernier devant son domicile.
Lorsque le colonel Salah Buhlaiga, chef des forces spéciales à Benghazi, est sorti du bâtiment pour s'adresser à la foule, il a été blessé par un jet de pierre.
L'incident a déclenché des affrontements sanglants.
La foule a tiré sur le poste de police à l'aide de fusils et de grenades, lancé des bombes sur les forces de sécurité et touché un véhicule de l'armée avec un lance-roquettes. La fusillade a fait au moins quatre morts et seize blessés.
Le ministre libyen de l'Intérieur Ashour Shwail a invité les habitants de Benghazi à donner aux autorités judiciaires la possibilité d'enquêter sur ces événements.
Le ministre a expliqué qu'il avait envoyé un courrier officiel au procureur général, lui demandant de nommer un juge issu d'une entité neutre afin de garantir que les parties puissent bénéficier de l'ensemble de leurs droits.
Dans le même temps, la Libye a commencé à déployer des troupes pour renforcer la sécurité à Benghazi.
"Les unités de l'armée vont sécuriser les entrées et les sorties de la ville, ainsi que les sites stratégiques, jusqu'à ce que la sécurité soit rétablie," a expliqué le porte-parole de l'armée Ali al-Sheikhi à l'AFP.
Magharebia
Le samedi 22 décembre à Tripoli, dans le cadre d'une conférence de presse, le porte-parole du ministère de l'Intérieur Majdi Al-Araffi a déclaré que les autorités poursuivraient les auteurs des affrontements de jeudi contre la Direction de la sécurité à al-Hawari, où quatre personnes ont trouvé la mort.
Le chef d’état-major de l'armée libyenne, Youssef al-Mangoush, a exhorté vendredi dernier les citoyens de Benghazi à se maîtriser et à ignorer les rumeurs susceptibles de menacer la sécurité de l'état. Il les a également invités à coopérer avec les autorités pour ramener la stabilité et le calme dans la ville.
Le Grand Moufti Sadeq al-Ghariani s'est aussi exprimé, déclarant que les Libyens "ne doivent pas exposer leur patrie, leur ville et leurs familles à quelque risque, ruine et destruction que ce soit ; ils ne doivent pas réveiller les feux de la discorde qui, s'ils s'allumaient, ne sèmeraient que dévastation et destruction."
La violence "n'est pas seulement source de tristesse et de désolation, mais elle justifie condamnation et critiques dans les termes les plus sévères", a déclaré vendredi Mohamed Magarief, président du Congrès général national (CGN).
"Benghazi suffisamment souffert de l'oppression, de la tyrannie, de l'injustice, de privations, de marginalisation, de négligence au cours des quatre dernières décennies," a-t-il ajouté.
Ces affrontements mortels ont débuté jeudi, après qu'une centaine de manifestants se furent rassemblés devant la Direction de la sécurité de Benghazi pour demander la libération de deux détenus. Leur colère aurait également été causée par le transfert vers Tripoli de l'assassin présumé du colonel Faraj Drissi, le chef de sécurité de la ville de Benghazi, nommé après l'attentat contre le consulat américain et abattu le mois dernier devant son domicile.
Lorsque le colonel Salah Buhlaiga, chef des forces spéciales à Benghazi, est sorti du bâtiment pour s'adresser à la foule, il a été blessé par un jet de pierre.
L'incident a déclenché des affrontements sanglants.
La foule a tiré sur le poste de police à l'aide de fusils et de grenades, lancé des bombes sur les forces de sécurité et touché un véhicule de l'armée avec un lance-roquettes. La fusillade a fait au moins quatre morts et seize blessés.
Le ministre libyen de l'Intérieur Ashour Shwail a invité les habitants de Benghazi à donner aux autorités judiciaires la possibilité d'enquêter sur ces événements.
Le ministre a expliqué qu'il avait envoyé un courrier officiel au procureur général, lui demandant de nommer un juge issu d'une entité neutre afin de garantir que les parties puissent bénéficier de l'ensemble de leurs droits.
Dans le même temps, la Libye a commencé à déployer des troupes pour renforcer la sécurité à Benghazi.
"Les unités de l'armée vont sécuriser les entrées et les sorties de la ville, ainsi que les sites stratégiques, jusqu'à ce que la sécurité soit rétablie," a expliqué le porte-parole de l'armée Ali al-Sheikhi à l'AFP.
Magharebia
?
Commentaire