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Le Maroc se dessine une coopération océanienne

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  • Le Maroc se dessine une coopération océanienne

    Hawaii, fudji, tahiti........ pourquoi le maroc s'interesse a ces iles si lointaine ? .

    Le Maroc se dessine une coopération océanienne



    SUVA, jeudi 27 décembre 2012 (Flash d’Océanie) – Le royaume du Maroc a esquissé mi-décembre 2012 une coopération avec la région Pacifique dans son ensemble, à l’occasion de son premier sommet « Maroc-Océanie », qui a réuni à Rabat plusieurs ministres océaniens des affaires étrangères.
    Cette première rencontre, à laquelle a notamment assisté le chef de la diplomatie fidjienne, Ratu Inoke Kubuabola, a aussi réuni, autour du ministre marocain des affaires étrangères Saad Dine El Otmani, des représentants gouvernementaux des États insulaires de Nauru, de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, de Vanuatu, de Palau et de Kiribati, a précisé le gouvernement fidjien dans un communiqué.
    Le ministre marocain a notamment souligné la volonté d’ « approfondir » les relations entre son pays et la région Pacifique dans son ensemble, que ce soit en mode multilatéral ou bilatéral, sous le signe affiché de la coopération Sud-Sud.
    Plus prosaïquement, M. El Otmani a aussi remercié les États océaniens amis pour leur soutien lors de la récente candidature du Maroc à un siège non permanent au sein du Conseil de Sécurité de l’ONU.
    Premiers signes concrets de cette coopération : après une première série, déjà en cours, d’octrois de bourse à des étudiants océaniens (et en premier lieu fidjiens, pour des études de médecine au Maroc), le ministre El Otmani a annoncé que ce programme de coopération éducative se prolongerait prochainement pour un plus grand nombre de pays océaniens, pour atteindre dix bourses par an et par pays, prises en charge par le gouvernement marocain, dans les domaines de la formation continue et des études universitaires.
    Autres domaines d’intérêt évoqués par Rabat, et qui pourraient faire l’objet de pourparlers exploratoires à venir : les pêcheries, l’agriculture, les mines, l’environnement, le tourisme.


    Premiers étudiants fidjiens au Maroc
    Lors de ce passage au Maroc (où il a aussi participé à la conférence internationale dédiée à la Syrie, à Marrakech), M. Kubuabola avait aussi rencontré les premiers étudiants fidjiens (une petite douzaine) bénéficiant de ces bourses marocaines, dans le cadre de ce nouveau genre de coopération.
    Certains d’entre eux sont déjà en seconde année dans plusieurs établissements marocains.
    Lors de sa rencontre avec eux, à Settat, le ministre fidjien les a notamment encouragés à persévérer, malgré les « défis » posés par ce « nouvel environnement ».

    L’un de ces défis consiste à maîtriser la langue française, qui est le vecteur de cet enseignement au Maroc.
    Les trois étudiants de Settat, Amitesh Narayan, Aaqib Rahaman et Tevita Rokotovitovi, ont expliqué à leur ministre qu’ils ont passé le cap des six premiers mois d’immersion linguistique, sur place, et qu’ils avaient maintenant entamé les études dans leurs disciplines respectives… en Français.
    Mi-novembre 2012, un groupe de cinq nouveaux étudiants fidjiens, eux aussi boursiers du gouvernement marocain, a quitté cet archipel du Pacifique Sud pour poursuivre l’expérience.

    Dans le cadre d’une autre forme de cette nouvelle coopération Sud-sud, depuis plusieurs années, des étudiants fidjiens, mais aussi de plusieurs autres États insulaires océaniens (Vanuatu, îles Salomon), partent régulièrement poursuivre leurs études à Cuba, où ils doivent pour leur part apprendre une autre langue latine : l’espagnol.
    Dans l’autre sens, La Havane envoie des médecins cubains coopérants dans ces pays.
    Pour tenter de rendre moins abrupte la transition, le gouvernement fidjien envisage actuellement de mettre en place des cours pour ces deux langues étrangères, avant même le départ des étudiants présélectionnés.


    tahiti-infos

  • #2
    c'est un monde ou il faut avoir un maximum d'amis,c'est une région a fort potentiel , rien que la Papouasie-Nouvelle-Guinée est un futur géant du tourisme
    donc il faut le maroc doit se placer sur ce marché, c'est un peu ce que font les turcs en asie centrale, aller la ou personne ne veut aller

    Commentaire

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