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Maroc - Le militant du mouvement du 20-Février, Driss Boutarda, condamné à un an de prison
maghrebemergent 28 Décembre 2012
Un militant très actif du 20-Février, mouvement qui réclame davantage de réformes politiques et de justice sociale au Maroc, a été condamné à un an de prison pour possession et trafic de drogue, a indiqué vendredi l'Association marocaine des droits humains (AMDH).
Driss Boutarda, également condamné à une amende de 5.000 dirhams (près de 480 euros) jeudi par le tribunal de Rabat, avait été arrêté le 10 décembre à son domicile sur la base de ces accusations.
Mais son avocat, Smaïl Ammar, et l'AMDH dénoncent des motivations politiques.
Surnommé "le masqué", ce militant parmi les plus actifs à Rabat passe rarement inaperçu dans les manifestations en raison de ses tenues vestimentaires (jellaba et tarbouche rouge) et ses parodies.
D'après un récent rapport de la coalition marocaine d'organisations de droits de l'Homme et du Conseil national pour l'appui du 20-Février (Cnam), plus de 70 militants de ce mouvement né l'an dernier dans le contexte du Printemps arabe se trouvent en prison.
Ils sont accusés de trafic de drogue, participation à des manifestations non autorisées ou encore violences contre des forces de l'ordre.
Récemment interrogé sur le sujet, le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane a déclaré que les militants du 20-Février n'allaient "pas devenir des personnes sacrées".
La majorité des réformes réclamées "ont été réalisées. La preuve, le 20-Février ne sort plus. Bon, il y en a encore quelques uns qui veulent le ressusciter, on verra", a-t-il commenté.
maghrebemergent 28 Décembre 2012
Un militant très actif du 20-Février, mouvement qui réclame davantage de réformes politiques et de justice sociale au Maroc, a été condamné à un an de prison pour possession et trafic de drogue, a indiqué vendredi l'Association marocaine des droits humains (AMDH).
Driss Boutarda, également condamné à une amende de 5.000 dirhams (près de 480 euros) jeudi par le tribunal de Rabat, avait été arrêté le 10 décembre à son domicile sur la base de ces accusations.
Mais son avocat, Smaïl Ammar, et l'AMDH dénoncent des motivations politiques.
Surnommé "le masqué", ce militant parmi les plus actifs à Rabat passe rarement inaperçu dans les manifestations en raison de ses tenues vestimentaires (jellaba et tarbouche rouge) et ses parodies.
D'après un récent rapport de la coalition marocaine d'organisations de droits de l'Homme et du Conseil national pour l'appui du 20-Février (Cnam), plus de 70 militants de ce mouvement né l'an dernier dans le contexte du Printemps arabe se trouvent en prison.
Ils sont accusés de trafic de drogue, participation à des manifestations non autorisées ou encore violences contre des forces de l'ordre.
Récemment interrogé sur le sujet, le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane a déclaré que les militants du 20-Février n'allaient "pas devenir des personnes sacrées".
La majorité des réformes réclamées "ont été réalisées. La preuve, le 20-Février ne sort plus. Bon, il y en a encore quelques uns qui veulent le ressusciter, on verra", a-t-il commenté.
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