28 Décembre 2012
Le gendre du président déchu, Belhassen Trabelsi, a adressé, jeudi, une lettre ouverte au ministre de la justice, Noureddine Bhiri, dans laquelle il dénonce les déclarations données par ce dernier à la presse où il le qualifie de « chef de bande », et de « tête de vipère», tout en faisant une fixation sur sa personne, sans citer les autres membres de la famille qui sont poursuivis en justice.
Dans cette lettre ouverte dont la véracité a été confirmée à l'agence TAP par son avocat, Belhassen Trabelsi rappelle que « tout citoyen est innocent jusqu'à preuve de sa culpabilité par un jugement définitif rendu en dernier ressort » et que l'utilisation de ces qualificatifs est considérée comme « de la diffamation ».
« Le ministre de la justice ne doit-il pas, comme dans toute démocratie, avoir une obligation de réserve totale et s'abstenir de tout commentaire à propos des affaires en cours ? », s'interroge Belhassen Trabelsi dans sa lettre ouverte.
« La révolution tunisienne est une révolution de la dignité… Cette dignité s'applique à tous les citoyens, qu'elle que soit leur catégorie, et l'Etat, à travers le gouvernement, doit la préserver pour tout citoyen.», affirme-t-il.
« Certes l'erreur est punissable, mais par une justice équitable et transparente, non par la diffamation, les insultes et autres surnoms dégradants visant l'accusé», lit- on dans cette lettre ouverte.
TAP
Le gendre du président déchu, Belhassen Trabelsi, a adressé, jeudi, une lettre ouverte au ministre de la justice, Noureddine Bhiri, dans laquelle il dénonce les déclarations données par ce dernier à la presse où il le qualifie de « chef de bande », et de « tête de vipère», tout en faisant une fixation sur sa personne, sans citer les autres membres de la famille qui sont poursuivis en justice.
Dans cette lettre ouverte dont la véracité a été confirmée à l'agence TAP par son avocat, Belhassen Trabelsi rappelle que « tout citoyen est innocent jusqu'à preuve de sa culpabilité par un jugement définitif rendu en dernier ressort » et que l'utilisation de ces qualificatifs est considérée comme « de la diffamation ».
« Le ministre de la justice ne doit-il pas, comme dans toute démocratie, avoir une obligation de réserve totale et s'abstenir de tout commentaire à propos des affaires en cours ? », s'interroge Belhassen Trabelsi dans sa lettre ouverte.
« La révolution tunisienne est une révolution de la dignité… Cette dignité s'applique à tous les citoyens, qu'elle que soit leur catégorie, et l'Etat, à travers le gouvernement, doit la préserver pour tout citoyen.», affirme-t-il.
« Certes l'erreur est punissable, mais par une justice équitable et transparente, non par la diffamation, les insultes et autres surnoms dégradants visant l'accusé», lit- on dans cette lettre ouverte.
TAP
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