LUMIèRE éTRANGèRE…
L’écolier de la perle.
Le temps des vacances s’achevait des heures longues et libres de leur été et, par ce matin encore doux lumineux et frêle de sa nature éminence, il s’entendait déjà, peu à peu, quelques pas, venant de loin, et allant comme chaque année vers leurs rentrées…
De les entendre tous arriver ils étaient nombreux à partir tôt de leur ensemble, et à traverser tout de leur éveil, chemins et broussailles, pierres et bétails, couleurs et détails, d’ailleurs et déjà, tous les petits animaux devenaient sages et les plus encoqués ou autres petits félins gardaient passages comme si communs de la reprise, mais moins près des bruits, ni même d’Alko, l’ami légendaire et canidé d’Ikari, et bien sûr, entre nouveaux et nouvelles arrivées, tous se connaissaient des présences et à cette heure arpentée…
A l’avant veille et du vendredi de cette saison qui s’était faite un peu de tout par les grands moments partagés, un agneau était né du troupeau moyen et des étables modestes d’Ikari. S’arrivant par petit rebondissement, il voyait et entendait donc pour la première fois tout ce chambarda sans savoir ce à quoi peu d’inquiétude et bien des curiosités se laissaient comparaître à chacun. Comme chaque jour et déjà dehors, Ikari, qui s’était assis des endroits élevés au sol de sa terrasse, donnant à son habitude et après faire les ouvertures de chaque portes des maisonnées de son vallon, lui précisa tout de même un regard, silencieux, et fut vite rejoint à l’élémentaire par l’un d’entre les petits marcheurs, peut être un des aînés d’elles ou d’eux, déposant son affaire au piquet d’un bois à peine rabougri :
-« C’est un nouveau !? » dit-il à Ikari tout en s’approchant de l’enclos bordant le sentier et bordé d’un léger talus terreux.
Ikari lui répondit :
-« Oui, il a deux nuits et il est bien courageux de venir nous voir en premier ce matin, tu trouves pas » .
-« Il n’a pas l’air d’avoir peur c’est vrai, ni même de me craindre, il est généreux, il a de la chance… . » s’arrêta-t-il de dire tout en souriant sûrement de sa joie, ou de la sienne… .
Pendant ce temps et sans trop dévier de la route, le reste de la troupe s’avançait toujours, main dans la main, distraite de la vallée ou attirée de ce versant, car certains, certaines, avait remarqué et entendu du contre bas, le petit cri clair d’une petite boule de laine blanche. De là, on entendit l’écho et le tracteur d’une autre ferme qui venait de démarrer, un groupe de tourterelles s’envola sur le toit, et quelques rires de la camaraderie se suivaient à leurs pas.
-« Aucune tâche, aucun dégradé, il est vraiment superbe aux sens visibles et revitalisés de l’amitié. Et nous, toujours à se tisser les moindres brouillons de nos familiarités, sommes-nous maigre audace de lui faire grâce à tous les autres ? »reprit sans hésiter le jeune émerveillé.
-« La vie est belle de ses composés et tu en vois parfois le champs florissant d’une vérité, et c’est vrai qu’il faut parfois s’enchanter des signes heureux et prodigues d’une liberté à chaque journée. » lui récita Ikari, comme accompagnant légitimement de cette idée à demie relevée.
-« Si nous vivons de cette nature et partageons tous ses bonheurs, qui ne souhaite pas le carcan des couleurs et l’immense d’un cœur ? Qu’as-tu à me dire ? Je dois vous laisser et reprendre mes sens et mon chemin avec les autres… . ».
Ikari savait conjuguer le regard et la sagesse des infinitifs de l’épitomé et lui répliqua sans insistance :
-« Reprends ta route mais, écoutes tout au long le chant varié des ailes t’accompagne partout, et songes qu’il est déjà à leurs endroits des hommes à élever le son, vocal, instrumental, convivial, des harmonies que tu cherches à entendre et que tu aimes à voir, que garderas-tu des aménités qui, loin de l’amertume, ont souvent raisons de ta valeur défendue, va… . ».
Tout en réendossant sa sacoche, cuir et brodée, et reculant peu à peu de la palissade, un peu du genre paladin, il dit avant de se retourner à sa journée :
« les oiseaux chantent haut très haut et partout de la vie qui est leurs libres et belles, et les hommes soufflent sans égal à leurs cordes et joies, mais tous apprendront demain des ailes, du cœur, des voix, qu’il est possible à cette hauteur et d’un tout air, de s’entendre des valeurs à tout battement et de s’aimer des secondes à tout ciel, Salam… » et il repartit.(KHR 2012/1434)
Salam, merci…
L’écolier de la perle.
Le temps des vacances s’achevait des heures longues et libres de leur été et, par ce matin encore doux lumineux et frêle de sa nature éminence, il s’entendait déjà, peu à peu, quelques pas, venant de loin, et allant comme chaque année vers leurs rentrées…
De les entendre tous arriver ils étaient nombreux à partir tôt de leur ensemble, et à traverser tout de leur éveil, chemins et broussailles, pierres et bétails, couleurs et détails, d’ailleurs et déjà, tous les petits animaux devenaient sages et les plus encoqués ou autres petits félins gardaient passages comme si communs de la reprise, mais moins près des bruits, ni même d’Alko, l’ami légendaire et canidé d’Ikari, et bien sûr, entre nouveaux et nouvelles arrivées, tous se connaissaient des présences et à cette heure arpentée…
A l’avant veille et du vendredi de cette saison qui s’était faite un peu de tout par les grands moments partagés, un agneau était né du troupeau moyen et des étables modestes d’Ikari. S’arrivant par petit rebondissement, il voyait et entendait donc pour la première fois tout ce chambarda sans savoir ce à quoi peu d’inquiétude et bien des curiosités se laissaient comparaître à chacun. Comme chaque jour et déjà dehors, Ikari, qui s’était assis des endroits élevés au sol de sa terrasse, donnant à son habitude et après faire les ouvertures de chaque portes des maisonnées de son vallon, lui précisa tout de même un regard, silencieux, et fut vite rejoint à l’élémentaire par l’un d’entre les petits marcheurs, peut être un des aînés d’elles ou d’eux, déposant son affaire au piquet d’un bois à peine rabougri :
-« C’est un nouveau !? » dit-il à Ikari tout en s’approchant de l’enclos bordant le sentier et bordé d’un léger talus terreux.
Ikari lui répondit :
-« Oui, il a deux nuits et il est bien courageux de venir nous voir en premier ce matin, tu trouves pas » .
-« Il n’a pas l’air d’avoir peur c’est vrai, ni même de me craindre, il est généreux, il a de la chance… . » s’arrêta-t-il de dire tout en souriant sûrement de sa joie, ou de la sienne… .
Pendant ce temps et sans trop dévier de la route, le reste de la troupe s’avançait toujours, main dans la main, distraite de la vallée ou attirée de ce versant, car certains, certaines, avait remarqué et entendu du contre bas, le petit cri clair d’une petite boule de laine blanche. De là, on entendit l’écho et le tracteur d’une autre ferme qui venait de démarrer, un groupe de tourterelles s’envola sur le toit, et quelques rires de la camaraderie se suivaient à leurs pas.
-« Aucune tâche, aucun dégradé, il est vraiment superbe aux sens visibles et revitalisés de l’amitié. Et nous, toujours à se tisser les moindres brouillons de nos familiarités, sommes-nous maigre audace de lui faire grâce à tous les autres ? »reprit sans hésiter le jeune émerveillé.
-« La vie est belle de ses composés et tu en vois parfois le champs florissant d’une vérité, et c’est vrai qu’il faut parfois s’enchanter des signes heureux et prodigues d’une liberté à chaque journée. » lui récita Ikari, comme accompagnant légitimement de cette idée à demie relevée.
-« Si nous vivons de cette nature et partageons tous ses bonheurs, qui ne souhaite pas le carcan des couleurs et l’immense d’un cœur ? Qu’as-tu à me dire ? Je dois vous laisser et reprendre mes sens et mon chemin avec les autres… . ».
Ikari savait conjuguer le regard et la sagesse des infinitifs de l’épitomé et lui répliqua sans insistance :
-« Reprends ta route mais, écoutes tout au long le chant varié des ailes t’accompagne partout, et songes qu’il est déjà à leurs endroits des hommes à élever le son, vocal, instrumental, convivial, des harmonies que tu cherches à entendre et que tu aimes à voir, que garderas-tu des aménités qui, loin de l’amertume, ont souvent raisons de ta valeur défendue, va… . ».
Tout en réendossant sa sacoche, cuir et brodée, et reculant peu à peu de la palissade, un peu du genre paladin, il dit avant de se retourner à sa journée :
« les oiseaux chantent haut très haut et partout de la vie qui est leurs libres et belles, et les hommes soufflent sans égal à leurs cordes et joies, mais tous apprendront demain des ailes, du cœur, des voix, qu’il est possible à cette hauteur et d’un tout air, de s’entendre des valeurs à tout battement et de s’aimer des secondes à tout ciel, Salam… » et il repartit.(KHR 2012/1434)
Salam, merci…
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