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Adrar : Quand «ahellil» rompt le silence de la nuit a timimoun

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  • Adrar : Quand «ahellil» rompt le silence de la nuit a timimoun

    QUAND «AHELLIL» ROMPT LE SILENCE DE LA NUIT A TIMIMOUN
    par Bentouba Said

    Vingt-sept troupes de l'«Ahellil», représentant les communes de la région de Gourara et 3 autres groupes musicaux des wilayas de Béchar, Tizi-Ouzou et Tamanrasset ont été lancés, ce jeudi, à l'«Oasis rouge» Timimoun, lors de la 6ème édition du Festival «Ahellil» La cérémonie d'ouverture du festival s'est déroulée en présence des autorités locales, civiles et militaires de la wilaya d'Adrar et des membres des troupes d'«Ahlelil» qui ont parcouru l'avenue du 1er Novembre en tenue traditionnelle.

    Le programme de ce festival qui coïncide avec les fêtes de fin d'année, célébrées à Timimoun, en présence des milliers de visiteurs, s'articule sur un concours mettant en course les troupes d' «Ahellil», où chaque nuit 5 d'entre elles, puisant dans leur répertoire des chants profonds d' «Ahellil» s'expriment au théâtre de Timimoun.

    L'«Ahellil» est un chant traditionnel mélodieux que l'on peut écouter entonné la nuit, rompant ainsi le silence. Les textes de ce chant sont tirés du Saint Coran et évoquent la grandeur de Dieu et de son prophète Mohamed ainsi que l'hommage à tous les saints hommes ; cette appellation viendrait de l'arabe ‘tahllil' (louange). L'«Ahellil» est ainsi classé patrimoine de l'Humanité par l'Unesco. La troupe d'un «Ahellil» est généralement composée d'une vingtaine de personnes. Ces dernières forment un cercle au milieu duquel se trouve le ‘goual' qui déclame le texte tandis que le reste de l'assistance reprend en chœur le refrain. Ces poèmes récités en arabe essentiellement, même si on les retrouve dans certaines expressions zénates (langue amazighe de la région) sont généralement un héritage littéraire transmis oralement, de génération en génération. Certains textes datent de plusieurs siècles. Le ‘goual' est aussi le soliste qui joue de la flûte ou du ‘guoumbri', un petit instrument traditionnel à cordes, dont la caisse de résonance est constituée d'une calebasse : plante cultivée par les agriculteurs de la région. La clôture du festival est prévue pour le 31 décembre prochain. Les trois premières troupes seront récompensées financièrement selon les organisateurs. Reste à souligner que cette 6ème édition a été marquée par une totale négligence dans son organisation, surtout après l'ouverture du festival et le départ des autorités locales de la willaya. Les invités, venus de loin, ont été abandonnés à leur sort, la nuit sous un froid glacial. Le même constat est à faire concernant la restauration et le transport, ce qui a beaucoup influé sur le bon déroulement du festival. A cela s'ajoute l'utilisation d'un théâtre de plein air pour assister aux chants d' «Ahellil» avec une température aussi basse. Très critiqué par les citoyens et les troupes, le théâtre était presque vide la nuit de jeudi où nous étions présents, le froid glacial ayant fuir les spectateurs les empêchant d'assister aux festivités de cette soirée.




    Le Quotidien d'Oran

    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    Les troupes d'ahellil se produisent surtout et pendant 40 jours à l'occasion du Mawlid Ennabaoui à Timimoun et dans les ksours environnants .
    Des milliers de personnes de tous les coins d'Algérie viennent y assister .

    GRANDIOSE .
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

    Commentaire

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