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L'Iran ne renoncera pas au nucléaire sous "la menace et la force"

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  • L'Iran ne renoncera pas au nucléaire sous "la menace et la force"

    En réalité, même sans menace et sans employer la force, il était hors de question pour l'Iran et Ahmadinejad de renoncer au nucléaire tout simplement parce que un droit légitime en tous les cas pour le nucléaire civil mais à plus fortes raisons maintenant que sonnent les menaces, il est encore plus hors de question d'y renoncer.

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    Iran ne renoncera pas à la technologie nucléaire sous la "menace et la force", a déclaré mardi le président iranien Mahmoud Ahmadinejad au lendemain de la résolution du Conseil de sécurité exigeant la suspension de son enrichissement, qualifié de "sans valeur".

    "Le peuple iranien maîtrise la technologie nucléaire pacifique (...) et estime que le cycle du combustible nucléaire est son droit. On ne peut pas parler au peuple iranien en utilisant le langage de la menace et de la force", a estimé le président iranien lors d'un déplacement à Bojnourd, chef-lieu de la province de Khorassan Nord (Nord-Est), retransmis par la télévision d'Etat.

    "S'ils ne l'ont pas encore compris, ils le comprendront bientôt en faisant une expérience amère", a ajouté le président iranien, qui n'a toutefois pas évoqué directement la résolution adoptée la veille.

    Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté lundi une résolution donnant à l'Iran jusqu'au 31 août pour suspendre toutes ses activités d'enrichissement d'uranium, faute de quoi il envisagera l'adoption de sanctions pour l'y contraindre.

    "Cette résolution a été préparée pour faire pression sur l'Iran et créer des obstacles sur la voie des négociations", a déclaré de son côté le porte-parole des Affaires étrangères, Hamid Reza Assefi.
    L'ambassadeur iranien de l'Onu Javad Zarif lors d'une réunion du Conseil de sécurité, à New York, le 31 juillet 2006

    "Très certainement, cette résolution n'aura pas de résultat constructif et ne peut qu'aggraver la situation", a-t-il ajouté.

    Un peu plus tôt, le président du parlement Gholam-Ali Hadad-Adel, avait critiqué le Conseil de sécurité en affirmant que "de telles résolutions n'ont aucune valeur".

    "Le Conseil de sécurité n'ose pas condamner le massacre de Cana (au Liban sud) et se contente de le déplorer, ce que n'importe quelle vieille dame peut faire de chez elle, il adopte une résolution pour s'inquiéter des activités nucléaires iraniennes", a-t-il encore dit.

    La première salve était partie la veille, quand l'ambassadeur d'Iran à l'Onu, Javad Zarif, a accusé les Etats-Unis et leurs alliés européens d'"imposer une résolution totalement destructive et injustifiée" qui "ne peut qu'exacerber la situation".

    La presse conservatrice a embrayé le pas.

    Cette résolution est "inacceptable pour l'Iran", selon le quotidien Jomhouri Eslami, qui a estimé que "le Conseil de sécurité est malheureusement devenu un instrument aux mains des Etats-Unis".

    Il en a tiré la conclusion que l'Iran réagira à la décision du Conseil en "suspendant son adhésion au Traité de non prolifération (TNP)".

    Un autre journal conservateur, Siassat Rouz, s'est rallié à cette position en jugeant que "le retrait de l'Iran du TNP est une obligation".
    L'ambassadeur américain de l'Onu John Bolton vote lors d'une réunion du Conseil de sécurité sur le nucléaire iranien, à New York, le 31 juillet 2006

    Mais il est allé plus loin en appelant l'Iran à "préparer la bataille finale" contre les Etats-Unis.

    "Le développement des bases américaines dans le monde les rendent plus vulnérables", a affirmé le journal en suggérant d'"attaquer ces bases dans un premier temps", et en conseillant à l'Iran de "contacter les gouvernements amis et les peuples musulmans prêts à mener des opérations suicide pour lutter contre l'oppression", c'est-à-dire les Etats-Unis.

    En contrepoint, le quotidien modéré Kargozaran a assimilé l'adoption de la résolution à un échec de la politique extérieure de l'Iran.

    Selon lui, Téhéran pariait sur l'appui de la Chine et de la Russie pour contrer les Etats-Unis au Conseil.

    Mais ils se sont alignés sur Washington car leurs relations commerciales avec ce dernier sont infiniment plus grandes qu'avec Téhéran, d'après Kargozaran.

    Téhéran n'en paraît pas moins décidée à se tenir à son propre calendrier, plutôt qu'à celui fixé par le Conseil de sécurité.

    L'Iran a prévu de donner une réponse le 22 août à l'offre des grandes puissances visant à ce qu'il suspende son enrichissement d'uranium.

    Cette offre comporte des mesures incitatives, avec notamment une offre de coopération dans les domaines nucléaire et commercial.

    Par AFP

  • #2
    je m'en excuse je n'ai lu que le début :
    Il ya une chose que je n'arrive pas à comprendre, l'occident et tout les possesseur de l'arme nuclaire nous vantes les vertus de la bombe atomique !
    En fait selon eux, c'est grace a la bombe atomique que les guerres on cessées, c'est tellement destructeur que personne n'oserai attaquer le camp adverse, dans ce cas pourquoi ne pas democratiser cette armes puisqu'elle est gage de paix !
    par exemple que israel vendrai la bombe au palestiniens aux libanais,
    la france aux marocains aux algeriens aux tunisiens
    la russie à l'iran à l'arabie a l'irak
    les usa vendrai a cuba au mexique au venezuela
    et tout le monde resterai tranquille, il n'y aurai plus de guerre, puisqu'il s'agit d'une arme de paix selon les grande puissance !

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