Algérie: la gabegie ne connait plus de limite.
CORRUPTION A LA PRESIDENCE :
Deux hauts fonctionnaires escroquent un émir saoudien
L’émir Al Sultan Al Saoud Muhamad Al Kabir vient de découvrir à ses dépends les circuits de la diplomatie parallèle de la présidence de la République algérienne démocratique et populaire. Se trouvant à Biskra en visite privée où il chassait des espèces protégées, il a introduit une demande d’audience auprès de Bouteflika. Pour faire parvenir et surtout appuyer sa demande d’audience présidentielle, il prit attache avec le DG du protocole Reguieg Mokhtar et le secrétaire particulier du chef de l‘Etat, Rougab Mohamed, tout en leur faisant parvenir deux porte-documents contenant 50000 dollars US (il prit le soin de les assurer qu’en Arabie Saoudite cela s’appelle takrime et non corruption ).
Flairant la bonne affaire, les deux comparses (qui ne sont pas à leur première magouille) firent venir le prince à Alger où ils lui louent une suite à l’hôtel Sheraton du dimanche 23 décembre au mercredi 26 inclus. Après trois jours d’attente, le prince s’enquit des suites réservées à sa demande d’audience par l’intermédiaire de l’ambassadeur de son pays. Mokhtar Reguieg commit l’imprudence de dire au diplomate saoudien que le président Bouteflika est tellement malade qu’il a du écourter le conseil des ministres pour rentrer chez lui dans l’urgence!! Ce que ne savaient pas le prince Al Sultan et l’ambassadeur d’Arabie saoudite, c’est que jamais la demande d’audience n’a été introduite auprès du président Bouteflika! Le prince a quitté Alger furieux et l’ambassadeur a haussé le ton avec menace d’élever une protestation officielle. Reguieg et Rougab paniquent redoutant une éventuelle fuite qui les démasquerait, car même Saïd Bouteflika, auquel revient le traitement de ce genre de faveurs, n’a eu vent de ce scandale que le jeudi 27 décembre ; depuis il enquête sur l’affaire. Notre source ajoute malicieusement qu’il ne sait pas si Saïd Bouteflika enquête sur l’imposture des deux commis de l’Etat ou s’il est furieux de ne pas avoir été destinataire de la « takrime » qu’il considère comme une chasse gardée.Chasse illégale d’espèces protégées, commis du premier cercle présidentiel soudoyés qui, en retour, escroquent un membre de la famille royale d’un pays ami, frère du chef de l’Eat sans aucune fonction officielle qui enquête sur le DG du protocole de la présidence et le secrétaire particulier du chef de l’Etat…Quel autre cadeau peut-on souhaiter aux Algériens en cette fin d’année 2012 ?
CORRUPTION A LA PRESIDENCE :
Deux hauts fonctionnaires escroquent un émir saoudien
L’émir Al Sultan Al Saoud Muhamad Al Kabir vient de découvrir à ses dépends les circuits de la diplomatie parallèle de la présidence de la République algérienne démocratique et populaire. Se trouvant à Biskra en visite privée où il chassait des espèces protégées, il a introduit une demande d’audience auprès de Bouteflika. Pour faire parvenir et surtout appuyer sa demande d’audience présidentielle, il prit attache avec le DG du protocole Reguieg Mokhtar et le secrétaire particulier du chef de l‘Etat, Rougab Mohamed, tout en leur faisant parvenir deux porte-documents contenant 50000 dollars US (il prit le soin de les assurer qu’en Arabie Saoudite cela s’appelle takrime et non corruption ).
Flairant la bonne affaire, les deux comparses (qui ne sont pas à leur première magouille) firent venir le prince à Alger où ils lui louent une suite à l’hôtel Sheraton du dimanche 23 décembre au mercredi 26 inclus. Après trois jours d’attente, le prince s’enquit des suites réservées à sa demande d’audience par l’intermédiaire de l’ambassadeur de son pays. Mokhtar Reguieg commit l’imprudence de dire au diplomate saoudien que le président Bouteflika est tellement malade qu’il a du écourter le conseil des ministres pour rentrer chez lui dans l’urgence!! Ce que ne savaient pas le prince Al Sultan et l’ambassadeur d’Arabie saoudite, c’est que jamais la demande d’audience n’a été introduite auprès du président Bouteflika! Le prince a quitté Alger furieux et l’ambassadeur a haussé le ton avec menace d’élever une protestation officielle. Reguieg et Rougab paniquent redoutant une éventuelle fuite qui les démasquerait, car même Saïd Bouteflika, auquel revient le traitement de ce genre de faveurs, n’a eu vent de ce scandale que le jeudi 27 décembre ; depuis il enquête sur l’affaire. Notre source ajoute malicieusement qu’il ne sait pas si Saïd Bouteflika enquête sur l’imposture des deux commis de l’Etat ou s’il est furieux de ne pas avoir été destinataire de la « takrime » qu’il considère comme une chasse gardée.Chasse illégale d’espèces protégées, commis du premier cercle présidentiel soudoyés qui, en retour, escroquent un membre de la famille royale d’un pays ami, frère du chef de l’Eat sans aucune fonction officielle qui enquête sur le DG du protocole de la présidence et le secrétaire particulier du chef de l’Etat…Quel autre cadeau peut-on souhaiter aux Algériens en cette fin d’année 2012 ?
Ali Graïchi
in le soileil d'algerie 30/12/2012
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