La Hausse de la dette extérieure publique frôle les 360 milliards de DH (42,7. Quarante-deux milliards sept cent vingt-trois millions de dollars) le trésor fait aussi appel au marché international.
Malgré le récent emprunt à l’international d’un milliard et demi de dollars, c’est toujours le marché national qui prime globalement dans l’endettement direct de l’État, c’est-à-dire la dette destinée à satisfaire les besoins en financement du Trésor.
Et c’est d’ailleurs, entre autres raisons, pour soulager le marché local et éviter l’effet d’éviction qui consiste à priver le secteur privé des financements que l’État, en l’occurrence le Trésor, a eu recours au marché international pour cette opération d’emprunt.
Cette prédominance du marché financier local dans les emprunts de l’État est mise en évidence par les chiffres fournis à cet effet par le ministère des Finances et qui sont relatifs à la période qui précède cette sortie sur le marché international du Trésor, à savoir les onze premiers mois de cette année.
En effet, compte tenu d’un besoin de financement de 54,6 milliards de DH et d’un flux net négatif de 688 millions de DH provenant du financement extérieur, avec plus de remboursements que de nouveaux prêts, le Trésor a eu recours au financement intérieur pour un montant de 55,2 milliards de DH contre 27,8 milliards de DH à fin novembre 2011, d’après la Trésorerie générale du Royaume (TGR).
Ce financement résulte notamment du recours net au marché des adjudications pour 41,5 milliards de DH contre 29,4 milliards de DH un an auparavant, de la hausse des dépôts au Trésor de 2,4 milliards de DH, totalisant 47,6 milliards de DH et de la reconstitution des disponibilités du Trésor auprès de Bank Al-Maghrib pour 29 millions de DH. Pour le seul mois de novembre dernier, le Trésor a eu recours au marché interbancaire pour 3,7 milliards de DH. Ce qui fait passer l’encours de la dette intérieure à 359,1 milliards de DH, en progression de 14% par rapport à son niveau à fin décembre 2011.
Pendant ce temps, les établissements publics ont eu massivement recours à l’endettement extérieur, tel l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) qui a mobilisé récemment des financements conséquents de la part d’une multitude de bailleurs de fonds internationaux (BAD, BEI, AFD, KFW, BID…), de l’OCP (AFD, BEI…) dont certains prêts ont été contractés sans même la garantie de l’État…
s: L'Echos
Malgré le récent emprunt à l’international d’un milliard et demi de dollars, c’est toujours le marché national qui prime globalement dans l’endettement direct de l’État, c’est-à-dire la dette destinée à satisfaire les besoins en financement du Trésor.
Et c’est d’ailleurs, entre autres raisons, pour soulager le marché local et éviter l’effet d’éviction qui consiste à priver le secteur privé des financements que l’État, en l’occurrence le Trésor, a eu recours au marché international pour cette opération d’emprunt.
Cette prédominance du marché financier local dans les emprunts de l’État est mise en évidence par les chiffres fournis à cet effet par le ministère des Finances et qui sont relatifs à la période qui précède cette sortie sur le marché international du Trésor, à savoir les onze premiers mois de cette année.
En effet, compte tenu d’un besoin de financement de 54,6 milliards de DH et d’un flux net négatif de 688 millions de DH provenant du financement extérieur, avec plus de remboursements que de nouveaux prêts, le Trésor a eu recours au financement intérieur pour un montant de 55,2 milliards de DH contre 27,8 milliards de DH à fin novembre 2011, d’après la Trésorerie générale du Royaume (TGR).
Ce financement résulte notamment du recours net au marché des adjudications pour 41,5 milliards de DH contre 29,4 milliards de DH un an auparavant, de la hausse des dépôts au Trésor de 2,4 milliards de DH, totalisant 47,6 milliards de DH et de la reconstitution des disponibilités du Trésor auprès de Bank Al-Maghrib pour 29 millions de DH. Pour le seul mois de novembre dernier, le Trésor a eu recours au marché interbancaire pour 3,7 milliards de DH. Ce qui fait passer l’encours de la dette intérieure à 359,1 milliards de DH, en progression de 14% par rapport à son niveau à fin décembre 2011.
Pendant ce temps, les établissements publics ont eu massivement recours à l’endettement extérieur, tel l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) qui a mobilisé récemment des financements conséquents de la part d’une multitude de bailleurs de fonds internationaux (BAD, BEI, AFD, KFW, BID…), de l’OCP (AFD, BEI…) dont certains prêts ont été contractés sans même la garantie de l’État…
s: L'Echos
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