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Une réflexion sur la présence chinoise en Algérie et son impact sur l’économie nationale a été lancée en 2010 par le groupe Chine-Afrique. Les résultats de cette étude seront dévoilés le 1er février lors d’un atelier organisé par le même groupe en collaboration avec l’équipe GTM de l’université de Paris.
L’étude, intitulée «La présence chinoise en Algérie : perspectives maghrébines et africaines», est un projet qui a un caractère exploratoire. Il tentera d’évaluer les connaissances actuelles des activités chinoises en Algérie, puis, par comparaison avec ce qui se passe ailleurs en Afrique, cherchera à mieux spécifier les rapports sino-algériens. La réflexion proposée s’articule autour de trois axes thématiques principaux. Il s’agit d’étudier l’état des relations sino-algériennes, spécifier les stratégies chinoises d’implantation et évaluer leur impact sur l’économie et la société hôte en particulier par comparaison aux autres expériences tant au Maghreb qu’en Afrique subsaharienne et d’examiner les défis institutionnels, géopolitiques, commerciaux et technologiques que génère l’émergence de la Chine tant pour les pays occidentaux que pour les pays en développement.
Les premiers résultats de l’étude révèlent que la Chine a obtenu plusieurs contrats de construction en Algérie, qui a accordé à 50 entreprises chinoises des contrats d’une valeur totale de 20 milliards de dollars, devenant ainsi le plus grand marché en Afrique pour les entreprises de construction chinoises et l'un des plus importants au monde. Ces contrats concernent surtout la construction de logements sociaux à faible coût, ainsi que la construction de tronçons de l'autoroute Est-Ouest. A la fin de 2002, l'Algérie avait signé avec la Chine 198 contrats d’une valeur contractuelle totale de 1,898 milliard de dollars, pour un chiffre d'affaires de 902,48 millions de dollars. En 2007, la valeur des contrats signés entre des entreprises publiques chinoises et l'Algérie était la plus élevée en Afrique et la cinquième dans le monde, ce qui faisait de l’Algérie le plus important pourvoyeur de contrats à la Chine en Afrique. Les premiers contrats signés en 2002 ont fait venir 5 067 travailleurs chinois en Algérie.
Au fil des ans, la communauté chinoise en Algérie s’est agrandie. On estime qu’il y a aujourd’hui entre 35 000 et 50 000 Chinois qui travaillent et résident actuellement en Algérie.
L’Algérie est ainsi devenue le plus grand pays d’accueil de la communauté chinoise en Afrique du Nord et l’un des plus importants sur le continent. Après avoir investi d’abord le secteur du logement à faible coût, les entreprises d'Etat ont rapidement obtenu des contrats portant sur de grands projets d'infrastructure, notamment dans l'expansion du réseau ferroviaire et l'autoroute Est-Ouest, pour un montant évalué à environ 11,2 milliards de dollars.
L’étude indique notamment que la Chine étend sa présence à un rythme accéléré dans les économies nord-africaines (Algérie, Egypte, Libye, Maroc et Tunisie), à la fois en tant qu’important partenaire commercial et, de plus en plus, en tant qu’investisseur. Dans toute la région, cette évolution est très nette dans les secteurs de l'énergie, du développement des infrastructures et du commerce de détail notamment.
[Chine-Afrique est un groupe de chercheurs rattaché au Centre d'études sur la Chine moderne et contemporaine (CECMC). Créé en 1996, le Centre d'études sur la Chine moderne et contemporaine est un centre de recherche de l'Ecole des hautes études en sciences sociales. Egalement connu sous le nom de «Centre Chine», il a pour mission de dispenser un enseignement de recherche et de développer des programmes de recherche sur la Chine dans la perspective des sciences sociales. Les programmes du CECMC se répartissent en trois grands domaines : l'histoire, l'économie, la société et les structures politiques dans la longue durée et pour la période moderne et contemporaine, la vie matérielle sous divers aspects en rapport avec les pratiques sociales (architecture et urbanisme, cadre de vie, animaux, techniques de production et de consommation).
Par Mouna A.
REPORTERS.DZ
L’étude, intitulée «La présence chinoise en Algérie : perspectives maghrébines et africaines», est un projet qui a un caractère exploratoire. Il tentera d’évaluer les connaissances actuelles des activités chinoises en Algérie, puis, par comparaison avec ce qui se passe ailleurs en Afrique, cherchera à mieux spécifier les rapports sino-algériens. La réflexion proposée s’articule autour de trois axes thématiques principaux. Il s’agit d’étudier l’état des relations sino-algériennes, spécifier les stratégies chinoises d’implantation et évaluer leur impact sur l’économie et la société hôte en particulier par comparaison aux autres expériences tant au Maghreb qu’en Afrique subsaharienne et d’examiner les défis institutionnels, géopolitiques, commerciaux et technologiques que génère l’émergence de la Chine tant pour les pays occidentaux que pour les pays en développement.
Les premiers résultats de l’étude révèlent que la Chine a obtenu plusieurs contrats de construction en Algérie, qui a accordé à 50 entreprises chinoises des contrats d’une valeur totale de 20 milliards de dollars, devenant ainsi le plus grand marché en Afrique pour les entreprises de construction chinoises et l'un des plus importants au monde. Ces contrats concernent surtout la construction de logements sociaux à faible coût, ainsi que la construction de tronçons de l'autoroute Est-Ouest. A la fin de 2002, l'Algérie avait signé avec la Chine 198 contrats d’une valeur contractuelle totale de 1,898 milliard de dollars, pour un chiffre d'affaires de 902,48 millions de dollars. En 2007, la valeur des contrats signés entre des entreprises publiques chinoises et l'Algérie était la plus élevée en Afrique et la cinquième dans le monde, ce qui faisait de l’Algérie le plus important pourvoyeur de contrats à la Chine en Afrique. Les premiers contrats signés en 2002 ont fait venir 5 067 travailleurs chinois en Algérie.
Au fil des ans, la communauté chinoise en Algérie s’est agrandie. On estime qu’il y a aujourd’hui entre 35 000 et 50 000 Chinois qui travaillent et résident actuellement en Algérie.
L’Algérie est ainsi devenue le plus grand pays d’accueil de la communauté chinoise en Afrique du Nord et l’un des plus importants sur le continent. Après avoir investi d’abord le secteur du logement à faible coût, les entreprises d'Etat ont rapidement obtenu des contrats portant sur de grands projets d'infrastructure, notamment dans l'expansion du réseau ferroviaire et l'autoroute Est-Ouest, pour un montant évalué à environ 11,2 milliards de dollars.
L’étude indique notamment que la Chine étend sa présence à un rythme accéléré dans les économies nord-africaines (Algérie, Egypte, Libye, Maroc et Tunisie), à la fois en tant qu’important partenaire commercial et, de plus en plus, en tant qu’investisseur. Dans toute la région, cette évolution est très nette dans les secteurs de l'énergie, du développement des infrastructures et du commerce de détail notamment.
[Chine-Afrique est un groupe de chercheurs rattaché au Centre d'études sur la Chine moderne et contemporaine (CECMC). Créé en 1996, le Centre d'études sur la Chine moderne et contemporaine est un centre de recherche de l'Ecole des hautes études en sciences sociales. Egalement connu sous le nom de «Centre Chine», il a pour mission de dispenser un enseignement de recherche et de développer des programmes de recherche sur la Chine dans la perspective des sciences sociales. Les programmes du CECMC se répartissent en trois grands domaines : l'histoire, l'économie, la société et les structures politiques dans la longue durée et pour la période moderne et contemporaine, la vie matérielle sous divers aspects en rapport avec les pratiques sociales (architecture et urbanisme, cadre de vie, animaux, techniques de production et de consommation).
Par Mouna A.
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