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Et le prochain qui annoncera son départ est… Belkhadem. L’actuel secrétaire général du FLN (Front de libération nationale), Abdelaziz Belkhadem, devra remettre sa démission dans le courant du mois de janvier pour céder à la place à une direction collégiale. Le départ de Belkhadem, à la tête du FLN depuis 2005, a acté en haut-lieu, selon plusieurs sources concordantes interrogées par DNA.
Après Ouyahia, Belkhadem. A tête du parti depuis 2005, Abdelaziz Belkhadem, 68 ans, devra remettre sa démission dans les jours à venir. Objet d’une fronde au sein du FLN, M. Belkhadem suivra ainsi la voie empruntée par Ahmed Ouyahia dont la démission a été annoncée jeudi 3 janvier 2013.
Plutôt que de laisser le vieux parti s’enliser dans cette crise qui a éclaté depuis au moins deux ans; plutôt que d’être destitué comme l’entendent des membres du bureau politique du FLN, Abdelaziz Belkhadem sauvera les apparences, et l'honneur, en remettant officiellement sa démission.
La démission plutôt que la destitution...
Certes le départ de celui qui fût Chef du gouvernement entre mai 2006 et juin 2008 a été entériné depuis plusieurs mois tant au niveau de la présidence qu’au sein de la hiérarchie militaires, toutefois M. Belkhadem a été maintenu sous perfusion pour diverses considérations.
L’une étant liée à la confiance que lui manifestait le président Bouteflika jusqu’en septembre 2012, celui-là même qui l'avait imposé à la tête du FLN pour dégager son prédécesseur, Ali Benflis, candidat aux élections présidentielles de 2004.
Fidèle parmi les fidèles du chef de l’Etat, l'actuel SG du FLN aura perdu son portefeuille honorifique de représentant personnel du président de la République à l’issue du changement à la tête du gouvernement annoncé le 4 septembre.
La dernière protection dont bénéficiait encore Belkhadem de la part de Bouteflika venant de sauter ce jour-là, ce dernier n’ayant pas la force ou la volonté de lui épargner la tempête qui menaçait de le dégommer, l’avenir de Belkhadem à la tête du FLN était alors inscrit en pointillé...
Mais d’autres considérations ont dû retarder son départ. Celles-ci étaient liées au calendrier électoral.
C’est qu’un consensus s’était dégagé au sommet de l’Etat pour accorder un sursis à Belkhadem afin que celui-ci mène le parti vers les trois rendez-vous électoraux de l’année 2012 : les législatives de mai, les élections locales de novembre ainsi que les sénatoriales de décembre 2012.
Cet agenda étant aujourd’hui bouclé, la mission de Abdelaziz Belkhadem à la tête de l’ex-parti unique arrive à sa fin. Ouverte en 2005, la parenthèse se renfermera en 2013.
Qui remplacera Belkhadem à la tête du parti ?
L’option la plus vraie semblable, arrêtée d’un commun accord en haut-lieu, est celle d’une direction collégiale qui sera installée une fois que la démission sera rendue publique.
Composée d'une poignée de sages parmi les anciens du parti, cette direction aura pour mission de dégoupiller définitivement la crise : à savoir élection de nouvelles instances au bureau politique, au comité central et désignation par vote d’un nouveau secrétaire général du parti.
Avec un pré-requis : les membres de cette direction collégiale ne devront pas prétendre au poste de secrétaire général du FLN.
Qui de l’avenir politique d’Abdelaziz Belkhadem ?
Bien qu’il n’ait jamais fait mystère de ses ambitions présidentielles, l’homme, aujourd’hui âgé de 68 ans – il aura 70 ans en 2014 -, aura toutes les peines du monde à obtenir le quitus, à défaut d’un consensus, de son parti pour soutenir son éventuelle candidature.
N’ayant pas réussi à venir à bout de ses détracteurs qui le contestent depuis au moins deux ans, Belkhadem réussirait-il à s’imposer comme candidat du FLN pour 2014 ? Cela relèverait du miracle.
Reste l’autre option : un poste de sénateur dans le tiers présidentiel, voire même la présidence du Conseil de la Nation.
Cette éventualité lui permettrait de terminer sa carrière politique avec peu de frais.
par Farid Alilat, 3 Janvier 2013, DNA
Après Ouyahia, Belkhadem. A tête du parti depuis 2005, Abdelaziz Belkhadem, 68 ans, devra remettre sa démission dans les jours à venir. Objet d’une fronde au sein du FLN, M. Belkhadem suivra ainsi la voie empruntée par Ahmed Ouyahia dont la démission a été annoncée jeudi 3 janvier 2013.
Plutôt que de laisser le vieux parti s’enliser dans cette crise qui a éclaté depuis au moins deux ans; plutôt que d’être destitué comme l’entendent des membres du bureau politique du FLN, Abdelaziz Belkhadem sauvera les apparences, et l'honneur, en remettant officiellement sa démission.
La démission plutôt que la destitution...
Certes le départ de celui qui fût Chef du gouvernement entre mai 2006 et juin 2008 a été entériné depuis plusieurs mois tant au niveau de la présidence qu’au sein de la hiérarchie militaires, toutefois M. Belkhadem a été maintenu sous perfusion pour diverses considérations.
L’une étant liée à la confiance que lui manifestait le président Bouteflika jusqu’en septembre 2012, celui-là même qui l'avait imposé à la tête du FLN pour dégager son prédécesseur, Ali Benflis, candidat aux élections présidentielles de 2004.
Fidèle parmi les fidèles du chef de l’Etat, l'actuel SG du FLN aura perdu son portefeuille honorifique de représentant personnel du président de la République à l’issue du changement à la tête du gouvernement annoncé le 4 septembre.
La dernière protection dont bénéficiait encore Belkhadem de la part de Bouteflika venant de sauter ce jour-là, ce dernier n’ayant pas la force ou la volonté de lui épargner la tempête qui menaçait de le dégommer, l’avenir de Belkhadem à la tête du FLN était alors inscrit en pointillé...
Mais d’autres considérations ont dû retarder son départ. Celles-ci étaient liées au calendrier électoral.
C’est qu’un consensus s’était dégagé au sommet de l’Etat pour accorder un sursis à Belkhadem afin que celui-ci mène le parti vers les trois rendez-vous électoraux de l’année 2012 : les législatives de mai, les élections locales de novembre ainsi que les sénatoriales de décembre 2012.
Cet agenda étant aujourd’hui bouclé, la mission de Abdelaziz Belkhadem à la tête de l’ex-parti unique arrive à sa fin. Ouverte en 2005, la parenthèse se renfermera en 2013.
Qui remplacera Belkhadem à la tête du parti ?
L’option la plus vraie semblable, arrêtée d’un commun accord en haut-lieu, est celle d’une direction collégiale qui sera installée une fois que la démission sera rendue publique.
Composée d'une poignée de sages parmi les anciens du parti, cette direction aura pour mission de dégoupiller définitivement la crise : à savoir élection de nouvelles instances au bureau politique, au comité central et désignation par vote d’un nouveau secrétaire général du parti.
Avec un pré-requis : les membres de cette direction collégiale ne devront pas prétendre au poste de secrétaire général du FLN.
Qui de l’avenir politique d’Abdelaziz Belkhadem ?
Bien qu’il n’ait jamais fait mystère de ses ambitions présidentielles, l’homme, aujourd’hui âgé de 68 ans – il aura 70 ans en 2014 -, aura toutes les peines du monde à obtenir le quitus, à défaut d’un consensus, de son parti pour soutenir son éventuelle candidature.
N’ayant pas réussi à venir à bout de ses détracteurs qui le contestent depuis au moins deux ans, Belkhadem réussirait-il à s’imposer comme candidat du FLN pour 2014 ? Cela relèverait du miracle.
Reste l’autre option : un poste de sénateur dans le tiers présidentiel, voire même la présidence du Conseil de la Nation.
Cette éventualité lui permettrait de terminer sa carrière politique avec peu de frais.
par Farid Alilat, 3 Janvier 2013, DNA
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