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Pour Bush le cessez-le-feu est conditionné par la paix durable. Joli mot, belle phrase !!!….mais ce qu’il appelle paix durable n’est autre «selon lui» que : lorsque le Hezbollah et (la Syrie et l’Iran) ne constitueront plus une menace…Tout est claire. Les Arabes et les Musulmans ont la chance et l’occasion de s’unir, c’est maintenant ou jamais !
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Déjà plongé dans la tragédie avec le massacre, en live, par l’Etat d’Israël des peuples palestinien et libanais, le Proche-Orient vit encore sous la menace d’autres drames aussi atroces. Le refus criminel de la Maison-Blanche de rallier l’appel au cessez-le-feu immédiat - pourtant soutenu par une grande majorité de la communauté internationale - présage en effet du pire pour la région. Le scénario catastrophe serait que la guerre menée contre le Liban déborde et se propage à la Syrie et à l’Iran, deux pays accusés par Washington et Israël de soutenir les résistants du Hezbollah. Et de nombreux éléments laissent penser, aujourd’hui, que les gourous du State Department sont prêts à provoquer un embrasement général et un chaos similaire à celui que vit actuellement l’Irak pour rééquilibrer, à l’avantage d’Israël, le rapport des forces dans la région. La déclaration dans laquelle le président américain a souligné, lundi, la décision des Etats-Unis de ne reparler de la fin de la guerre que lorsque seront réunies les conditions d’une « paix durable » donne froid dans le dos dans la mesure où elle conforte cette sombre perspective. En décodé, celle-ci pourrait vouloir dire que Washington n’arrêtera la boucherie que lorsque le Hezbollah et ceux qu’elle accuse de l’armer (la Syrie et l’Iran) ne constitueront plus une menace. Aussi, les lectures naïves de l’agression israélienne contre le Liban qui soutenaient mordicus que l’objectif de l’offensive barbare de Tel-Aviv se limiterait à la seule « neutralisation » du Hezbollah gagneraient, après cela, à perdre de leur crédulité et à regarder la réalité des projets américano-israéliens en face. Les analystes, en particulier arabes, encore hésitants à considérer le Hezbollah comme un mouvement de résistance, ne doivent pas aussi perdre de vue que Bush et Olmert ne percevront pas le Proche-Orient avec un regard neuf tant qu’ils sauront que Tel-Aviv est encore à portée de tir de Téhéran. Et la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant de l’Iran la suspension de l’enrichissement de son uranium pourrait participer à planter le décor du scénario catastrophe concocté par Washington.
- La Tribune
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Déjà plongé dans la tragédie avec le massacre, en live, par l’Etat d’Israël des peuples palestinien et libanais, le Proche-Orient vit encore sous la menace d’autres drames aussi atroces. Le refus criminel de la Maison-Blanche de rallier l’appel au cessez-le-feu immédiat - pourtant soutenu par une grande majorité de la communauté internationale - présage en effet du pire pour la région. Le scénario catastrophe serait que la guerre menée contre le Liban déborde et se propage à la Syrie et à l’Iran, deux pays accusés par Washington et Israël de soutenir les résistants du Hezbollah. Et de nombreux éléments laissent penser, aujourd’hui, que les gourous du State Department sont prêts à provoquer un embrasement général et un chaos similaire à celui que vit actuellement l’Irak pour rééquilibrer, à l’avantage d’Israël, le rapport des forces dans la région. La déclaration dans laquelle le président américain a souligné, lundi, la décision des Etats-Unis de ne reparler de la fin de la guerre que lorsque seront réunies les conditions d’une « paix durable » donne froid dans le dos dans la mesure où elle conforte cette sombre perspective. En décodé, celle-ci pourrait vouloir dire que Washington n’arrêtera la boucherie que lorsque le Hezbollah et ceux qu’elle accuse de l’armer (la Syrie et l’Iran) ne constitueront plus une menace. Aussi, les lectures naïves de l’agression israélienne contre le Liban qui soutenaient mordicus que l’objectif de l’offensive barbare de Tel-Aviv se limiterait à la seule « neutralisation » du Hezbollah gagneraient, après cela, à perdre de leur crédulité et à regarder la réalité des projets américano-israéliens en face. Les analystes, en particulier arabes, encore hésitants à considérer le Hezbollah comme un mouvement de résistance, ne doivent pas aussi perdre de vue que Bush et Olmert ne percevront pas le Proche-Orient avec un regard neuf tant qu’ils sauront que Tel-Aviv est encore à portée de tir de Téhéran. Et la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant de l’Iran la suspension de l’enrichissement de son uranium pourrait participer à planter le décor du scénario catastrophe concocté par Washington.
- La Tribune
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