Pour les bains de foules organisées au profit du président français François Hollande en visite en Algérie, l’administration a accordé une journée (deux matinées) de congé aux travailleurs de la fonction publique. Dans une note interne émise mardi 18 décembre, veille de l’arrivée de M. Hollande, l’entreprise publique Sonelgaz a libéré ses employés pour garnir les foules importées dans la capitale à l’occasion du défilé populaire offert par le président algérien à son homologue français.
Signée par la direction de gestion du personnel, cette note dont DNA a obtenu une copie demande « à tous les responsables directions de Sonelgaz de libérer leurs personnels et ce pour leurs permettre de se rendre sur le parcours du cortège présidentiel ».
Les personnels avaient donc eu droit à la mâtiné du mercredi 19 pour applaudir Abdelaziz Bouteflika et François Hollande à Alger-centre, ensuite acclamer ce dernier à la Place Audin, toujours à Alger, où il s’est recueilli jeudi en hommage au mathématicien français tué en 1957.
Tôt dans la matinée du mercredi 19 décembre, des dizaines et des dizaines de bus, remplis d’hommes, de femmes et enfants, ont été acheminés vers Alger pour servir de foule aux deux présidents.
Les lycéens d’Alger ont été également libérés en fin de matinée alors que le gouvernement a donné congé aux travailleurs de la fonction publique. La même opération a été reproduite à Tlemcen, ouest d'Algérie, où les deux présidents ont été reçus par une foule en liesse, comme on dit dans le jargon officiel.
Les bains de foules organisés sont une spécialité du pouvoir algérien. Vieille pratique en vogue depuis les années 1960, la technique a été excellemment rodée durant la présidence de Bouteflika.
A chacune de ses sorties publiques, les autorités s’arrangent pour organiser chef de l’Etat une liesse populaire habillement fabriquée. Mercredi 19 et jeudi 20 décembre, on n'a donc pas dérogé à la règle.
Mehdi Benslimane , 05 Janvier 2013, DNA
Signée par la direction de gestion du personnel, cette note dont DNA a obtenu une copie demande « à tous les responsables directions de Sonelgaz de libérer leurs personnels et ce pour leurs permettre de se rendre sur le parcours du cortège présidentiel ».
Les personnels avaient donc eu droit à la mâtiné du mercredi 19 pour applaudir Abdelaziz Bouteflika et François Hollande à Alger-centre, ensuite acclamer ce dernier à la Place Audin, toujours à Alger, où il s’est recueilli jeudi en hommage au mathématicien français tué en 1957.
Tôt dans la matinée du mercredi 19 décembre, des dizaines et des dizaines de bus, remplis d’hommes, de femmes et enfants, ont été acheminés vers Alger pour servir de foule aux deux présidents.
Les lycéens d’Alger ont été également libérés en fin de matinée alors que le gouvernement a donné congé aux travailleurs de la fonction publique. La même opération a été reproduite à Tlemcen, ouest d'Algérie, où les deux présidents ont été reçus par une foule en liesse, comme on dit dans le jargon officiel.
Les bains de foules organisés sont une spécialité du pouvoir algérien. Vieille pratique en vogue depuis les années 1960, la technique a été excellemment rodée durant la présidence de Bouteflika.
A chacune de ses sorties publiques, les autorités s’arrangent pour organiser chef de l’Etat une liesse populaire habillement fabriquée. Mercredi 19 et jeudi 20 décembre, on n'a donc pas dérogé à la règle.
Mehdi Benslimane , 05 Janvier 2013, DNA
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