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A Londres, dans le quartier de Westminster, les élus ont pris une décision radicale: les personnes obèses qui ne suivent pas les recommandations de leur médecin pour lutter contre leur surpoids verront leurs allocations réduites.
Selon le Financial Times, pour combattre l’obésité, des élus conservateurs ont choisi d’employer une méthode drastique. Ainsi, les individus en surcharge pondérale qui ne s’astreignent pas aux activités physiques prescrites par leur praticien et qui habitent le centre de Londres pourraient bien voir leurs prestations sociales (attribuées par la municipalité) amputées ou coupées.
C’est en tout cas l’idée exposée par un rapport sur le rôle des municipalités dans la santé publique, publié jeudi 3 janvier par la municipalité de Westminster. «Lorsqu’un ensemble d’exercices est prescrit à un habitant par son médecin, le paiement des aides au logement et à la taxe d’habitation pourrait varier pour récompenser ou inciter les résidents» annonce le compte-rendu.
Le principe? Jouer avec la méthode de la carotte et du bâton. Les obèses assidus qui s’adonnent plus régulièrement à la pratique d’exercices en salle de sport pour perdre du poids pourraient ainsi bénéficier d'allocations plus généreuses alors que les déserteurs seraient directement punis par le porte-monnaie. Le tout étant vérifiable par le biais d’une carte magnétique enregistrant les passages.
Le but? Lutter contre l’épidémie d’obésité qui touche un quart de la population adulte au Royaume-Uni et allège le budget du ministère britannique de la Santé de 5,1 milliards de livres par an (6,3 milliards d'euros).
Cette mesure va donc plus loin que certaines initiatives locales déjà existantes qui permettent aux municipalités d’autoriser des médecins à prescrire gratuitement des activités physiques dans les salles et autres piscines qu'elles administrent. En France, c’est la ville de Strasbourg qui a lancé le concept. Depuis l’année dernière, elle finance, pour certains malades et à titre expérimental, des séances de sport sur ordonnance.
NEWSRING
Selon le Financial Times, pour combattre l’obésité, des élus conservateurs ont choisi d’employer une méthode drastique. Ainsi, les individus en surcharge pondérale qui ne s’astreignent pas aux activités physiques prescrites par leur praticien et qui habitent le centre de Londres pourraient bien voir leurs prestations sociales (attribuées par la municipalité) amputées ou coupées.
C’est en tout cas l’idée exposée par un rapport sur le rôle des municipalités dans la santé publique, publié jeudi 3 janvier par la municipalité de Westminster. «Lorsqu’un ensemble d’exercices est prescrit à un habitant par son médecin, le paiement des aides au logement et à la taxe d’habitation pourrait varier pour récompenser ou inciter les résidents» annonce le compte-rendu.
Le principe? Jouer avec la méthode de la carotte et du bâton. Les obèses assidus qui s’adonnent plus régulièrement à la pratique d’exercices en salle de sport pour perdre du poids pourraient ainsi bénéficier d'allocations plus généreuses alors que les déserteurs seraient directement punis par le porte-monnaie. Le tout étant vérifiable par le biais d’une carte magnétique enregistrant les passages.
Le but? Lutter contre l’épidémie d’obésité qui touche un quart de la population adulte au Royaume-Uni et allège le budget du ministère britannique de la Santé de 5,1 milliards de livres par an (6,3 milliards d'euros).
Cette mesure va donc plus loin que certaines initiatives locales déjà existantes qui permettent aux municipalités d’autoriser des médecins à prescrire gratuitement des activités physiques dans les salles et autres piscines qu'elles administrent. En France, c’est la ville de Strasbourg qui a lancé le concept. Depuis l’année dernière, elle finance, pour certains malades et à titre expérimental, des séances de sport sur ordonnance.
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