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Une centaine de travailleurs du complexe d’engrais phosphatés Fertial (ex-Asmidal) de Annaba, des contractuels, employés par les entreprises sous-traitantes, bloquent depuis une semaine l’accès au site de production de Sidi Salem.
Par ce sit-in, les contestataires comptent obtenir «leur intégration à titre permanent ou, à tout le moins, un contrat à durée indéterminée» au sein de l’entreprise mixte algéro-espagnole, indiquaient, hier, leurs représentants. Une revendication qui date de plusieurs années et que les manifestants menacent de faire aboutir «quoi qu’il advienne», compte tenu de la précarité de leurs emplois et surtout de la décision de mise à exécution d’un plan social déguisé par l’entreprise, expliquent nos interlocuteurs. Brandissant des banderoles hostiles à celle-ci, les manifestants étaient furieux à l’endroit de la direction du complexe d’engrais phosphatés, accusée d’avoir déjà licencié abusivement une centaine de travailleurs. L’un d’entre eux dénonce ce qu’il qualifie de mépris des dirigeants de la société qui pensent, soutient-il, «liquider le maximum de postes en alléchant les travailleurs avec une prime d’incitation au départ de 300 000 DA.
Une bagatelle !». Et d’insister sur la nécessité pour les autorités locales et le ministère de tutelle de s’impliquer dans ce dossier qui, s’il n’est pas pris en charge «dans les meilleurs délais», risque de mettre à la rue des centaines d’autres pères de famille et ainsi aggraver la crise du chômage qui frappe de plein fouet Annaba. Du côté de la direction, on se limite à déclarer que «ce mouvement de protestation, qui ne concerne pas les vrais travailleurs du complexe, provoqué par les agents liés contractuellement à des entreprises sous-traitantes, n’a que trop duré». Un responsable dit s’inquiéter de la tournure prise par les évènements au fil de ces derniers jours et signale que «si le blocage de l’entrée des usines se poursuit encore, le process de fabrication risque de s’en ressentir». Affaire à suivre…
reporters.dz-Issam Baddi
Par ce sit-in, les contestataires comptent obtenir «leur intégration à titre permanent ou, à tout le moins, un contrat à durée indéterminée» au sein de l’entreprise mixte algéro-espagnole, indiquaient, hier, leurs représentants. Une revendication qui date de plusieurs années et que les manifestants menacent de faire aboutir «quoi qu’il advienne», compte tenu de la précarité de leurs emplois et surtout de la décision de mise à exécution d’un plan social déguisé par l’entreprise, expliquent nos interlocuteurs. Brandissant des banderoles hostiles à celle-ci, les manifestants étaient furieux à l’endroit de la direction du complexe d’engrais phosphatés, accusée d’avoir déjà licencié abusivement une centaine de travailleurs. L’un d’entre eux dénonce ce qu’il qualifie de mépris des dirigeants de la société qui pensent, soutient-il, «liquider le maximum de postes en alléchant les travailleurs avec une prime d’incitation au départ de 300 000 DA.
Une bagatelle !». Et d’insister sur la nécessité pour les autorités locales et le ministère de tutelle de s’impliquer dans ce dossier qui, s’il n’est pas pris en charge «dans les meilleurs délais», risque de mettre à la rue des centaines d’autres pères de famille et ainsi aggraver la crise du chômage qui frappe de plein fouet Annaba. Du côté de la direction, on se limite à déclarer que «ce mouvement de protestation, qui ne concerne pas les vrais travailleurs du complexe, provoqué par les agents liés contractuellement à des entreprises sous-traitantes, n’a que trop duré». Un responsable dit s’inquiéter de la tournure prise par les évènements au fil de ces derniers jours et signale que «si le blocage de l’entrée des usines se poursuit encore, le process de fabrication risque de s’en ressentir». Affaire à suivre…
reporters.dz-Issam Baddi