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La hausse spectaculaire des importations en blé (tendre et dur) ces dernières années malgré une nette amélioration de la production locale suscite sans cesse des interrogations.
Décidément, l’Algérie est en passe d’importer des céréales pour approvisionner au final des pays voisins. C’est du moins une nouvelle piste qui tend à se confirmer, puisque désormais, même les fournisseurs du marché algérien le soulignent.
C’est le cas de France Export Céréales, regroupant les principaux exportateurs français de céréales, qui, dans une récente étude décortiquant le marché impute en partie la hausse des importations algériennes en céréales aux réseaux de la contrebande qui transfèrent illégalement des produits céréaliers vers les pays voisins.
Il y est noté que « l’augmentation des importations algériennes résulte de causes multiples (dont) les exportations clandestines de farine vers les pays limitrophes grâce à un différentiel de prix en faveur de la farine subventionnée algérienne ».
Une hypothèse qui est difficile à remettre en cause lorsque l’on sait que l’Algérie a importé en 2011 quelque 70 millions de quintaux (toutes céréales confondues) et plus de 50 millions de quintaux en 2012, alors que la production locale a été respectivement de 45 millions quintaux et 52 millions quintaux.
Sans ces réseaux de contrebande qui organisent la fuite vers les pays voisins, le marché algérien, à lui seul, n’aura pas consommé autant de quantités, puisque les besoins exprimés ne dépassent pas les 70 millions de quintaux par année.
Pour l’année 2012, France Export Céréales relève dans son étude qu’avec « au total près de 5 millions de tonnes de céréales exportés, l’Algérie demeure sans conteste le premier client de la filière céréalière française.
Les importations algériennes ont continué à progresser en blé tendre mais à un rythme inférieur à celui de l’année précédente (13% en 2011/2012 contre 30% l’année précédente). Avec 77% des achats de l’OAIC, nous restons de très loin le 1er fournisseur de l’Algérie ».
Djamila Z : 06.01.2013
Décidément, l’Algérie est en passe d’importer des céréales pour approvisionner au final des pays voisins. C’est du moins une nouvelle piste qui tend à se confirmer, puisque désormais, même les fournisseurs du marché algérien le soulignent.
C’est le cas de France Export Céréales, regroupant les principaux exportateurs français de céréales, qui, dans une récente étude décortiquant le marché impute en partie la hausse des importations algériennes en céréales aux réseaux de la contrebande qui transfèrent illégalement des produits céréaliers vers les pays voisins.
Il y est noté que « l’augmentation des importations algériennes résulte de causes multiples (dont) les exportations clandestines de farine vers les pays limitrophes grâce à un différentiel de prix en faveur de la farine subventionnée algérienne ».
Une hypothèse qui est difficile à remettre en cause lorsque l’on sait que l’Algérie a importé en 2011 quelque 70 millions de quintaux (toutes céréales confondues) et plus de 50 millions de quintaux en 2012, alors que la production locale a été respectivement de 45 millions quintaux et 52 millions quintaux.
Sans ces réseaux de contrebande qui organisent la fuite vers les pays voisins, le marché algérien, à lui seul, n’aura pas consommé autant de quantités, puisque les besoins exprimés ne dépassent pas les 70 millions de quintaux par année.
Pour l’année 2012, France Export Céréales relève dans son étude qu’avec « au total près de 5 millions de tonnes de céréales exportés, l’Algérie demeure sans conteste le premier client de la filière céréalière française.
Les importations algériennes ont continué à progresser en blé tendre mais à un rythme inférieur à celui de l’année précédente (13% en 2011/2012 contre 30% l’année précédente). Avec 77% des achats de l’OAIC, nous restons de très loin le 1er fournisseur de l’Algérie ».
Djamila Z : 06.01.2013
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