Maghreb : Ouverture d'une banque d’investissement commune cette année
Publié le 10.01.2013 à 08h00 | Par Ristel Edimo
L'Union du Maghreb arabe [UMA] prépare la mise en place d'une banque commune. Avec un capital de départ de 100 millions de dollars, la banque aura son siège à Tunis. Une manière de rattraper le retard sur les autres communautés économiques?
« La Banque maghrébine d'investissement et de commerce extérieur [BMICE] verra bien le jour à la fin du premier semestre 2013 », rapporte Le Figaro. Le sujet est discuté par les cinq pays de l’Union du Maghreb arabe [Maroc, Algérie, Tunisie, Lybie et Mauritanie] à la 5ème Conférence régionale sur l'intégration économique maghrébine qui se tient du 8 au 9 janvier à Nouakchott.
L’annonce officielle n’a pas encore été faite en raison de la réaction tardive de la Mauritanie par rapport au financement. Le capital de départ de la BMICE étant fixé à 100 millions de dollars, chaque pays doit y participer à hauteur de 20 millions de dollars. Et c’est seulement mardi 8 décembre que Nouakchott a accepté de débloquer sa quote-part.
Visiblement, si la Mauritanie a autant tardé avant de confirmer sa participation financière, c’est parce qu'elle aurait préféré que le capital de la BMICE soit réparti en fonction des PIB des pays fondateurs. « 20 millions de dollars c'est une grosse somme, alors qu'elle représente à peine un euro ramassé par terre pour le Maroc ou la Tunisie», confie un haut fonctionnaire à la presse.
Avec son siège à Tunis, la banque aura pour mission principale de financer les grands projets d'infrastructure communs aux cinq pays de l’UMA.
Rattraper le retard sur les autres communautés économiques ?
Dans un rapport lu à l’ouverture de la conférence de Nouakchott en présence de Christine Lagarde, le FMI [Fonds monétaire international], a fortement critiqué l’insuffisance des échanges au Maghreb, estimant que les pays de la région « accusent un retard par rapport aux autres groupes économiques et régionaux ».
La création de la BMICE devrait, a priori, contribuer à l’essor des échanges entre pays maghrébins, mais la question des frontières entre le Maroc et l’Algérie pourrait être un frein à un plein épanouissement économique.
ya biladi
Publié le 10.01.2013 à 08h00 | Par Ristel Edimo
L'Union du Maghreb arabe [UMA] prépare la mise en place d'une banque commune. Avec un capital de départ de 100 millions de dollars, la banque aura son siège à Tunis. Une manière de rattraper le retard sur les autres communautés économiques?
« La Banque maghrébine d'investissement et de commerce extérieur [BMICE] verra bien le jour à la fin du premier semestre 2013 », rapporte Le Figaro. Le sujet est discuté par les cinq pays de l’Union du Maghreb arabe [Maroc, Algérie, Tunisie, Lybie et Mauritanie] à la 5ème Conférence régionale sur l'intégration économique maghrébine qui se tient du 8 au 9 janvier à Nouakchott.
L’annonce officielle n’a pas encore été faite en raison de la réaction tardive de la Mauritanie par rapport au financement. Le capital de départ de la BMICE étant fixé à 100 millions de dollars, chaque pays doit y participer à hauteur de 20 millions de dollars. Et c’est seulement mardi 8 décembre que Nouakchott a accepté de débloquer sa quote-part.
Visiblement, si la Mauritanie a autant tardé avant de confirmer sa participation financière, c’est parce qu'elle aurait préféré que le capital de la BMICE soit réparti en fonction des PIB des pays fondateurs. « 20 millions de dollars c'est une grosse somme, alors qu'elle représente à peine un euro ramassé par terre pour le Maroc ou la Tunisie», confie un haut fonctionnaire à la presse.
Avec son siège à Tunis, la banque aura pour mission principale de financer les grands projets d'infrastructure communs aux cinq pays de l’UMA.
Rattraper le retard sur les autres communautés économiques ?
Dans un rapport lu à l’ouverture de la conférence de Nouakchott en présence de Christine Lagarde, le FMI [Fonds monétaire international], a fortement critiqué l’insuffisance des échanges au Maghreb, estimant que les pays de la région « accusent un retard par rapport aux autres groupes économiques et régionaux ».
La création de la BMICE devrait, a priori, contribuer à l’essor des échanges entre pays maghrébins, mais la question des frontières entre le Maroc et l’Algérie pourrait être un frein à un plein épanouissement économique.
ya biladi
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