Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Pourquoi l'Algerie ne produit pas son essence?

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Pourquoi l'Algerie ne produit pas son essence?

    J'ai appris incidemment,oui je le reconnais piteusement,que l'Algerie ne produisait pas son essence suite à une grande tension sur l'essence à l'ouest du pays :toutes sortes d'arguments étaient avancés du genre c'est à cause des "halabas" à savoir ces réservoirs trafiqués pour stocker une quantité maximale d'essence en vue de le sortir frauduleusement du pays.
    Ceci étant ce phénomène n'explique pas à lui seul la tension qu'on a pu voir sur l'essence car la véritable raison étant que l'importation de ce produit n'a pas été suffisant d'ou la nouvelle qui m'est tombée sur la tête:l'Algérie ne produit son essence!. faute de raffiner son carburant!
    D'ou ma question: l'Algérie a-telle une stratégie énergétique couvrant les besoins du pays à long terme et assurant,allez soyons fous, l'avenir de ses enfants.
    On savait déjà qu'on ne produisait pas nos voiture mais qu'on ne produit pas aussi notre essence ,je dois dire que j'ai été abasourdie!

  • #2
    car le produire sur place est trop chère, il faut mieux l'importer.
    l’Arabie saoudite et l’Iran, le Nigeria de gros exportateur de pétrole, mais il import de l essence.

    Commentaire


    • #3
      @Paris95
      pas de quoi être fier de figurer dans la liste que tu cites!
      Pourquoi donc les pays qui le produisent le font?ça revient cher sans doute au début mais je pense que in fine l'investissement doit être rentable.

      Commentaire


      • #4
        MAIS QUE DITES VOUS LA L ALGERIE PRODUIT SON ESSENCE C EST SUR

        Commentaire


        • #5
          Moms,c'est ce que je pensais aussi!!!!

          Commentaire


          • #6
            L algerie produit son essence depuis bien longhtemps le probleme de la region ouest et je suis bien place pour le savoir je suis de maghnia c est qu il a la mafia qui travaille les stations les r evendeures la gendarmerie travaille tous ensemble tous le mondes y trouves son compte meme les marocains y gagnent voila le probleme

            Commentaire


            • #7
              Pourquoi l'Algerie ne produit pas son essence?
              Parce que le savoir faire est jalousement gardé par les maitres du monde…
              Les raffineries clés en main à la soviétique ne suffisent plus , il faut investir beaucoup d’argent dans la recherche scientifique.

              Commentaire


              • #8
                @MOMS
                encore une fois c'est les fameux "halabas" qui sont un facteur aggravant de cette tension qui m'a permis d'apprendre que les pénuries existaient parce que sonatrach n'avait pas importé à temps les quantités necessaires,la situation de la Libye était pour quelque chose en tout cas dans ce retard.

                Commentaire


                • #9
                  @Sako
                  Parce que le savoir faire est jalousement gardé par les maitres du monde…
                  Ah bon ,à ce point?Je savais que tout ce qui touchait à l'énergie était hautement stratégique mais je ne savais pas que la "recette" de l'essence était un secret.

                  Commentaire


                  • #10
                    hélas cela ne se résume pas uniquement aux carburants , le bitume le plastiques et beaucoup d'autres dérivés sont importés à coup de devises , alors que ces secteurs sont créateurs de richesse et générateurs d'emploi !!
                    SAHARA OCCIDENTAL LIBRE & INDÉPENDANT

                    VIVA POLISARIO

                    Commentaire


                    • #11
                      proportions

                      A ma connaissance, ce n'est pas tout le carburant algerien qui est importe, mais juste une partie.

                      J'ai souvent demande pourquoi on augmente pas les capacites de raffinage, et on m'a dit que cela couterait trop cher comme investissement et qu'utiliser les capacites de raffinage en excedent dans certains pays des environ reviendrait moins cher.

                      J'ignore ce que vaut cette explication.
                      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

                      Commentaire


                      • #12
                        Energie: L’Algérie, grand importateur de carburants !

                        Aussi paradoxal que cela puisse paraître, l’Algérie a mobilisé près de deux milliards de dollars en 2011 pour importer des carburants.

                        18 Avril 2012, La nouvelle république

                        Imprimer Envoyer cet article à un ami Diminuer la taille du texte Augmenter la taille du texte

                        Cette information qui a été rendue publique récemment a suscité moult commentaires au sein de l’opinion publique nationale. Pour le simple citoyen, comment expliquer un tel niveau des importations des hydrocarbures de la part d’un pays qui tire plus de 97% de ses recettes d’exportations à partir du pétrole et du gaz naturel ?

                        L’explication de ce paradoxe vient du fait de la forte croissance de la consommation de carburants destinés aux véhicules et autres engins ces dernières années. Selon les données chiffrées de la Sonatrach, la croissance de la demande nationale en carburants (gasoil et essence) dépasse la moyenne annuelle de 7%.

                        En 2003, le pays consommait 7,5 millions de tonnes de carburant automobile. En 2011, cette quantité est passée à près de 12 millions de tonnes (8,9 millions de tonnes de gasoil et 3 millions de tonnes d’essence). Ce qui représente une forte hausse, dépassant les 70% en neuf ans. Ce qui est énorme. En parallèle, les capacités nationales théoriques de raffinage ont stagné autour de 22 millions de tonnes de pétrole brut.

                        Depuis la fin des années soixante-dix aucune nouvelle raffinerie n’est venue renforcer les capacités de production de carburants et autres dérivés en dehors de celle d’Adrar. En 2007, et dans la perspective de valoriser les nouvelles découvertes de pétrole dans la région d’Adrar une petite raffinerie est entrée en production en association avec une entreprise pétrolière chinoise.

                        Cette nouvelle raffinerie est dotée d’une faible capacité de production de l’ordre de 12 500 barils par jour (600 000 tonnes par an). La raffinerie d’Adrar était appelée à couvrir les besoins en carburants de la région du sud-ouest du pays. Récemment et après plusieurs semaines de grèves des travailleras algérien, entraînant une tension sur les carburants dans cette région, la Sonatrach décide de racheter les parts de l’entreprise chinoise associée.

                        Mais les capacités de production de cette petite raffinerie ne pourront, en aucun cas, couvrir la forte croissance de la demande en carburants du marché national. Quatre grandes raffineries appartenant à Naftec, une filiale à 100% de la Sonatrach, sont en activité dans le pays. La plus importante reste celle de Skikda avec une capacité de raffinage de 300 000 barils par jour, soit l’équivalent de 15 millions de tonnes.

                        Viennent ensuite celle d’Arzew avec une capacité de raffinage de 3 millions de tonnes et celle de Sidi Arcine à Alger avec 2,7 millions de tonnes. Enfin, la raffinerie de Hassi Messaoud dispose d’une capacité qui ne dépasse pas le demi-million de tonnes annuellement. La totalité des raffineries en activité dans le pays sont dotées d’une capacité avoisinant les 22 millions de tonnes. Et pour faire face à la forte croissance de la demande la compagnie pétrolière nationale a décidé de lancer un important plan de modernisation des trois grandes raffineries citées plus hauts.


                        Bénéficiant d’un montant de quatre milliards de dollars, ce programme se fixe comme objectif de porter la capacité nationale de raffinage à plus de 27 millions de tonnes par an contre 22 millions actuellement. Sonatrach compte aussi construire plusieurs nouvelles raffineries d’ici à 2016. Mais en raison de plusieurs facteurs et attendant la concrétisation de ces projets, il faudrait s’attendre à un alourdissement de la facture des importations des carburants (gasoil et essence) dans les années à l’avenir.

                        Hausse du parc automobile et baisse des recettes d’exportations des produits raffinés En 2011, pas moins de 390 000 véhicules ont été importés contre 285 337 véhicules en 2010. Ce qui représente une forte hausse avoisinant les 37% en l’espace d’une année. En 2010, le parc national automobile comptait près de 4,3 millions de véhicules, dont près de 2,7 millions est constitué de véhicules de tourisme.

                        Selon les données de l’Office national des statistiques (ONS) plus de 65,70% des véhicules roulent à l’essence contre 34,27% au gasoil. Mais la forte demande en gasoil relève des camions qui roulent à près de 95% au gasoil. En raison de la forte croissance du parc national automobile attendue pour les années à venir la pression de la demande sur les carburants, particulièrement le gasoil, restera soutenue.

                        Pour répondre à cette forte croissance du parc automobile nationale l’Algérie est devenue, graduellement, un grand pays importateur de carburants. En 2011, les importations de gasoil opérées par la Sonatrach ont augmenté de 77%. Tandis que celles de l’essence ont bondi de 240%. En quantité physique, la compagnie pétrolière nationale a importé, l’année passée, prés de 2,3 millions de tonnes de produits raffinés, dont 1,3 million de tonnes de gasoil et 380 000 tonnes d’essence.

                        Pour avoir une idée sur l’ampleur des quantités de produits raffinés importaient, il suffirait juste de dire que ces dernières sont presque équivalentes aux capacités de la raffinerie de Sidi Arcine d’Alger. La facture payée en devises par la Sonatrach pour importer des carburants a été de l’ordre de deux milliards de dollars. Soit l’équivalent de la totalité des recettes des exportations hors hydrocarbures de l’année 2011.

                        Cette forte croissance de la consommation du marché national en carburant posera dans un proche avenir un véritable dilemme pour ceux qui gèrent l’économie nationale. Pour un pays qui dépend à hauteur de 97% de ces recettes des exportations des hydrocarbures des choix difficiles doivent être faits rapidement. Est-il alors possible de mobiliser d’importantes quantités de pétrole et de gaz au profit des exportations pour couvrir les importations financer soutenir les investissements publics et en même temps supporter une importante croissance de la consommation interne en carburant et en gaz naturel ? Les statistiques de la Banque d’Algérie répondent par la négative à ce dilemme.

                        En 2010, les exportations des produits raffinés ont rapporté à l’Algérie 9,2 milliards de dollars sur un total des exportations des hydrocarbures de l’ordre de 52,6 milliards de dollars. Les produits raffinés représentent ainsi 17,5% de l’ensemble des recettes des exportations des hydrocarbures. Ce qui n’est pas du tout négligeable. En 2010, un baril de pétrole raffiné a été exporté pour un prix de 82,6 dollars.


                        Pourtant, il y a cinq ans une étude a attiré l’attention sur cette tendance qu’aurait l’Algérie à recourir aux importations pour couvrir la forte demande du marché national en carburants. Cette étude partait déjà du constat que l’Algérie importait pour 200 millions de dollars de gasoil entre 2005 et 2006. Ce montant a été de 300 millions de dollars en 2009 et plus de 500 millions de dollars en 2010. L’étude soulignait que le parc national y compris les bus et les camions tendait à la «diésélisation» avec un accroissement de 27% à 30% du nombre de véhicules diesel importés durant la période s’étalant de 2000 à 2006.

                        Durant cette période, l’augmentation de la consommation de gasoil a été de l’ordre de 9% par an. L’analyse de la répartition par secteur d’activité faisait ressortir que le secteur des transports absorbait 49% de la consommation nationale de gasoil suivi par les secteurs tertiaires et résidentiels avec 23%. L’agriculture et les travaux publics représentaient 17% et 11% de la demande nationale en gasoil.


                        Il est attendu qu’une partie de ces énormes quantités bénéficiera aux contrebandiers. Selon une récente étude d’un cabinet allemand, l’Algérie est classée dans le top 20 des pays producteurs de pétrole où le litre d’essence ne dépasse pas les 0,38 euro, soit près de 23 DA. Une autre étude menée par des Algériens en 2007 faisait remarquer déjà qu’au moment où le litre de gasoil est vendu en Algérie à 13,70 DA, chez nos voisins, marocains et tunisiens, il était vendu à 35 dinars. Cet important écart des prix a encouragé un important trafic de carburants tous au long de nos frontières.


                        Des centaines de milliers de litres de gasoil et d’essence quittent quotidiennement le territoire national en direction du Maroc, de la Tunisie, mais aussi du Mali et du Niger.
                        De véritables organisations criminelles se sont formées autour du trafic de carburants. Les contrebandiers et les groupes terroristes activant dans la région sahélienne roulent avec du carburant algérien.





                        presse dz.com

                        Commentaire


                        • #13
                          @Harrachi

                          à mon avis cette explication me paraît un peu bancale dans le sens ou comme tu dis si on produit déjà une partie de notre essence qu'est ce qui les a empêché de développer la production ?à mon avis ça doit cacher soit des magouilles,soit des mauvais choix stratégiques,soit de l'incompétence.

                          Commentaire


                          • #14
                            Tout le monde est content d'annoncer que la quantité de véhicules importés va atteindre le demi million cette année, et ensuite on s'étonne que la capacité des raffineries ne suffit plus.

                            C'est l'offre et la demande c'est tout. Les voitures ne sont pas taxés, leurs ventes explosent, la consommation de carburant suit, et les raffineries ça met des années à mettre en place.

                            Le pire c'est pas tellement l'essence. C'est le gaz naturel. Tout le monde est content de dire que la vente des climatiseurs a explosée, ou que le gaz a finalement atteint un village dans les montagnes à 1800m d'altitude (du jamais vu même en Europe). Mais au rythme ou on l'avale soit directement en gaz à prix bradé, soit en électricité (nos centrales tournent toutes au gaz) à prix tout aussi bradé on finira par en importer d'ici 30 ans maximum.

                            Nos enfants ils vont la payer la note de la folie de leur parents..
                            Dernière modification par Alryib3, 10 janvier 2013, 16h05.

                            ∑ (1/i²) = π²/6
                            i=1

                            Commentaire


                            • #15
                              @Prenpalatete

                              Si on produit deja une partie de nos besoins en carburant c'est parce que nous disposons deja d'une certaine capacite en raffinage. Maintenant, I'll se trouve que cette capacite a ete depassee et qu'I'll faudra donc plus de raffineries.

                              La question qui se pose est : qu y a-t-il de plus rentable, construire de nouvelles unites de raffinage ou bien sous-traiter du raffinage ailleurs ?

                              J'ignore quelle est la bonne reponse a cette question car je ne suis pas du domaine, mais si tu preferes decreter un camplot en guise d'explication, il te reste a en fournir les preuves !
                              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X