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Les libanais unis face à l’agression israélienne

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  • Les libanais unis face à l’agression israélienne

    C’est d’abord la classe politique libanaise qui a décidé de mettre de côté ses fortes divergences apparues lors du dialogue national lancé en avril et qui a connu une fin en queue de poisson pour n’avoir pas pu régler des questions aussi sensibles que le sort du chef de l’Etat, et le désarmement du Hezbollah, mais tout en affirmant que ce dernier volet relève des questions intérieures. Plus que cela, c’est tout le gouvernement libanais qui a affirmé son unité autour de son premier responsable. Et aussi d’un programme énonçant les conditions de l’application de la souveraineté de l’Etat libanais, lesquelles constituent jusque-là, la raison d’être du Hezbollah, ou plus simplement de la résistance libanaise. De leur côté, les chefs religieux chrétiens et musulmans, qui jouent encore un rôle important au moins dans la société libanaise, s’inscrivent eux aussi dans ce même cadre. Ils ont réclamé hier que l’Etat libanais assume son autorité sur l’ensemble du territoire, tout en rendant hommage au Hezbollah, suivant en cela une décision de la Ligue maronite qui a affirmé que ce dernier est un mouvement de résistance. « Le recouvrement par l’Etat de son entière souveraineté et de ses responsabilités sur l’ensemble du territoire libanais constitue le socle national rassemblant tous les Libanais, qui y trouvent leur salut », a souligné le sommet des chefs religieux tenu au siège du patriarcat chrétien maronite de Bkerké, au nord de Beyrouth. Les dignitaires religieux ont, par ailleurs, « rendu hommage à la résistance anti-israélienne dont le Hezbollah représente l’axe essentiel et qui constitue une des principales composantes de la société » libanaise, selon le communiqué lu à l’issue du sommet par Mohammad Sammaq, qui préside le Comité du dialogue islamo-chrétien. Le sommet a, en outre, jugé que les « agressions » d’Israël, dans son offensive déclenchée le 12 juillet, contre le Liban, « constituent des crimes de guerre contre les Libanais », et appelé la communauté internationale à imposer son « arrêt immédiat ». C’est dira-t-on, la jonction de toutes les forces libanaises qui vient d’établir un axe tranchant avec les années de guerre civile, ou encore ce réflexe communautaire que l’on disait encore fort.

    el watan
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