De nombreux téléspectateurs égyptiens ont été choqués quand le prédicateur Hesham al-Ashry s’est récemment présenté sur un plateau télé en prime time pour dire que les femmes doivent couvrir leur corps pour se protéger.
Invité par la chaîne An-Nahar, le fondateur du Comité de la promotion de la vertu et de la prévention du vice a été explicite et tranchant dans ses propos: « on m’a demandé une fois est-ce que si j’accédais au pouvoir je laisserais les femmes chrétiennes dévoilées. Et j’ai répondu que si elles voulaient se faire violer dans les rues, alors elles pourraient rester sans voile».
Le prédicateur a également appelé à interdire l’alcool et à « couvrir toutes les femmes égyptiennes, afin d’islamiser tout le pays ». Il a même recommandé d’emboiter le pas de l’Arabie Saoudite où la Chariaa est strictement dictée et contrôlée par la police religieuse. Dans le royaume, cette police officielle dispose de plus de 3.500 agents, les muttawa (en arabe : مطوعين). Ces mutawwa saoudiens avaient, lors de l’incendie d’une école de jeunes filles à La Mecque en mars dernier, interdit aux écolières de fuir l’école, car leurs vêtements n’étaient pas conformes au code vestimentaire islamique. Quatorze d’entre elles avaient alors trouvé la mort dans la panique causée par l’incendie.
Le gouvernement Morsi a pris ses distances avec les propos de Hesham al-Ashry. Mais une large partie de la population estime que les islamistes au pouvoir sont trop laxistes et que les dépassements et abus des prédicateurs se sont largement multipliés depuis l’accès des Frères musulmans au pouvoir.
L’ÉCONOMISTE MAGHRÉBIN
Invité par la chaîne An-Nahar, le fondateur du Comité de la promotion de la vertu et de la prévention du vice a été explicite et tranchant dans ses propos: « on m’a demandé une fois est-ce que si j’accédais au pouvoir je laisserais les femmes chrétiennes dévoilées. Et j’ai répondu que si elles voulaient se faire violer dans les rues, alors elles pourraient rester sans voile».
Le prédicateur a également appelé à interdire l’alcool et à « couvrir toutes les femmes égyptiennes, afin d’islamiser tout le pays ». Il a même recommandé d’emboiter le pas de l’Arabie Saoudite où la Chariaa est strictement dictée et contrôlée par la police religieuse. Dans le royaume, cette police officielle dispose de plus de 3.500 agents, les muttawa (en arabe : مطوعين). Ces mutawwa saoudiens avaient, lors de l’incendie d’une école de jeunes filles à La Mecque en mars dernier, interdit aux écolières de fuir l’école, car leurs vêtements n’étaient pas conformes au code vestimentaire islamique. Quatorze d’entre elles avaient alors trouvé la mort dans la panique causée par l’incendie.
Le gouvernement Morsi a pris ses distances avec les propos de Hesham al-Ashry. Mais une large partie de la population estime que les islamistes au pouvoir sont trop laxistes et que les dépassements et abus des prédicateurs se sont largement multipliés depuis l’accès des Frères musulmans au pouvoir.
L’ÉCONOMISTE MAGHRÉBIN
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