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Bonjour, pourquoi les Arabes n'utiliseraient pas l'arme du pétrole, pendant une semaine ou plus en solidarité avec le Liban, comme ils l'ont fait pendant la guerre du Kippour dans les années 70. Juste pour faire monter la pression.
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L'occupation par la force des territoires arabes et les agressions répétées d'Israël contre le Liban depuis 30 ans heurtent de jour en jour les sociétés civiles du monde arabo-musulman. Cette colère appelle les dirigeants arabes à prendre une position commune pour rejeter avec force conviction la politique du fait accompli israélien.
Les dirigeants des Etats arabes doivent en être conscients. Le non de la rue arabe à l'expansionnisme israélien découle d'une même réflexion et d'une même voix. Le monde arabe opprimé, humilié depuis 1967 par les Etats-Unis et Israël, devrait aujourd'hui recouvrer toute sa dignité bafouée tout au long de ces longues décennies.
Le temps est venu pour les chefs d'Etat et les monarques arabes de manifester leur propre puissance. Les pays arabes en ont les moyens en utilisant contre Washington et Tel-Aviv le boycott économique et l'arme combien puissante du pétrole. Dans cette perspective à moyen et long terme l'engagement des pouvoirs arabes à provoquer ce boycott peut se révéler essentiel, notamment sur le plan du pétrole.
Un contrepoids des plus efficaces pour affaiblir le veto des Etats-Unis brandi à chaque reprise pour sauver l'Etat juif. Les Etats arabes ont également un autre moyen pour embarrasser l'administration américaine. Les Etats-Unis demeurent particulièrement vulnérables sur le plan énergétique et, malgré leurs réserves stratégiques, en cas de sursaut d'orgueil des pays arabes, la perspective d'une pénurie de pétrole ira dans le sens de plonger le président Bush en personne dans une grande inquiétude, et c'est toute la stratégie anti-arabe du Pentagone qui sera remise en cause par l'ensemble de la société américaine.
Un arrêt des exportations arabes de pétrole accompagné de pressions sur les grandes compagnies américaines et occidentales, peut donc avoir de graves répercussions sur l'économie américaine et britannique, l'autre accessoire politique de Washington contre le monde arabe. Depuis le 12 juillet 2006, premier jour de l'agression israélienne contre le Sud-Liban-Sud, les peuples arabes ont exprimé leur ras-le-bol sur le silence de leurs dirigeants et sur leur refus à modifier leur politique à l'égard de Washington et Tel-Aviv.
Les sociétés civiles arabes ont exprimé haut et fort qu'il devient intolérable, devant cette politique injuste de Bush et de Rice, que les intérêts américains continuent à prospérer et à se consolider dans tous les pays arabes et que ce duo (maître et maîtresse du monde arabe) se vante d'avoir des amis sincères parmi les dirigeants arabes. Considérés dans l'optique de la situation actuelle qui prévaut en Palestine, en Irak et au Liban et de l'impasse dans laquelle se trouve la Ligue arabe et l'Organisation de la conférence islamique (OCI), le silence des chefs d'Etat et des monarques arabes, les propos de la société civile du monde arabo-musulman revêtent une signification particulière ; il devient absolument urgent pour la nation arabe de s'unir contre cet ennemi commun et faire pression sur Washington, protecteur de l'Etat sioniste. Selon un des spécialistes du pétrole, le constat fondamental qui s'impose est que, aujourd'hui, plus que jamais, l'évolution politique et militaire au Moyen-Orient est intimement liée aux efforts déployés par les grandes puissances occidentales, notamment les Etats-Unis, en vue de maintenir leur contrôle sur les régions pétrolières arabes.
Que ce soit pour l'Europe, le Japon, la Chine ou surtout les Etats-Unis, la dépendance par rapport au pétrole et au gaz arabe devient de plus en plus vitale. C'est dire que pour le monde arabe, sortir du guêpier américano-israélien, la solution se trouve désormais entre les mains des dirigeants des pays arabes et dont le pétrole constitue un moyen considérable et une arme de pression pour ramener Bush à la sagesse et à la raison concernant ses positions à l'égard des peuples arabes, qu'il piétine sans arrêt. Il n'en demeure pas moins que dans le contexte actuel, c'est malheureusement, le président vénézuélien Hugo Chavez qui prend la défense des peuples arabes en menaçant d'arrêter les exportations de pétrole et de gaz vers les USA dans le cas de la poursuite des massacres au Liban. Des propos qu'aucun des dirigeants arabes n'a eu le courage d'exprimer.
Dans ce monde dominé par la loi de la jungle, il devient impératif pour les dirigeants arabes d'avoir une position forte, et permettre à la nation arabe de posséder son propre veto à travers l'arme des hydrocarbures, puisque Washington s'oppose à l'entrée d'un représentant permanent arabe au Conseil de sécurité de l'ONU. Le pétrole est aujourd'hui la meilleure arme pour le monde arabe pour s'imposer sur la scène internationale et pourquoi pas à travers cela redonner vie à l'ONU prise en otage par les Américains et leurs alliés occidentaux.
Présentement, il n'est plus logique de prétendre lutter contre Israël et ses alliés et leur abandonner les immenses richesses de la nation arabe. Si combat il y a, il doit commencer par la fermeture des puits de pétrole approvisionnant les pays occidentaux et particulièrement les Etats-Unis.
B. Chellali
2 août 2006 Le Maghreb
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L'occupation par la force des territoires arabes et les agressions répétées d'Israël contre le Liban depuis 30 ans heurtent de jour en jour les sociétés civiles du monde arabo-musulman. Cette colère appelle les dirigeants arabes à prendre une position commune pour rejeter avec force conviction la politique du fait accompli israélien.
Les dirigeants des Etats arabes doivent en être conscients. Le non de la rue arabe à l'expansionnisme israélien découle d'une même réflexion et d'une même voix. Le monde arabe opprimé, humilié depuis 1967 par les Etats-Unis et Israël, devrait aujourd'hui recouvrer toute sa dignité bafouée tout au long de ces longues décennies.
Le temps est venu pour les chefs d'Etat et les monarques arabes de manifester leur propre puissance. Les pays arabes en ont les moyens en utilisant contre Washington et Tel-Aviv le boycott économique et l'arme combien puissante du pétrole. Dans cette perspective à moyen et long terme l'engagement des pouvoirs arabes à provoquer ce boycott peut se révéler essentiel, notamment sur le plan du pétrole.
Un contrepoids des plus efficaces pour affaiblir le veto des Etats-Unis brandi à chaque reprise pour sauver l'Etat juif. Les Etats arabes ont également un autre moyen pour embarrasser l'administration américaine. Les Etats-Unis demeurent particulièrement vulnérables sur le plan énergétique et, malgré leurs réserves stratégiques, en cas de sursaut d'orgueil des pays arabes, la perspective d'une pénurie de pétrole ira dans le sens de plonger le président Bush en personne dans une grande inquiétude, et c'est toute la stratégie anti-arabe du Pentagone qui sera remise en cause par l'ensemble de la société américaine.
Un arrêt des exportations arabes de pétrole accompagné de pressions sur les grandes compagnies américaines et occidentales, peut donc avoir de graves répercussions sur l'économie américaine et britannique, l'autre accessoire politique de Washington contre le monde arabe. Depuis le 12 juillet 2006, premier jour de l'agression israélienne contre le Sud-Liban-Sud, les peuples arabes ont exprimé leur ras-le-bol sur le silence de leurs dirigeants et sur leur refus à modifier leur politique à l'égard de Washington et Tel-Aviv.
Les sociétés civiles arabes ont exprimé haut et fort qu'il devient intolérable, devant cette politique injuste de Bush et de Rice, que les intérêts américains continuent à prospérer et à se consolider dans tous les pays arabes et que ce duo (maître et maîtresse du monde arabe) se vante d'avoir des amis sincères parmi les dirigeants arabes. Considérés dans l'optique de la situation actuelle qui prévaut en Palestine, en Irak et au Liban et de l'impasse dans laquelle se trouve la Ligue arabe et l'Organisation de la conférence islamique (OCI), le silence des chefs d'Etat et des monarques arabes, les propos de la société civile du monde arabo-musulman revêtent une signification particulière ; il devient absolument urgent pour la nation arabe de s'unir contre cet ennemi commun et faire pression sur Washington, protecteur de l'Etat sioniste. Selon un des spécialistes du pétrole, le constat fondamental qui s'impose est que, aujourd'hui, plus que jamais, l'évolution politique et militaire au Moyen-Orient est intimement liée aux efforts déployés par les grandes puissances occidentales, notamment les Etats-Unis, en vue de maintenir leur contrôle sur les régions pétrolières arabes.
Que ce soit pour l'Europe, le Japon, la Chine ou surtout les Etats-Unis, la dépendance par rapport au pétrole et au gaz arabe devient de plus en plus vitale. C'est dire que pour le monde arabe, sortir du guêpier américano-israélien, la solution se trouve désormais entre les mains des dirigeants des pays arabes et dont le pétrole constitue un moyen considérable et une arme de pression pour ramener Bush à la sagesse et à la raison concernant ses positions à l'égard des peuples arabes, qu'il piétine sans arrêt. Il n'en demeure pas moins que dans le contexte actuel, c'est malheureusement, le président vénézuélien Hugo Chavez qui prend la défense des peuples arabes en menaçant d'arrêter les exportations de pétrole et de gaz vers les USA dans le cas de la poursuite des massacres au Liban. Des propos qu'aucun des dirigeants arabes n'a eu le courage d'exprimer.
Dans ce monde dominé par la loi de la jungle, il devient impératif pour les dirigeants arabes d'avoir une position forte, et permettre à la nation arabe de posséder son propre veto à travers l'arme des hydrocarbures, puisque Washington s'oppose à l'entrée d'un représentant permanent arabe au Conseil de sécurité de l'ONU. Le pétrole est aujourd'hui la meilleure arme pour le monde arabe pour s'imposer sur la scène internationale et pourquoi pas à travers cela redonner vie à l'ONU prise en otage par les Américains et leurs alliés occidentaux.
Présentement, il n'est plus logique de prétendre lutter contre Israël et ses alliés et leur abandonner les immenses richesses de la nation arabe. Si combat il y a, il doit commencer par la fermeture des puits de pétrole approvisionnant les pays occidentaux et particulièrement les Etats-Unis.
B. Chellali
2 août 2006 Le Maghreb
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