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  • Méfiance !

    Petit oiseau par le froid assiégé,
    se retrouva inerte sur le sol allongé,
    Il fût recueilli par un passager,
    Qui tenta de le ranimer par tous les moyens.

    Il le réchauffe et s'affaira à cette tâche,
    De peur que le petit oiseau trépasse,
    A cet instant près d'eux passe une vache,
    Ordinairement faisant ses besoins.

    Le passager eut soudain une bonne idée,
    En voyant la vapeur de la bouse monter,
    Pour aider l'oiseau, avant de décéder,
    C'est de l'y protéger, dedans avec soins.

    Il le recouvre d'excrément encore chaud,
    Et se relève sans dire un mot.
    Il fut satisfait en l'observant d'en haut,
    Que ses efforts n'étaient pas vains !

    L'oiseau reprend des couleurs,
    Et se met à piailler de tout coeur.
    Souriant et comblé de bonheur,
    L'homme satisfait suit son chemin.

    Par le gazouillis attiré, le loup se pointa,
    Oh ! Le pauvre petit, qui t'as mis dans cet état ?
    Attend que je te libère ! De la bouse il le retira,
    Le rinça et le mangea... calmant ainsi sa faim..

    Moralité :
    Celui qui te met dans l'embarras, ne te souhaite pas
    plus de mal que celui qui t'en fait sortir !

    AMEUR Ammar.

  • #2
    Ammar Ameur publie “Ricochets, recueil de proses et de poèmes”
    Une réalité aigre-douce


    L’écrivain poète Ammar Ameur a publié récemment, à compte d’auteur, un recueil de proses et de poèmes aux éditions Dar El Gharb à Oran. L’ouvrage contient quarante poèmes mettant sous la lumière les tâches sombres de notre société.

    Ammar Ameur puise ses sujets dans le social et fouille les poubelles de notre histoire. “Une plume sans vie, sans cœur, sans âme, sans esprit, inapte, inexplicable, sans produit, stérile… Je veux qu’elle
    explose ! Quelle fasse rire et pleurer les roses…” C’est par ces vers poétiques que l’auteur identifie sa plume qui a donné naissance à Ricochet.
    Une œuvre qui renseigne de la réalité souvent amère, vécue par nos mères, la jeunesse qui meure de vieillesse, l’amour et la face voilée de l’homme. Ricochets, recueil de proses, poèmes et questionnements, est la première œuvre de Ammar Ameur qui ne s’est pas trouvé à écrire fortuitement, car, comme il le dit si bien dans un de ses poèmes (Plume stérile), sa plume “était tel un burin, elle sculptait des formes sur de la cellulose qu’il ne trouve pas le lendemain”, et cela depuis son enfance.
    Décidé à casser les tabous qui minent notre société et la face hypocrite que porte en lui l’homme, l’écrivain le fait par un questionnement. Dans Face voilée, il se demande s’il “aurait le courage de regarder sa femme droit dans les yeux, lui dire combien de fois il l’a trompée ? Combien de fois lui est-il venu à l’esprit de posséder une autre femme plus fringante”. Aurait-il un jour le courage de déserter le logis familial par faiblesse, eux, qui le croyaient tellement fort. Par amour, il est resté. Il dit très haut ce que bon nombre de gens pensent tout bas. Fasciné par les mystères du Sahara où il passe la majorité de son temps, ses dunes et leurs courbes sablées qui se dessinent, Ammar Ameur a superbement décrit son immense amour pour le Sud. Il se confesse dans un passage de “témoin muet” en décrivant Hassi-R’Mel avec passion, écrivant “Fabuleux ! Cette illusion, engendrée par le mixage du soleil, du ciel et de l’horizon, prodiguant des ombres utopiques propres à cette région. Étonnant ! Ce tableau naturellement exécuté à chaque crépuscule, par une main de maître, sans palette, ni pinceau, ni gouache. Une toile envoûtante, flottant dans les airs le temps d’un émoi”. Ainsi il rejoint son collègue Sidi Mohamed Djerbi (écrivain), lui aussi salarié depuis plus de trente ans à Sonatrch-DP de Hassi-R’Mel, qui décrit dans son roman les Ailes repliées (Octavo Éditions) avec amour et passion “la vie humble de ces hommes que le désert a happés. Leur courage tranquille face à l'adversité contribue à souder l'un à l'autre ces êtres sacrifiés” en qui l'auteur voit le meilleur de l'homme... Né à Bordj El Bahri le 10 avril 1953, Ammar Ameur est salarié depuis 1991, au Module O relevant de Sonatrach, Direction régionale de Hassi-R’Mel. Armé d’une volonté imperturbable, il a su concilier ses obligations professionnelles à la production littéraire. En sus de Ricochet, l’auteur compte à son actif plusieurs projets en attente d’édition.

    Liberté, 23. 08. 2009.

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    • #3
      Plume sterile

      Quelque soit le trésor et sa valeur,
      Quelque soit l'étendue et le prix,
      De mon imagination, de son ampleur,
      Je resterai toujours pauvre d'esprit
      Jusqu'à ma dernière demeure.
      Je n'ai su faire de choix à mon tri,
      Ma plume était tel un burin,
      Je sculptai des formes sur de la cellulose,
      Sans les retrouver le lendemain,
      Sans reconnaître mes formules, pour cause,
      Ca reste inexpressif, une plume sans vie,
      Sans cœur, sans âme, sans esprit,
      Inapte, inexplicable, sans produit, stérile...
      Maintenant, je veux qu'elle explose !
      Qu'elle fasse rire et pleurer les roses.
      Un pinceau fluide, limpide qui éclose.
      Plus raffiné, déposant sur ses sillons, un style,
      Des ombres, des formes, qui resteront mémoires.
      Des silhouettes qui doivent former une idylle,
      Emerger dans la nature et raconter leur histoire.
      Ca doit couler rus, formant des torrents,
      Des rivières, et fleuves déversant dans l'océan,
      Cet océan qui me faisait tellement peur.
      Je n'ai plus peur de ce qui fait ma valeur.

      Ou ça peut mener ? Là n'est pas la question.
      C'est le voyage qui m'intéresse, non la destination !

      AMEUR Ammar.

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      • #4
        bJR Many , Merci pour le partage

        Celui qui te met dans l'embarras, ne te souhaite pas
        plus de mal que celui qui t'en fait sortir !

        Ah !!! je trouve que ça colle pas trop avec le sujet du Récit

        Le pauvre passager est venu en aide a ce Oiseau souffrant , mais ce dernier aurait pu se défendre et ne pas se laisser dévorer par le Loup !
        Il a bien mérité son sort et ce n'est pas de la faute du passager ...
        « Celui qui ne sait pas hurler , Jamais ne trouvera sa bande " CPE

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        • #5
          Bonjour PremierJour,
          Le passager a bien fait d'assister l'oiseau en danger , mais il n'est pas allé jusqu'au bout dans son acte de bienfaisance.
          Il l'a laissé dans la bouse..

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          • #6
            Salam, Bonjour,

            n'est-ce donc pas des lois seules et passagères de la nature qui donnent tout jour et font chaque futur, des hommes sauvent et aident, des autres savent et aiment, combien tout autrement, dans le temps des souhaits à chacun et de la sienne...

            Salam, merci...
            ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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