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L’Arabie Saoudite ferme des puits

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  • L’Arabie Saoudite ferme des puits

    2013 verra de grands bouleversements sur le marché de l’énergie et en particulier sur celui du pétrole.

    La cause première en est la montée en charge de l'extraction du pétrole de schiste aux USA. Leurs achats extérieurs décroissent. Ajoutez à cela que la production irakienne monte en puissance, que la Libye a repris ses exportations, il arrive ce qui doit arriver, le prix du baril décroît.

    En décembre, 10% d’extraction en moins qu’au printemps

    Face à cette situation et afin de maintenir les cours, l’Arabie Saoudite a serré les robinets comme il ne l’avait jamais fait depuis janvier 2009, lorsque le monde menaçait de basculer dans une dépression du type années 30. Ainsi, chacun des jours de décembre, seuls 9 millions de barils ont été pompés du désert saoudien. Soit 10% de moins que ce qui était produit au printemps dernier.

    Il faut dire que Riyad a plus que jamais besoin de garder intact la manne remplissant ses finances car si, jusqu’à récemment, l’équilibrage du budget national saoudien requérait un pétrole à 80 dollars, ils ont maintenant besoin d’un baril à 90 dollars. Or nous sommes déjà à 110 dollars sur le marché londonien.

    Jusqu’où peuvent-ils aller et pourquoi n’activent-ils pas l’OPEP ?

    L’OPEP est en plein pagaille. L’Irak a plus que jamais besoin d’augmenter sa production pour assurer sa reconstruction, la Libye aussi, l’Algérie ne bougera pas si la Libye ne bouge pas, le Venezuela se voit devenir le fournisseur privilégié des USA et n’a aucun intérêt à baisser sa production pour maintenir l’Arabie Saoudite dans la course. Seul le Qatar est susceptible d’aider en baissant aussi sa production, mais celle-ci n’est pas d’une importance telle qu’elle puisse avoir une réelle influence sur les cours. Il y a d’ailleurs peu de chances que l’OPEP ne fasse quoi que ce soit avant son Assemblée Générale de Mai prochain. Les Saoudiens doivent donc agir seuls. Ils le peuvent jusqu’à 100$. Au-delà, ils devront trouver des alliances ou subir une réduction de leurs revenus pétroliers.

    Une baisse significative du prix du pétrole remettrait en cause un certain nombre d’options et engendrerait à tous coups une augmentation de la consommation chinoise. C’est tout le marché de l’énergie qui risque d’être impacté. La manière dont l’Arabie va gérer les mois qui viennent est à surveiller de très près.

    Par Thibault Doidy de Kerguelen.
    Contrepoint
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    A terme, c'est très bonne nouvelle pour l'Algérie çà !

    Le pétrole ne rapportant rien dans les années qui viennent, les algériens se décideront enfin à commencer à gagner leur pain avec de la sueur.

    Voilà.

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    • #3
      Attention !

      En effet cela servira d'alerte pour ceux qui croient qu'avec la demande indo-chinoise, le prix du pétrole demeurera durablement élevé.

      L'agence internationale de l'énergie prévoit que les USA deviendraient exportateur net dans moins de 5 ans. Et si la Chine se lançait à son tour dans l'exploitation des pétroles et gaz de schiste ?

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