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Le bijou (le bijou Kabyle) est un objet culturel, aux multiples symboles.....(accesoires, signe de richesse, protection,....mais aussi ojet d'art tres precieux).
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Le bijou kabyle, dont de beaux spécimens ont été exposés lors de la Fête du bijou des Ath Yanni, est non seulement un élément de parure mais aussi un objet culturel.
- Signalons d’abord que chez les Kabyles et les Berbères en général, le bijou est un objet féminin. Les hommes portaient parfois des bagues mais les colliers, les fibules, les bracelets étaient strictement réservés aux femmes. De plus, les bijoux étaient et restent en fer ou en argent, l’or étant le fait des villes.
- Comme partout ailleurs, le bijou a dû avoir une fonction magico-religieuse : il était destiné à protéger du mauvais œil (c’est le cas encore de la tabzimt, sorte de médaille, que les femmes mettent quand elles accouchent d’un garçon) ou alors pour éloigner les démons. C’est sans doute pour conserver ce pouvoir d’influer sur les forces mystérieuses que les orfèvres kabyles gardaient, autrefois, le secret de leur art.
- Le bijou avait aussi une fonction sociale évidente : la possession de plusieurs bijoux étant interprétée comme un signe de richesse.
- Mais depuis un demi-siècle, il a été supplanté par l’or, qui vient des villes : les femmes kabyles ont quand même gardé leur fidélité au bijou traditionnel, en se constituant des parures pour leurs trousseaux de mariage. C’est ce ‘’retour’’ d’ailleurs qui lui a permis de survivre. Et c’est tant mieux, car le bijou kabyle est un véritable objet d’art, non seulement par la beauté de ses couleurs et la variété de ses formes mais aussi par la finesse de son émaillage.
Un art qu’il serait dommage de voir disparaître.
- La depeche de Kabylie
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Le bijou kabyle, dont de beaux spécimens ont été exposés lors de la Fête du bijou des Ath Yanni, est non seulement un élément de parure mais aussi un objet culturel.
- Signalons d’abord que chez les Kabyles et les Berbères en général, le bijou est un objet féminin. Les hommes portaient parfois des bagues mais les colliers, les fibules, les bracelets étaient strictement réservés aux femmes. De plus, les bijoux étaient et restent en fer ou en argent, l’or étant le fait des villes.
- Comme partout ailleurs, le bijou a dû avoir une fonction magico-religieuse : il était destiné à protéger du mauvais œil (c’est le cas encore de la tabzimt, sorte de médaille, que les femmes mettent quand elles accouchent d’un garçon) ou alors pour éloigner les démons. C’est sans doute pour conserver ce pouvoir d’influer sur les forces mystérieuses que les orfèvres kabyles gardaient, autrefois, le secret de leur art.
- Le bijou avait aussi une fonction sociale évidente : la possession de plusieurs bijoux étant interprétée comme un signe de richesse.
- Mais depuis un demi-siècle, il a été supplanté par l’or, qui vient des villes : les femmes kabyles ont quand même gardé leur fidélité au bijou traditionnel, en se constituant des parures pour leurs trousseaux de mariage. C’est ce ‘’retour’’ d’ailleurs qui lui a permis de survivre. Et c’est tant mieux, car le bijou kabyle est un véritable objet d’art, non seulement par la beauté de ses couleurs et la variété de ses formes mais aussi par la finesse de son émaillage.
Un art qu’il serait dommage de voir disparaître.
- La depeche de Kabylie