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«Le pétrole n’a pas permis à l’Algérie de réussir»

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  • «Le pétrole n’a pas permis à l’Algérie de réussir»

    Sadek Boussena l'a declaré hier à Annaba


    Les ressources pétrolières, à l’origine de 98% des exportations, n’ont pas permis à l’Algérie de réussir. Je suis parmi les responsables de cette situation. Cependant, mes interventions pour changer les choses n’avaient pas abouti et je n’avais pas su convaincre», a reconnu hier l’ex-ministre algérien de l’Energie, Sadek Boussena, en marge de la conférence-débat qu’il a animée à l’Ecole préparatoire des sciences économiques, commerciales et sciences de gestion (EPSECSG) de Annaba, dont le thème est «L’analyse des marchés pétroliers et gaziers».
    Sans complaisance aucune, l’ancien président de l’OPEP (1989-1991) justifie son constat par la comparaison de la situation économique en Algérie à celle de la Norvège, classée deuxième pays exportateur mondial de gaz et sixième pour le pétrole. «A l’image de l’Algérie, la Norvège est un pays riche en hydrocarbures mais ses exportations n’en dépendent pas totalement comme c’est le cas chez nous. C’est un pays hautement développé, à l’industrie performante et à l’économie ouverte, tournée vers l’exportation», a-t-il expliqué, balayant d’un revers de main la théorie de «plus de ressources naturelles, moins d’efficacité».
    Devant un parterre d’enseignants universitaires, économistes, cadres d’entreprises, avocats spécialisés et étudiants, l’ancien PDG de Sonatrach a conditionné la réussite des pays par «la mise en place d’un droit de regard à tout moment et à tous les niveaux sur les responsabilités avec l’option de l’alternance, le partage des richesses et la consultation de l’élite». Lors des débats ayant suivi sa conférence, le conseiller spécialisé en énergie auprès de Société Générale a été invité à donner son avis sur l’exploitation des gaz de schiste en Algérie. L’expert a répondu : «L’exploitation des gaz de schiste dans le pays nécessite préalablement un débat avec les spécialistes du domaine, les chercheurs et les universitaires. Il faut d’abord identifier et localiser les ressources en gaz de schiste et débattre ensuite de leur éventuelle exploitation, car un débat sur l’exploitation de cette richesse est plus que nécessaire.»

    Gaidi Mohamed Faouzi ( El Watan)
    Dernière modification par Serpico, 14 janvier 2013, 11h00.

  • #2
    «Le pétrole n’a pas permis à l’Algérie de réussir»

    Si l’Algérie est un pays qui n'a pas réussi avec une dette nul ,un tapis de plusieurs centaines de milliard de dollar ,un pays qui est un chantier a ciel ouvert ,alors que le reste de la planète est sur endetté avec une économie a l’agonie....!
    On arête pas la bouffonnerie en se qui concerne l’Algérie .
    Les aboie et la caravane passe...

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    • #3
      Et ceux du Maghreb qui n’ont pas réussie avec une économie dans la misère , disent qu'ils sont les meilleurs que tout va bien .

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      • #4
        «Le pétrole n’a pas permis à l’Algérie de réussir»

        je dirai que c'est avec le petrole que le pire a été évité

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        • #5
          D'ailleurs à ce propos, je n'oublierais jamais la phrase de cet ancien ambassadeur américain qui avait dit : Sans le pétrole l'Algérie serait comme le Zimbabwe ou encore plus arriérée.


          Je dois dire qu'il avait quelque part raison, même si ça fait très mal de l'entendre voire l'admettre.

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          • #6
            A l’image de l’Algérie, la Norvège est un pays riche en hydrocarbures mais ses exportations n’en dépendent pas totalement comme c’est le cas chez nous.
            Pourquoi pas les Etats-unis, eux aussi riches en hydrocarbures ?

            Qatar, peut être (et encore) !
            Dernière modification par jawzia, 14 janvier 2013, 14h37.

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            • #7
              Ben ca depend sur quel point de vue il s'appuie, si c'est sur le plan individuel, à savoir ameliorer le quotidien des algeriens et le rapporcher des qataris par exemple, effectivement c'est raté. Si c'est sur le plan de la diversifcation de l'economie pareillement quoique ca semble bouger. Sinon, les 200 milliards de dollars sont un tres bon parapluie pour passer l'orage de la crise.
              "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

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              • #8
                Le "syndrome hollandais" frappe t-il l'Algérie ?

                (2)
                26 juin 2008 |Par Emmanuel Gentilhomme (*)

                Les quatre symptômes du "mal hollandais"

                Première étape
                La production gazière néerlandaise dépasse largement les besoins nationaux. La plupart du gaz est donc vendu à des clients étrangers qui doivent acheter des florins pour s’acquitter des factures. Vous vous en doutez, les volumes de gaz sont si importants que ces opérations pèsent lourdement sur le marché des changes. Propulsé par une demande aussi soudaine que persistante, le florin grimpe rapidement contre les autres devises. L’industrie néerlandaise d’exportation voit immédiatement sa compétitivité internationale se détériorer.

                Deuxième épisode
                Il se tient à l’intérieur des frontières : le pouvoir d’achat des Hollandais s’envole en termes relatifs, grâce à la nouvelle parité du florin. Les importations explosent et la balance commerciale, déjà mal engagée, vire au rouge. Du coup, les prix commencent à présenter de sérieux signes d’inflation. Et comme, pour les Hollandais, il devient plus intéressant d’acheter un téléviseur Thomson ou Telefunken qu’un téléviseur Philips, les entreprises locales subissent un second coup de bambou.

                Troisième épisode
                Aux Pays-Bas, tout le monde veut travailler dans le gaz, le secteur en pleine croissance par excellence. Comme la productivité y augmente rapidement, les salaires aussi. Face à une désaffection de la main d’oeuvre, le secteur manufacturier réagit en augmentant lui aussi les rémunérations pour retenir ses salariés. Et l’inflation se porte de mieux en mieux.

                Bouquet final
                Comme l’énergie est devenue le secteur d’activité le plus rentable des Pays-Bas, il concentre les investissements productifs, achevant ainsi de déglinguer l’économie nationale. Inflation forte, tissu productif déstructuré, chômage en hausse, moral en baisse, la Hollande est dans un triste état à la fin des années 70.

                Et voilà comment est né The Dutch Disease
                En novembre 1977, l’hebdomadaire britannique The Economist titre l’un de ses articles The Dutch Disease (le mal hollandais), une expression qui fera florès lorsque le mal en question sera théorisé par les économistes américains Corden et Neary, en 1982.

                L’économie néerlandaise a tant souffert de sa soudaine "richesse" que son cas est devenu emblématique. Attention : nous ne disons pas que l’arrivée de rentes conduit systématiquement au désastre. Si le Royaume-Uni des années 80 présente des symptômes similaires, la Norvège constitue un bon contre-exemple. Ceci dit, la réorientation du capital et du travail d’un secteur d’activité à un autre est forcément douloureuse surtout que, à l’époque, ni les entreprises, ni le marché du travail néerlandais n’étaient suffisamment souples pour absorber un tel choc.

                Circonstances aggravantes
                Facteur aggravant, l’Etat hollandais n’a pas su réagir face à ce changement structurel. Les réserves de changes gazières de la Hollande ont été redistribuées sous forme des dépenses publiques les plus élevées de l’Ouest, dont beaucoup de baisses d’impôts. La meilleure manière de soutenir l’inflation sans envisager "l’après-gaz"…

                Un syndrome plus que jamais d’actualité !
                Et c’est toute l’actualité du phénomène, cher lecteur ! On peut même parler de suractualité, vu les cours historiques atteints aujourd’hui par les matières premières. Avec tout cet argent, les états rentiers peuvent faire bien des choses, à commencer par de la redistribution pure et simple.

                Politiquement, la tentation est forte, mais nous avons vu que ce n’est pas franchement l’idée du siècle. D’autant que cette manne financière découle de ressources qui se tariront un jour.

                Ils peuvent faire bien mieux, comme préparer l’avenir avec des investissements publics "structurants" : éducation, santé, infrastructures, sans oublier l’effort de recherche, ce puissant soutien pour une industrie pénalisée par les changes.

                (*) Emmanuel Gentilhomme est journaliste et rédacteur financier. Il a collaboré à plusieurs reprises avec le Journal des Finances et la Société Générale. Il suit de près les marchés boursiers européens et étrangers, mais s’intéresse également à la macroéconomie et à tous les domaines de l’investissement.
                Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
                Mahomet

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                • #9
                  L algerie est assis sur des milliards de dollars tous le monde le sais. Mine de phosphate .uranium.mine d or gisement de petrol .gaz .en plus le petrol algerien est paeticulierement recherche ainsi que celui de la libye pour sa qualite .le plus dur maintenant c est de trouve un essor economique pour que les richesse soit distribue

                  Commentaire


                  • #10
                    @Focus

                    Si c'est sur le plan de la diversifcation de l'economie pareillement
                    Quelques données objectives :

                    Qatar :
                    • Part des hydrocarbures dans le PIB :60%

                    • Part des hydrocarbures dans les exportations : 95%

                    • Part de la fiscalité petrolière dans les recettes budgetaires : 75%



                    Alors ?

                    Commentaire


                    • #11
                      Pourquoi pas les Etats-unis, eux aussi riches en hydrocarbures ?

                      Qatar, peut être (et encore) !

                      Jawzia
                      La Norvège n'est qu'un exemple (parmi tant d'autres) donné par l'auteur de l'article...

                      Les USA ne sont pas tributaires des hydrocarbures sauf pour améliorer leur économie ô ! combien diversifiée !!!

                      Le Qatar est en passe de s'en défaire pour reposer sur une rente financière encore plus prometteuse .

                      Rien à voir avec un pays qui tient mordicus à continuer à dépendre ,après le gaz naturel ,du gaz de schiste , tout cela pour ne pas commencer enfin à travailler et à chercher d'autres moyens de subsistance...
                      Gaz de schiste : le gouvernement met le couteau sur la gorge des députés

                      En répondant aux parlementaires, le ministre de l’Energie et des mines représentant le gouvernement Sellal a présenté un tableau sombre de l’avenir enérgitique de l’Algérie qui ne laisse aucune marge de manœuvre á un débat serein sur l’exploitation et le développement des ressources non conventionnelles.

                      Ainsi, il estime qu’il est aujourd’hui vital d’aller vers l’exploitation et le développement du gaz de schiste. Pour lui, les pays qui ont opté pour l’imposition d’un moratoire pour ce genre d’industrie, l’ont fait uniquement pour préserver le nucléaire dans leur mix énergique. Il s’agit là d’une "nécessité impérieuse" selon le ministre et ce, eu égard aux autres sources alternatives qui, á terme, ne suffiront nullement "à assurer la satisfaction des besoins énergétiques du pays". Promettant de présenter au gouvernement un modèle de consommation nationale, le premier responsable du secteur a stressé sur la croissance en perspective des besoins énergétiques de l’Algérie. Pour étayer cette situation gravissime, il annonce une facture de plus de 100 milliards de dollars á prévoir pour l’importation des produits énergétiques dans le cas où l’on décide d’interdire l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels pour attendre tranquillement l’assèchement des gisements conventionnels. Les besoins en électricité selon lui vont grimper du simple au double en moins de quinze ans.

                      La consommation des carburants passera de 15 á 50 millions de tonnes d’ici à 2040. Celle du gaz atteindra 100 milliards de mètres cubes durant la même échéance contre á peine 30 milliards aujourd’hui. Il indique dans ce sens que sans énergie, il ne peut y avoir de développement. D’où la nécessité d’exploiter et développer les hydrocarbures non conventionnels d’autant plus que les réserves actuelles conventionnelles s’épuisent à vue d’œil et que le reste des alternatives n’arrivera jamais à couvrir les besoins des populations et de l’économie nationale. Pour appuyer ses arguments, il minimise tous les méfaits de la fracturation hydraulique aussi bien le besoin en eau que la contamination des nappes aquifères par les produits chimiques. Pour lui cette technique est tout á fait maîtrisée et date des années 1970. Et pour les rassurer, il leur apprend que le gisement de Hassi Messaoud qui fait la fierté de l’Algérie est á 75% non conventionnel. Il qualifie les réserves de l’Algérie en gaz de schiste d’inépuisables "de Timimoun à In Salah, en plus des poches à Tindouf et à Illizi avec une rentabilité d’environ 1,5 milliard de mètres cubes de gaz par kilomètre, un taux important".

                      Le ministre prévoit que l’exploitation du gaz de schiste pourra créer quelque 100 000 nouveaux emplois. Il revient cette fois-ci sur les énergies renouvelables pour déclarer qu’elle ne pourront pas constituer une alternative aux hydrocarbures qui couvrent actuellement les besoins énergétiques de l’Algérie á 90% d’ici à 2030. Plus grave encore, le ministre a brusqué toutes les réflexions qui s’opposent á celles du gouvernements les jugeant comme guidés par "une main étrangère". Dans ce cadre il a recommandé aux députés d’"ignorer les voix émanant d’outre mer appelant à s’abstenir d’exploiter les hydrocarbures non conventionnels sous prétexte de leurs conséquences néfastes sur l’environnement et sur les réserves du pays en eau". Devant un tel spectre, pessimiste rempli de peur, et n’entendant qu’un seul son de cloche, que peuvent faire les parlementaires ? Sinon de valider la loi. Pourtant, de nombreuses zones d’ombre persistent dans la démarche gouvernementale.

                      D’abord sur le plan purement communicatif, des contradictions flagrantes apparaissent et laissent penser á une panique de l’équipe gouvernementale. En effet,le ministre annonce une échéance beaucoup plus courte que celle du premier ministre qui l’a situe dans l’horizon 2040 donnant ainsi l’impression que l’Algérie maîtrise parfaitement la dimension temporelle de sa stratégie. La technique de la fracturation hydraulique ne date pas désormais de 1970 mais Le premier puits de gaz de schiste foré aux États-Unis, à Fredonia dans l’État de New York date de 1821. Cependant, depuis la découverte des puits de pétrole conventionnel par le colonel Drake en 1859, la production de gaz de schiste a été éclipsée par les grands volumes produits par les réservoirs de gaz conventionnel. Les Etats-Unis sont revenus au gaz et au pétrole des roches mères lorsqu’ils ont commencé á "gratter" ce qu’ils leur restent de conventionnel. En ce qui concerne le gisement de Hassi Messaoud, la configuration du profil de production telle que présentée peut paraître quelque peu fallacieuse. En effet, le taux de récupération des réserves en place se situe autour de 25% mais une partie des 75% restants peuvent être récupérés avec l’évolution considérable des techniques de production comme la récupération secondaire et tertiaire qui n’a absolument rien á voir avec la fracturation hydraulique, contestée au niveau mondial. Il s’agit là d’augmenter la mobilité qui est un simple rapport entre la perméabilité relative de ces fluides en place dans un milieu totalement poreux (contrairement au gaz de schiste qui lui se trouve dans un milieu très compact) et leur viscosité. On injecte effectivement du gaz miscible, de l’eau, des tensioactifs, des polymères et parfois des produits chimiques dans des conditions de température et de pression raisonnables mais très loin des "fracs" qu’on est obligé de faire dans les "shale well".

                      Il faut souligner par ailleurs que la non conventionalité du gaz des roches mères ne réside pas dans les propriétés physico-chimiques mais dans le mode de son extraction qui demeure problématique même aux Etats-Unis, pays qui maîtrise parfaitement toutes les techniques et surtout le savoir faire de l’exploitation et le développement de ce type de ressources. Les laboratoires de la société Total ont démontré que grâce á ces méthodes, on peut ramener le taux de récupération á plus de 50% pour le cas des huiles légères comme celles de l’Algérie.(01) Faut-il encore préciser que le gaz conventionnel se trouve dans des "piéges" formés de roches poreuses et perméables et limitées par des barrières empêchent les hydrocarbures de s’échapper vers le haut que les géologues appellent "roches couvertures". tandis que le gaz de schiste qui ne diffère pas du tout des autres gaz n’a pas migré de la poche de sa mère extrêmement compacte et qui nécessite d’être cassée pour libérer le gaz ou le liquide qu’elle contient. Sous estimer les conséquences de la fracturation hydraulique comme l’a fait le ministre de l’énergie et des mines c’est vraiment osé pour un pays qui n’a au demeurant aucune expérience dans ce domaine. Ensuite les mystères qui entourent le traitement de ce dossier n’ont fait l’objet d’aucune interpellation. Le dernier en date est la déclaration du ministre des affaires étrangères français, Laurent Fabius qui a confié à quelques journalistes, en marge du voyage présidentiel en Algérie les 18 et 19 décembre dernier, que l’Algérie et la France vont signer un accord pour mener des recherches françaises sur le territoire algérien dans le domaine de l’exploitation des gaz de schiste. Aussitôt ces propos ont été démentis par Delphine Batho, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, fortement Appuyée par Matignon bien entendu. Elle argumente ce démenti par le fait que si la France interdit la fracturation sur son territoire, ce n’est pas pour la promouvoir ailleurs.

                      C’est une position qui parait politiquement correcte mais elle confirme pourtant que la France achètera massivement les gaz de schiste algériens. Cette nouvelle venue au gouvernement socialiste qui contredit un poids lourd comme Laurent Fabius cache certainement beaucoup de choses. En réalité la France n’a pas fermée totalement la porte á l’exploitation et le développement du gaz de schiste pour peu que les recherches aboutissent á une amélioration voire même une alternative á la fracturation hydraulique. Dans ce cadre, elle compte investir plus de 5 millions d’euros sur quatre ans dans la recherche (02). Face á la crise de financement dont elle fait l’objet actuellement, impliquer l’Algérie dans ce financement lui semble opportun. En plus cela accentuera l’importance du gaz algérien dans l’approvisionnement de la France. L’Algérie est déjà le quatrième fournisseur de la France (derrière la Norvège, les Pays-Bas et la Russie) avec 15,4% des importations de gaz. Or entre l’arrêt définitif du gaz de Lacq, le refus de produire des hydrocarbures non conventionnels en France et la diminution de la part du nucléaire, les importations françaises de gaz vont croître, même avec un effort considérable d’efficacité énergétique. Avec la baisse des productions en mer du Nord, il ne restera que deux possibilités : augmenter le débit du robinet russe ou celui du robinet algérien. L’Europe se sent déjà bien trop dépendante au premier et devrait donc opter pour le second. La France achètera donc massivement des gaz issus de réserves non conventionnelles algériennes avec une exploitation éloigné de son jardin (03).

                      Quant aux Américains, l’émissaire venu pour négocier un partenariat dans la production de l’électricité avec Sonelgaz, a affiché clairement l’intérêt des PME américaines pour offrir leur expertise dans l’exploitation et le développement du gaz de schiste en Algérie. Seulement l’Algérie qui dispose d’un domaine minier libre de l’ordre de 751 754 km2 susceptible de renfermer les hydrocarbures conventionnels (04) avec une superficie ne dépassant pas 3% en exploitation et pas moins d’une centaine de petits gisements en attente de développent : qu’est ce qu’elle gagne dans cette aventure ? Cependant et loin de l’expertise américaine que le ministre prend en exemple, l’Algérie risque de subir de lourdes conséquences dont elle regrettera comme elle l’a fait en déstructurant son industrie,son agriculture etc.

                      Rabah Reghis, consultant et économiste pétrolier
                      Dernière modification par Serpico, 15 janvier 2013, 12h09.

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                      • #12
                        @serpico

                        OUAIS TA RAISON SERPICO MAIS JE PENSE QUE LE VIRAGE DE LA DIVERSITE ECONOMIQUE A COMMENCE

                        Commentaire


                        • #13
                          OUAIS TA RAISON SERPICO MAIS JE PENSE QUE LE VIRAGE DE LA DIVERSITE ECONOMIQUE A COMMENCE

                          MOMS13
                          C'est bien alors et c'est tout le mal qu'on vous souhaite ! (1)

                          Sauf que pour certains tout va déjà bien madame la marquise .

                          (1) : Pour éviter tout quiproquo l'expression veut dire qu'on vous souhaite du bien..On sait jamais !!
                          Dernière modification par Serpico, 15 janvier 2013, 12h19.

                          Commentaire


                          • #14
                            Le Qatar est en passe de s'en défaire pour reposer sur une rente financière encore plus prometteuse .
                            Eh ben, figure toi que c'est tout le mal qu'on leur souhaite ... à eux !!

                            Il fallait bien montrer à Focus que, contrairement à ce qu'il avait écrit, l'économie du Qatar dépend encore des hydrocarbures. Peut être le savait-il déjà !!

                            Qatar :
                            • Part des hydrocarbures dans le PIB :60%

                            • Part des hydrocarbures dans les exportations : 95%

                            • Part de la fiscalité petrolière dans les recettes budgetaires : 75%
                            Dernière modification par jawzia, 15 janvier 2013, 12h46.

                            Commentaire


                            • #15
                              Algerie: Les hydrocarbures dans le PIB
                              ...
                              la part des hydrocarbures dans la croissance globale du Produit intérieur brut (PIB),
                              ramenée à 36% en 2011 contre près de 40% en 2000.

                              ...

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