Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Gazprom bouscule le palmarès des grands groupes mondiaux

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Gazprom bouscule le palmarès des grands groupes mondiaux

    Alors que l'on pourrait rester sur ces idées que les grands groupes sont aux mains des américains ou des japonais et qu'ils pèsent de plus en plus lourds , et bien ce n'est plus tout à fait exact. Là ausi le paysage industriel s'est modifié et les pays émérgents arrivent aussi.

    ===

    Ceux qui pensent encore que les plus grands groupes de la planète sont américains ou japonais et qu'ils pèsent de plus en plus lourd dans la balance de l'économie mondiale vont être surpris. Le paysage des grandes entreprises mondiales a été bouleversé en deux décennies. Une étude récente réalisée par la société de gestion Fidelity révèle que les 20 plus grandes entreprises mondiales cotées - sélectionnées par leur capitalisation boursière - ont vu leur poids global diminuer depuis 1986 et leur implantation géographique se diversifier.

    En juin 1986, les États-Unis comptaient 11 des 20 plus importantes multinationales, IBM en tête. A l'époque, le « Top 20 » était dominé par 3 pays, Etats-Unis, Japon, Royaume-Uni. Ces entreprises représentaient assez largement tous les secteurs de l'économie, et pesaient près de 22 % de la capitalisation boursière mondiale.

    La menace des pays émergentsVingt ans plus tard, les États-Unis comptent toujours douze entreprises dans le « Top 20 ». Mais de nouveaux pays émergent car le Japon ne compte plus que deux entreprises au palmarès, contre sept en 1986. L'explication est simple : « L'économie nippone vient de connaître dix ans de récession », commente Anne-Sophie Girault, directeur investissement de Fidelity à Paris.

    La déconfiture nippone profite à d'autres, notamment à la Suisse, qui fait son entrée remarquée en vingtième position, avec Novartis et ses 142 milliards de dollars de capitalisation boursière. Par ailleurs, profitant de l'envolée des prix de l'énergie, les grandes compagnies pétrolières et gazière bousculent le classement mondial.

    Si Total apparaît en treizième position, fort de ses 162 milliards de dollars de capitalisation boursière, le géant russe Gazprom, tout juste coté, fait directement son entrée à la troisième place du palmarès.

    Mais ce sont les banques qui sortent grandes gagnantes des deux décennies passées : elles représentent à elles seules le quart du « Top 20 », alors que seule la Sumitomo représentait le secteur il y a vingt ans.

    Autre fait marquant : le « Top 20 » est moins puissant puisqu'il ne pèse plus que 13 % de la capitalisation boursière mondiale. La puissance s'émiette, mais malgré ces changements profonds, cinq groupes sont parvenus à se maintenir dans le club des géants de l'économie mondiale, dont Exxon Mobil, qui s'est hissé de la seconde à la première place, General Electric, Altria (ex-Philp Morris), Walmart et Toyota.

    Néanmoins, ce classement ne tient pas compte d'autres géants en puissance, certes cotés mais toujours quasi totalement contrôlés par l'Etat. Tel est le cas en Chine notamment.

    Avec 202 milliards de dollars de capitalisation boursière, Sinopec (China Petroleum and Chemical Corporation) pourrait figurer à la 8e place du classement, tandis que Bank of China (111 milliards) et China Construction Bank (98 milliards) ne devraient pas tarder à rejoindre le club des plus grands groupes de la planète. La suprématie de l'Amérique et de l'Europe est clairement menacée.

    Par Le figaro

  • #2
    Gazprom bouscule le palmarès des grands groupes mondiaux

    Bonjour, personne ne sait comment sera la configuration de l'économie mondiale dans 10 ou 20 ans mais tout le monde sait que la bande des 3, l'Europe, le Japon et les Etats-Unis péseront de moins en moins lourd dans le classement mondiale des premières entreprises.
    ---------------------------------------------------------------------

    En vingt ans, la physionomie et le poids des plus grandes entreprises ont été bouleversés.

    CEUX QUI PENSENT encore que les plus grands groupes de la planète sont américains ou japonais et qu'ils pèsent de plus en plus lourd dans la balance de l'économie mondiale vont être surpris. Le paysage des grandes entreprises mondiales a été bouleversé en deux décennies. Une étude récente réalisée par la société de gestion Fidelity révèle que les 20 plus grandes entreprises mondiales cotées - sélectionnées par leur capitalisation boursière - ont vu leur poids global diminuer depuis 1986 et leur implantation géographique se diversifier.

    En juin 1986, les États-Unis comptaient 11 des 20 plus importantes multinationales, IBM en tête. A l'époque, le « Top 20 » était dominé par 3 pays, Etats-Unis, Japon, Royaume-Uni. Ces entreprises représentaient assez largement tous les secteurs de l'économie, et pesaient près de 22 % de la capitalisation boursière mondiale.

    La menace des pays émergentsVingt ans plus tard, les États-Unis comptent toujours douze entreprises dans le « Top 20 ». Mais de nouveaux pays émergent car le Japon ne compte plus que deux entreprises au palmarès, contre sept en 1986. L'explication est simple : « L'économie nippone vient de connaître dix ans de récession », commente Anne-Sophie Girault, directeur investissement de Fidelity à Paris.

    La déconfiture nippone profite à d'autres, notamment à la Suisse, qui fait son entrée remarquée en vingtième position, avec Novartis et ses 142 milliards de dollars de capitalisation boursière. Par ailleurs, profitant de l'envolée des prix de l'énergie, les grandes compagnies pétrolières et gazière bousculent le classement mondial.

    Si Total apparaît en treizième position, fort de ses 162 milliards de dollars de capitalisation boursière, le géant russe Gazprom, tout juste coté, fait directement son entrée à la troisième place du palmarès.

    Mais ce sont les banques qui sortent grandes gagnantes des deux décennies passées : elles représentent à elles seules le quart du « Top 20 », alors que seule la Sumitomo représentait le secteur il y a vingt ans.

    Autre fait marquant : le « Top 20 » est moins puissant puisqu'il ne pèse plus que 13 % de la capitalisation boursière mondiale. La puissance s'émiette, mais malgré ces changements profonds, cinq groupes sont parvenus à se maintenir dans le club des géants de l'économie mondiale, dont Exxon Mobil, qui s'est hissé de la seconde à la première place, General Electric, Altria (ex-Philp Morris), Walmart et Toyota.

    Néanmoins, ce classement ne tient pas compte d'autres géants en puissance, certes cotés mais toujours quasi totalement contrôlés par l'Etat. Tel est le cas en Chine notamment.

    Avec 202 milliards de dollars de capitalisation boursière, Sinopec (China Petroleum and Chemical Corporation) pourrait figurer à la 8e place du classement, tandis que Bank of China (111 milliards) et China Construction Bank (98 milliards) ne devraient pas tarder à rejoindre le club des plus grands groupes de la planète. La suprématie de l'Amérique et de l'Europe est clairement menacée.

    FABRICE AMEDEO.
    28 juillet 2006 Le Figaro
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

    Commentaire

    Chargement...
    X