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Quelques mythes sur le bien manger

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  • Quelques mythes sur le bien manger

    Un certain nombre de contre-vérités circulent sur l’alimentation, sur le web, dans les supermarchés, et dans les magasins de «nourriture saine». Jane Brody, du New York Times, a décidé de s’attaquer à quelques unes de ces informations douteuses…
    «Pour commencer, quand est-ce que «chimique» est devenu un mot sale?», se demande-t-elle. Joe Schwarcz, directeur de l’Office for Science and Society de l’Université Mc Gill à Montréal s’est posé la question. La journaliste a lu deux de ses livres, Science, Sense and Nonsense, et The Right Chemistry, et a assisté à un symposium organisé par le scientifique. Et en tire plusieurs éléments pour nous aider à faire de meilleurs choix de «bien manger» en 2013…
    Les acides gras trans, pas tous des démons
    On connaît la réputation des acides gras trans sur la santé, et notamment les risques cardio-vasculaires. Mais pour le Dr. Schwarcz, «tous les gras trans ne sont pas des démons». Certains peuvent être des composants naturels de produits laitiers par exemple.
    Voilà l’explication: «Le mot «trans» se réfère à la disposition des atomes d’hydrogène et de carbone dans un acide gras. La formation des gras trans liés aux maladies cardiaques arrive quand les huiles végétales sont durcies pour prolonger la durée de vie de produits, avec un procédé de fabrication industriel appelé hydrogénation. Les gras trans naturels, comme ceux des produits carnés et laitiers, prennent une forme différente, avec des conséquences tout à fait différentes sur la santé».
    Le plus consommé des «bons» gras trans est l’acide linoléique conjugué, qui selon diverses études peut aider à perdre du poids et gagner du muscle, mais aussi réduire l’athérosclérose, l’hypertension artérielle et les inflammations.
    Bio ou pas bio?
    On s’est déjà posé la question ici, est-ce que la nourriture bio, certes meilleure pour l’environnement, est également plus nutritive? Pour le Dr Schwarcz, certains produits biologiques peuvent contenir des niveaux légèrement plus élevés de micro-nutriments essentiels, comme la vitamine C. Mais la différence peut dépendre davantage du lieu de culture que du mode de production.
    En outre, les producteurs bios sont évidemment contre les modifications génétiques. Cependant, selon Schwarcz, celles-ci peuvent être utilisées pour améliorer le contenu nutritionnel d’une culture, améliorer la résistance aux rongeurs et diminuer ses besoins en eau. Ainsi, une tomate OGM développée à l’Université d’Exeter contient 80 fois plus d’antioxydants qu’une tomate normale. En poussant le raisonnement jusqu’au bout, elle est en effet très nutritive, mais pas le moins du monde bio…
    Le saumon d’élevage, un beau rose trop louche?
    La plupart des saumons consommés aujourd’hui naissent dans des élevages. Ce qui provoque des préoccupations légitimes sur les polluants éventuels présents dans nos assiettes.
    Une inquiétude concerne aussi la jolie couleur du saumon, produite par ajout d’astaxanthine à l’alimentation des poissons. Mais ce pigment est un anti-oxydant présent naturellement dans certaines algues. Et il est donc aussi présent naturellement dans la chaîne alimentaire pour donner au saumon sa couleur rosée.
    Les noix, pleines d’avantages
    Elles sont souvent accusées d’être trop grasses. Mais des recherches montrent que les gens qui mangent régulièrement des noix en quantités raisonnables pèsent moins, en moyenne, que ceux qui évitent les noix… Le gras des noix est insaturé et sain pour le cœur. Elles sont en outre de bonnes sources de protéines, d’antioxydants, de vitamines et de minéraux. Tout cela est vrai également pour les avocats. Il suffit de ne pas en abuse
    libe ma
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