Guerre au Mali : 1 500 Maliens réfugiés en Algérie
Mille cinq cents Maliens, parmi les 144 500 qui ont fui la guerre au Mali, se sont réfugiés en Algérie, ont indiqué ce mardi 15 janvier le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) et le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) des Nations unies. Le nombre de déplacés est quant à lui estimé à 230 000 Maliens, selon les mêmes sources, rapporte l’AFP.
Dimanche, Amnesty International a appelé les parties en conflit armé au Mali à veiller à la protection des civils, dont plusieurs sont décédés au cours des combats entre l’armée malienne appuyée par les forces françaises et les islamistes pour le contrôle de la ville de Konna, les 11 et 12 janvier.
« Nous sommes très préoccupés par le fait que les combats pourraient conduire à des attaques aveugles ou illégales dans des régions où les membres des groupes islamistes armés se mêlent aux civils », a déclaré Paule Rigaud, directrice adjointe du programme Afrique d'Amnesty International qui réclame l’application de mesures à même d’éviter les pertes civiles et la cessation des bombardements aveugles.
Amnesty International demande à la communauté internationale à soutenir le déploiement immédiat d’observateurs des droits humains afin de surveiller le recours à l’enrôlement d’enfants soldats ou aux violences sexuelles et veiller au respect du droit des enfants et à la protection des civils. Elle demande également aux forces françaises de prévenir le plus tôt possible les civils des attaques éventuelles et aux groupes armés de ne pas localiser d’objectifs militaires à proximité de biens civils.
L’organisation demande en outre aux groupes armés de ne pas s’en prendre aux treize otages qu’ils détiennent et parmi lesquels figurent quatre ressortissants algériens. Vendredi, la France a lancé une intervention militaire au Mali pour stopper l’avancée vers le sud des islamistes qui contrôlent déjà le nord de ce pays.
TSA
Mille cinq cents Maliens, parmi les 144 500 qui ont fui la guerre au Mali, se sont réfugiés en Algérie, ont indiqué ce mardi 15 janvier le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) et le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) des Nations unies. Le nombre de déplacés est quant à lui estimé à 230 000 Maliens, selon les mêmes sources, rapporte l’AFP.
Dimanche, Amnesty International a appelé les parties en conflit armé au Mali à veiller à la protection des civils, dont plusieurs sont décédés au cours des combats entre l’armée malienne appuyée par les forces françaises et les islamistes pour le contrôle de la ville de Konna, les 11 et 12 janvier.
« Nous sommes très préoccupés par le fait que les combats pourraient conduire à des attaques aveugles ou illégales dans des régions où les membres des groupes islamistes armés se mêlent aux civils », a déclaré Paule Rigaud, directrice adjointe du programme Afrique d'Amnesty International qui réclame l’application de mesures à même d’éviter les pertes civiles et la cessation des bombardements aveugles.
Amnesty International demande à la communauté internationale à soutenir le déploiement immédiat d’observateurs des droits humains afin de surveiller le recours à l’enrôlement d’enfants soldats ou aux violences sexuelles et veiller au respect du droit des enfants et à la protection des civils. Elle demande également aux forces françaises de prévenir le plus tôt possible les civils des attaques éventuelles et aux groupes armés de ne pas localiser d’objectifs militaires à proximité de biens civils.
L’organisation demande en outre aux groupes armés de ne pas s’en prendre aux treize otages qu’ils détiennent et parmi lesquels figurent quatre ressortissants algériens. Vendredi, la France a lancé une intervention militaire au Mali pour stopper l’avancée vers le sud des islamistes qui contrôlent déjà le nord de ce pays.
TSA
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