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C'est de ca que je parlais en disant qu'il faut les attaquer avec les images...
Ben au fait mon idée ils l'ont juste appliquée contre nous...
Il faut leur rendre la pareil!
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Loin des tanks et des bombes, Israël livre une véritable guerre psychologique aux Libanais. Dès le début du conflit, des avions israéliens jetaient déjà des tracts au-dessus de Beyrouth incitant le peuple libanais à se rebeller contre la milice. Quelques jours plus tard, l'Etat hébreu envoyait des séries de SMS sur des portables libanais pour relayer ces mêmes annonces. Dans la nuit du 1er au 2 août, Israël a encore frappé fort en piratant, cette fois, la chaîne du Hezbollah, «Al Manar».
Il est près de 21 heures quand apparaissent sur la chaîne du Hezbollah des photos fixes de cadavres sur fond d'accusations en arabe contre le chef du parti chiite, Hassan Nasrallah. L'un des clichés montre un cadavre, apparemment membre du Parti de Dieu, gisant sur le dos, une cartouchière autour du torse, avec une légende en arabe indiquant qu'« il existe un grand nombre de cadavres de ce genre sur le terrain».
Puis, c'est un message sonore qui retentit : «Hassan a envoyé, sans les préparer, des hommes combattre l'armée israélienne, une armée d'acier. Cessez un moment d'écouter les hymnes patriotiques, réfléchissez et ayez les pieds sur terre». Enfin, le journal télévisé reprend, comme lors du bombardement de la chaîne, les premiers jours de l'offensive, où le silence d'« Al Manar » n'avait duré que deux minutes.
Depuis, « Al Manar » est presque devenue une légende. L'immeuble entièrement détruit, les antennes aériennes sans cesse bombardées, la chaîne continue de fonctionner même si ses locaux actuels sont tenus secrets.
La rédaction de la chaîne travaille sans répit pour couvrir une guerre dont dépend son avenir. L'équipe journalistique et technique est une véritable armée en soi : ils sont cent cinquante à travailler en moyenne 15 heures par jour. «Les employés veulent tous être là. C'est pour eux plus qu'un job, une véritable mission», affirme Ibrahim Farahat, chargé des relations publiques d'«Al Manar».
Et cette mission est claire, à l'image d'un clip diffusé régulièrement par la chaîne : «Une terre, un ennemi », tonne une voix off tandis qu'on voit s'enflammer d'un coup, à l'écran, un drapeau israélien.
La rédaction d'« Al Manar » ne cache pas que la chaîne est un outil précieux de propagande pour le mouvement chiite libanais ; tous les journalistes sont d'ailleurs, avant tout, des militants et les invités sont des personnalités d'un seul bord.
Aussi, «Al Manar» couvre abondamment l'offensive israélienne en diffusant des images exclusives des combattants chiites affrontant Tsahal, insistant tout particulièrement sur leurs butins en matériels militaires, et n'omet pas de diffuser les images de corps des victimes encore fumantes.
En temps de guerre, tous les moyens sont bons pour motiver ses troupes, dit-on. A travers la chaîne « Al Manar », les deux parties espèrent toucher le plus grand nombre de combattants potentiels et faire basculer l'opinion publique. Il semble, ainsi, qu'entre le Liban et Israël, la « guerre des ondes » soit aussi importante que les assauts armés.
Ben au fait mon idée ils l'ont juste appliquée contre nous...
Il faut leur rendre la pareil!
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Loin des tanks et des bombes, Israël livre une véritable guerre psychologique aux Libanais. Dès le début du conflit, des avions israéliens jetaient déjà des tracts au-dessus de Beyrouth incitant le peuple libanais à se rebeller contre la milice. Quelques jours plus tard, l'Etat hébreu envoyait des séries de SMS sur des portables libanais pour relayer ces mêmes annonces. Dans la nuit du 1er au 2 août, Israël a encore frappé fort en piratant, cette fois, la chaîne du Hezbollah, «Al Manar».
Il est près de 21 heures quand apparaissent sur la chaîne du Hezbollah des photos fixes de cadavres sur fond d'accusations en arabe contre le chef du parti chiite, Hassan Nasrallah. L'un des clichés montre un cadavre, apparemment membre du Parti de Dieu, gisant sur le dos, une cartouchière autour du torse, avec une légende en arabe indiquant qu'« il existe un grand nombre de cadavres de ce genre sur le terrain».
Puis, c'est un message sonore qui retentit : «Hassan a envoyé, sans les préparer, des hommes combattre l'armée israélienne, une armée d'acier. Cessez un moment d'écouter les hymnes patriotiques, réfléchissez et ayez les pieds sur terre». Enfin, le journal télévisé reprend, comme lors du bombardement de la chaîne, les premiers jours de l'offensive, où le silence d'« Al Manar » n'avait duré que deux minutes.
Depuis, « Al Manar » est presque devenue une légende. L'immeuble entièrement détruit, les antennes aériennes sans cesse bombardées, la chaîne continue de fonctionner même si ses locaux actuels sont tenus secrets.
La rédaction de la chaîne travaille sans répit pour couvrir une guerre dont dépend son avenir. L'équipe journalistique et technique est une véritable armée en soi : ils sont cent cinquante à travailler en moyenne 15 heures par jour. «Les employés veulent tous être là. C'est pour eux plus qu'un job, une véritable mission», affirme Ibrahim Farahat, chargé des relations publiques d'«Al Manar».
Et cette mission est claire, à l'image d'un clip diffusé régulièrement par la chaîne : «Une terre, un ennemi », tonne une voix off tandis qu'on voit s'enflammer d'un coup, à l'écran, un drapeau israélien.
La rédaction d'« Al Manar » ne cache pas que la chaîne est un outil précieux de propagande pour le mouvement chiite libanais ; tous les journalistes sont d'ailleurs, avant tout, des militants et les invités sont des personnalités d'un seul bord.
Aussi, «Al Manar» couvre abondamment l'offensive israélienne en diffusant des images exclusives des combattants chiites affrontant Tsahal, insistant tout particulièrement sur leurs butins en matériels militaires, et n'omet pas de diffuser les images de corps des victimes encore fumantes.
En temps de guerre, tous les moyens sont bons pour motiver ses troupes, dit-on. A travers la chaîne « Al Manar », les deux parties espèrent toucher le plus grand nombre de combattants potentiels et faire basculer l'opinion publique. Il semble, ainsi, qu'entre le Liban et Israël, la « guerre des ondes » soit aussi importante que les assauts armés.
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