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La France reconnaît la difficulté de sa mission face aux groupes armés

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  • La France reconnaît la difficulté de sa mission face aux groupes armés

    Ses troupes remontent plus au nord du Mali
    La France reconnaît la difficulté de sa mission face aux groupes armés



    Déclenchée initialement pour stopper l’avancée vers Bamako des groupes islamistes d’Ansar Eddine, l’intervention militaire française au Mali, est partie pour s’installer dans la durée. La France qui attend venir une probable aide, tant promise par ses alliés européens, semble se résigner à mener seule cette guerre. A Paris, le président de l’UMP, Jean-François Copé, a exprimé, mercredi matin, une «inquiétude forte» en raison de «la solitude de la France» au Mali, tout en réaffirmant son soutien au gouvernement pour cette intervention. C’est forte, donc, des premiers résultats sur le terrain, qu’elle décide l’engagement de moyens supplémentaires, notamment en moyens humains et matériels. Elle décide de porter ses effectifs de 750 à 2 500 hommes, et de faire appel à plus de matériel, dont des chars légers montés sur pneumatiques, plus adaptés à la configuration du terrain. Sur le plan opérationnel, cette guerre sans image menée sous le code «serval», du nom du félin du désert qui lui a été donnée, a atteint un nouveau stade avec les combats au «corps à corps» que mènent les forces terrestres françaises engagées au Mali, accompagnées par l’armée malienne à Diabali, dans l’ouest du pays.

    «Diabali, à 400 km au nord de Bamako, a été prise lundi par les islamistes, qui seraient dirigés par le terroriste Abou Zeid, un des chefs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). La localité a été bombardée à plusieurs reprises mardi, par l’aviation française, mais les éléments de l’Aqmi, ne l’ont pas pour autant totalement quittée et, selon divers témoignages, ils cherchent à se fondre dans la population dont ils se servent comme bouclier.
    Dans cette zone, «nous avons les groupes les plus durs, les plus fanatiques, les mieux organisés, les plus déterminés et les mieux armés», selon le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.


    Un peu plus tôt, il avait annoncé sur RTL que les troupes françaises étaient «en train de remonter vers le nord» du pays. Le chef d’état-major des armées, l’amiral Edouard Guillaud, précisait lui sur Europe 1 que les troupes seraient en combat direct «dans les heures qui [venaient]». Les soldats français et leurs alliés qui étaient cantonnés autour de la capitale, Bamako, ont pris le chemin du nord, en direction de Diabali, prise la veille par des islamistes armés et bombardée dans la nuit par l’aviation française.
    Par centaines, des soldats français et maliens, ont pris le relais des forces spéciales pour leur permettre de pousser leurs attaques plus au nord où sont localisés des combattants islamistes armés, à environ 80 km au nord de Markala, localité située à 120 km au nord-est de Bamako. Seulement voilà, sur Europe 1, l’amiral Edouard Guillaud a souligné que les forces françaises étaient confrontées à «un conflit de type guérilla», situation à laquelle elles sont habituées. Il précise que l’aviation française a détruit, ces six derniers jours, «des cibles fixes, c’est-à-dire des camps d’entraînement, des dépôts logistiques, des centres de commandement par exemple, comme à Douentza ou à Gao».

    A l’évidence, et après l’euphorie des premières salves, les armées françaises et maliennes, vont certainement se rendre à l’évidence de la difficulté de leur mission, face à un ennemi rompu à la technique de la guérilla et sachant bien se mouvoir à travers les reliefs naturels, ayant pour principale tâche de nettoyer le terrain, suite au passage la veille des bombardiers qui ont opéré plusieurs sorties contre des dépôts d’armes du Mujao. D’où le risque d’enlisement dans les sables mouvants de cette intervention, sensée préparer le terrain à une autre celle des forces de la Cédéao, et à conforter l’armée malienne dans ses territoires. Ce que reconnaît le ministre français de la Défense en affirmant, que l’attaque contre la ville de Gao, destinée à affaiblir les djihadistes concentrés dans l’ouest du pays, sera la zone la plus «difficile», où son armée devra affronter «plus d’un millier -douze cents, treize cents- de terroristes, avec peut-être des renforts demain».

    Mais, depuis des mois qu’ils tiennent le nord du pays et attendent une intervention militaire étrangère, les combattants de la coalition, réunie autour d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ont eu le temps de préparer une guerre de mouvement et d’esquive, d’enterrer des dépôts de carburant dans l’immense zone désertique où ils se dispersent actuellement, de constituer des stocks d’armes hors des grandes agglomérations.

    L’amiral Guillaud a par ailleurs confirmé, mercredi, que les djihadistes «avaient récupéré des blindés auprès des forces maliennes, nous en avons détruit une partie la nuit dernière».


    La Tribune

  • #2
    Ah ah. Coincé !
    Maintenant, commence le plus dur ! On veut jouer les gros bras.

    Les islamistes vont se dissiper, disparaitre dans la foule et réapparaitre on ne sait quand. Le Mali est bien dans la merde. Le plus dur reste à venir.

    Il ne faut pas intervenir et laisser la France dans son bourbier malien.

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    • #3
      On a peu de troupes sur le terrain , il suffit d'envoyer une division blindée avec les chars Leclerc plus une dizaines de rafales et ça sera fini en 2 semaines

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      • #4
        une opération militaire sans difficultés n'en est pas une, et puis une telle déclaration légitimerais l'installation des troupes françaises au mali pour longtemps

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        • #5
          On a peu de troupes sur le terrain , il suffit d'envoyer une division blindée avec les chars Leclerc plus une dizaines de rafales et ça sera fini en 2 semaines
          Mais non, c'est pas fini car les islamistes vont s'infiltrer dans la population et se faire passer pour gentil et à un moment donné ça va exploser partout au Mali d'un coup.

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          • #6
            oui la guérilla c'est ce qui est le plus difficile à combattre encore qu'ici le terrain est moins propice qu'en Afghanistan

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            • #7
              Avec les militaires Maliens, vous y est pour un bon moment !

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              • #8
                On a peu de troupes sur le terrain , il suffit d'envoyer une division blindée avec les chars Leclerc plus une dizaines de rafales et ça sera fini en 2 semaines
                En plein cœur du désert, c'est pas comme à la playstation

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                • #9
                  @Odinsson

                  il suffit d'envoyer une division blindée avec les chars Leclerc plus une dizaines de rafales et ça sera fini en 2 semaines
                  J'en doute fort, autrement ça aurait été déjà fait !

                  En fait, dans ce genre de conflits dits "asymétrique" les règles de la domination et de la victoire sont totalement faussés, et ce ne sont ni les chars ni les avions qui fixeront l'issue.

                  Je parie que le commandement français compte juste enfoncer les positions occupées par ces groupes au dépend de l'armée malienne et les en déloger. Cela est la partie "facile" de l'affaire, car c'est après que les vrais emmerdes commencent et, pour cette partie-là, c'est les africains qui devront prendre la relève.
                  "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                  • #10
                    C'est plutot fait pour preparer l'opinion à une presence durable avec pourquoi pas une nouvelles base au sahel.

                    Autrement, c'est pas des barbus en claquette qui tiendront tete à des rafales.
                    "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

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                    • #11
                      @Focus

                      Le problème se pose plutôt en sens inverse : les Rafales n'ont pas été conçus pour chasser des barbus en claquette, pas plus que les armes automatiques n'ont été conçus pour éliminer les mouches.

                      Ces outils demeurent donc sans effet face à de telles menaces, aussi mortels et efficace qu'ils peuvent être contre autre chose.
                      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                      • #12
                        je pense pas que les français vont s’aventurer ,au delà de Tombouktou, dans la moitié nord ,c'est la cedeo qui va prendre la relève ,avec l'aide logistique et la surveillance aérienne des français ,et peut être les drones americains .
                        pour gagner cette guerre il faut pas répéter l'erreur Afghan,l'option militaire est "nécessaire insuffisante" ,un gouvernement légitime et une armée malienne capable de protéger et assurer la sécurité les grands villes du nord ,sont indispensable pour espérer que ses mouvements ne reviennent pas .
                        Dernière modification par Nourman, 17 janvier 2013, 14h29.

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                        • #13
                          Le problème se pose plutôt en sens inverse : les Rafales n'ont pas été conçus pour chasser des barbus en claquette, pas plus que les armes automatiques n'ont été conçus pour éliminer les mouches.

                          Ces outils demeurent donc sans effet face à de telles menaces, aussi mortels et efficace qu'ils peuvent être contre autre chose.
                          Nan mais en tant qu'appuie aerien, c'est tres efficaces, en gros, quand les unités au sol sont confronté à une resistance soutenue en face, les rafales permettent de nettoyer efficacement la zone et facilite l'avancée des troupes.
                          Bien sur ca ne fait pas tout, puisqu'au sol, c'est un travail d'armée et de police qui est fait. Maintenant, les terro sont facilement identifiable contrairement à l'afghanistan ou ils pouvaient se fondre facilement au milieu des civils.
                          "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

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                          • #14
                            je crois que dans les villes il va falloir les chercher maison par maison.
                            Mais à la différence de l'Afghanistan, ils n'ont pas la population pour eux.
                            Maintenant concernant les rafales, Hollande l'a dit l'autre jour lors de sa visite aux Emirats, ils peuvent frapper à 1 mètre prés, même de nuit (ils sont équipés d'un nouveau nez parait-il très performant) mais ils le font à la condition d'avoir des spécialistes au sol qui éclairent la cible.
                            Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
                            Mahomet

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                            • #15
                              je crois que dans les villes il va falloir les chercher maison par maison.
                              Mais à la différence de l'Afghanistan, ils n'ont pas la population pour eux.
                              Maintenant concernant les rafales, Hollande l'a dit l'autre jour lors de sa visite aux Emirats, ils peuvent frapper à 1 mètre prés, même de nuit (ils sont équipés d'un nouveau nez parait-il très performant) mais ils le font à la condition d'avoir des spécialistes au sol qui éclairent la cible.
                              Ca doit rester ponctuel comme soltion, d'ailleurs, personne n'as les moyen de rester dans la durée là bas, d'autant plus que les jihadistes se mettraient en stand by avant de repliquer au moment opportun.
                              L'autre action doit se situer dans la durée et doit passer par l'equipement et la formation des l'armée malienne mais egalement sur le plan du renseignement pour identifier et prevenir toute reconstitution des forces des terroristes.
                              "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

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